Le Labyrinthe de Pan

il allait contempler l'orgue: et bien que les abbayes cisterciennes ne comportent jamais d’orgues, il avait décidé d'en construire un pour l'abbaye en utilisant, le plus possible des matériaux de récupération. Il fabriquait également des flûtes de pan incurvées pour épouser le corps et surtout les mouvements de la tête. Le bénéfice de ses ventes permettait d'acheter des matériaux pour l'orgue. La construction du buffet a été réalisée avec de jeunes apprentis du Lycée d'Enseignement Professionnel

chez Edmond : «Le collège de Valvert... Il me paraissait bien lointain dans cette brasserie déserte, au fond de cette ville maussade de province... Un domaine abandonné que l'on visite en rêve : la grande pelouse et le blockhaus sous la lune, le labyrinthe de verdure, les courts de tennis, la forêt, les rhododendrons...» Les anciens élèves, devenus adultes, ne correspondent pas, dans un premier temps, à l'image qu'ils donnaient d'eux-mêmes à l'adolescence. Grâce à sa mémoire en pointe sèche et à sa

il saura exactement où nous sommes. — Vous avez raison. De toute façon, je ne crois pas pouvoir être assez précis à cette distance. — On ne peut pas continuer à courir comme des rats dans un labyrinthe. — Nous pourrions peut-être lui tendre un piège. — Ce serait amusant, tiens. Des rats perdus dans un labyrinthe qui poseraient une souricière. — Vous avez encore assez de sang-froid pour faire des blagues, vous? s'étonna-t-il. — Je prévois de m'effondrer de peur plus tard, répondit-elle en frissonnant

parvenu au sommet du mont Lozère, devant le « labyrinthe de collines bleues » qui s’étale à ses pieds, il note : « Au sens large, j’étais dans les Cévennes au Monastier et durant tout mon voyage, mais il y a un sens restreint et local dans lequel seulement ce pays désordonné et broussailleux à mes pieds a droit au nom, et c’est en ce sens que les paysans l’emploient. Ce sont là les Cévennes au sens plein : les Cévennes des Cévennes. C’est dans ce labyrinthe indéchiffrable de collines qu’une guerre de

sapins toujours vert, Où, sous un ciel chagrin, des fanfares étranges Passent, comme un soupir étouffé de Weber ; Ces malédictions, ces blasphèmes, ces plaintes, Ces extases, ces cris, ces pleurs, ces Te Deum, Sont un écho redit par mille labyrinthes ; C’est pour les cœurs mortels un divin opium ! 30 31 Les Fleurs du mal C’est un cri répété par mille sentinelles, Un ordre renvoyé par mille porte-voix ; C’est un phare allumé sur mille citadelles, Un appel de chasseurs perdus

parvenu au sommet du mont Lozère, devant le « labyrinthe de collines bleues » qui s’étale à ses pieds, il note : « Au sens large, j’étais dans les Cévennes au Monastier et durant tout mon voyage, mais il y a un sens restreint et local dans lequel seulement ce pays désordonné et broussailleux à mes pieds a droit au nom, et c’est en ce sens que les paysans l’emploient. Ce sont là les Cévennes au sens plein : les Cévennes des Cévennes. C’est dans ce labyrinthe indéchiffrable de collines qu’une guerre de

s'y méprenait encore. Un jour, le dieu Pan, qui hérisse sa tête de couronnes de pin, descendant du Lycée, la vit, et lui adressa ce discours… » Mercure allait le rapporter. Il allait dire comment la nymphe, insensible à ses prières, avait fui par des sentiers difficiles jusqu'aux rives sablonneuses du paisible Ladon ; comment le fleuve arrêtant sa course, elle avait imploré le secours des naïades, ses sœurs ; comment, croyant saisir la nymphe fugitive, Pan n'embrassa que des roseaux ; comment, pendant

risquais de blesser des gens. Pour tout dire, je ne me souviens pas de ce que j’ai pu leur raconter, mais, vu l’état totalement désinhibé dans lequel je me trouvais sous l’effet des cachets, j’imagine le pire. Loin de t’aider à trouver l’issue du labyrinthe, on te fait dormir un instant de ta vie en espérant qu’au réveil tu auras oublié qu’ils sont bien incapables de t’indiquer la sortie. Si les jours se ressemblaient, moi, je changeais. J’étais rentrée dans cette clinique les nerfs à vif, sensible

BAKOUNIN. A negleged text -in-Cahiers de l'ISEA, n°2, Paris: 1959 McDONALD Chris The revolutionary underclass of BAKUNIN and MARCUSE -in-Anarchist Studies, Vol.5, n°1, march 1997 MCLAUGHING Paul On the Fate of the State: BAKUNIN versus MARX -in-Labyrinth, Vol.3, winter 2001 MCLAUGHING Paul Mikhail BAKUNIN: The Philosophical Basis of His Anarchism New York: Algora Publishing, 2002 MCLAUGHING Paul Mikhail BAKUNIN -in-International Encyclopedia of Revolution and Protest: 1500 to Present, vol.

réaliste d'un lieu peut laisser éclater des touches quelque peu fantastiques : «Sur la rue, la maison avait cinq étages, alignant chacun à la file quinze fenêtres, et les persiennes noires, aux lames cassées, donnaient un air de ruine à cet immense pan de muraille. En bas, quatre boutiques occupaient le rez-de-chaussée : à droite de la porte, une vaste salle de gargote graisseuse ; à gauche, un charbonnier, un mercier et une marchande de parapluies. La maison paraissait d'autant plus colossale