Le Héros Stendhalien

essaie de revenir au fortin. Ce texte narratif nous rapporte les difficultés rencontrées par l’officier lors de son retour. Sa tonalité est pathétique parce que le personnage souffre physiquement et moralement ; elle est également tragique car le héros croit qu’il va mourir. Le lecteur peut partager les sentiments d’un individu qui lui ressemble, il est invité à pénétrer dans la conscience d’un être qui côtoie la mort.Nous nous attacherons à montrer l’expérience humaine étonnante que vit un soldat

développent ces différents thèmes, vous pouvez par exemple faire des recherches sur un résumé de ces différentes œuvres)· Bel-Ami : · roman de l’opportunisme et de l’ascension sociale· cynisme du personnage principal et de ses nombreux défauts (anti-héros), portrait désacralisé du personnage de l’opportuniste (Avec Napoléon Bonaparte : modèle idéalisé de cette figure ; arrivée de Napoléon III : l’opportuniste arriviste devient ridiculisé)· milieu journalistique et bourgeois, fortement critiqué. · Représentation

- Le décalage avec le lecteur. Dans le 2ème paragraphe, le narrateur s’allie avec le lecteur par une apostrophe ironique (« ô mon lecteur ») dans le but de se moquer gentiment de Julien. En s’adressant ainsi au lecteur (procédé typiquement stendhalien), le narrateur en fait son complice et l’engage, justement, à ne pas se laisser prendre aux règnes des apparences, ainsi que le fait Julien. - Le décalage avec les situations Julien vit perpétuellement dans le burlesque : il juge des situations

appartient à une classe défavorisé et se demande comment réussir à s’élever dans la société. → Explication possible du titre : Julien a deux carrières qui s’offre à lui pour s’élever dans la société : L’armée = Le rouge et L’Eglise = Le noir → Style stendhalien : - Ecriture rapide cad langue rapide, concise. Il n’en dit jamais plus qu’il n’en faut. - Pratique régulière de l’ellipse (passage mis sous silence) = Ecrivain pudique (Montaigne : Sa demande un lecteur diligent) - Virtuose

d'ironie énigmatique, comme pour faire contrepoids à l'horreur accablante du choléra. Mais il dissimule ainsi, par pudeur, la vraie nature de ce brillant roman d'aventures : la dimension épique, la force de vie absolument extraordinaire de ce héros stendhalien : «Il était de ces hommes qui ont vingt-cinq ans pendant cinquante ans» (chapitre 6), habité par le sens du sublime et le goût du bonheur : «Il était atterré par la fourberie, cela lui paraissait plus inquiétant que la mort», faisant preuve d’une

Fabrice est « notre héros ». Mais il semble paradoxal face à ce terme de « héros ». En effet, il le qualifie de héros alors qu’il ne cesse de réaliser des bévues. Finalement, Fabrice est-il un véritable « héros » ? Je vais en premier lieu décrire ce qu’est le concept d’héroïsme pour ensuite découvrir si Fabrice en est vraiment un. Finalement, j’évoquerai la conception stendhalienne de l’héroïsme. 2. L’héroïsme a) Deux définitions du mot « héroïsme » Le mot « héros » est apparu pour la

romanesque (théorie du beau idéal). Il revendiquait le droit à la subjectivité et marque une étape importante dans l’intelligence de tous les arts en disant que cela doit susciter la passion (principe de base). Dans le Rouge et le Noir, Julien Sorel, le héros principal du livre, est le pur produit de son époque en un certain sens. Comme une peinture acerbe de la société sous la Restauration, comme l’indique le sous-titre du roman “Chronique de 1830”. Roman donc politique non pas par la présence de longues

entre l’armée (le rouge) et l’Église (le noir), ses rêves, ses ambitions, son désir d’une vie différente pleine d’ardeur et de grande action. La seule règle qu’il s’impose est « être vrai » . Les héros stendhaliens : Dans « Le rouge et le noir » on a le personnage de Julien Sorel qui est animé d’une ambition sans bornes et assoiffé de faire son ascension sociale. Il est obsédé par la volonté de parvenir au prix

les hèros stendhaliens, qui leur permet de se distinguer du vulgaire, de la masse et qui les soutient dans leurs amours, dans leur ambition CONTREles obstaclesles préjugés moraleSTENDHAL ET L’ITALIEIndividulismeÉnergiePassions puissantesVie dangéreuseGout de plaisirSens du bonheurRenaissanceRisorgimento et des «carbonari» Est-il ROMANTIQUE?OUI, mais fortement marqué par l’esprit de Voltaire:Ignore la religionSe méfie du lyrismeCar il utilise très souvent l’IRONIELA CRÉATION LITTÉRAIRE: héros et héroinesStendhal

Décembre – Le sacre de l’Empereur. L’événement aura pour une première conséquence sur le plan moral « le basculement de l’héroïsme dans la mégalomanie ». Selon certains historiens contemporains, L’épopée du Corse ne fut pas seulement une galopade stendhalienne à travers l’Europe, mais préfigure l’horreur des guerres modernes ». (Voir aussi Alfred de Musset – La Confession d’un enfant du siècle, 2ème chapitre, etc.). Pour sa propre gloire, « Napoléon n’hésita pas à mettre l’Europe à feu et à sang », à