Le Langage Trahit T Il La Pensée

sans réflexion ce qui les transforme en automate. Merteuil au contraire fait preuve de raison, sa force réside dans l'observation de la réalité. Ses principes sont « le fruit de ses profondes réflexions ». Elle se comporte ici en scientifique. Ce langage n'est pas à l'époque celui d'une femme. Elle n'hésite pas à se poser en marge de son sexe et à parler comme un homme ce qui rend son argumentation particulièrement persuasive. C'est par un travail exigeant et rigoureux sur elle-même qu'elle a crée

malheurs en utilisant les codes que la mère lui avait proposé (je suis très heureuse = je suis heureuse, je suis heureuse = je suis malheureuse, cf. p. 114), l’enfant imagine que sa mère viendra la chercher, la “ délivrer ” de sa tristesse. Mais la mère trahit cette confidence et écrit au père pour lui faire des reproches ; la petite comprend immédiatement la teneur de cette trahison : la mère ne voulant pas venir chercher son enfant cherche à organiser son bonheur de loin... Elle dévoile aussi au père

un mélange d’attirance et de répulsion. • Problématique : quels liens la poésie entretient-elle avec le réel ? • Annonce du plan : la poésie permet, à l’auteur comme au lecteur, d’échapper à la réalité par l’intermédiaire d’étonnantes prouesses du langage et de l’imagination, mais elle ne s’en écarte pas forcément ; mieux : elle la dévoile et en perce les mystères. I. La poésie nous éloigne de la réalité 1. Par sa nature et la nature du poète La poésie parle du monde du rêve, des émotions, de

va de pair avec la liberté de pensée. Il fréquenta les libertins érudits qui, notamment dans le domaine philosophique, vont à l’encontre des idées communément admises. C’était un écrivain polygraphe, volontiers satirique pratiquant le grave comme le burlesque. Loin de se chercher un genre qui lui amènerait la gloire, il écrit toujours avec cette volonté de faire violence aux conventions, de faire voler en éclats le discours traditionnel, et d’affirmer sa libre pensée. La Mort d’Agrippine

la 2ème personne du singulier dans des formules qui attirent l'attention de Mme de Merteuil sur ce qu'il dit : « comme vous savez », « vous saurez donc », « vous devinez », « vous n'imaginez pas », « vous savez si ». -questions rhétoriques: « ce langage vous étonne, n'est-il pas vrai ? », « que me proposez-vous ? ». On peut donc voir que Valmont reprend le ton de la conversation orale que Mme de Merteuil avait utilisé dans la lettre II pour lui présenter son projet. 2. Le Vicomte refuse le projet

convaincre. Ce n'est pas la vérité qui les préoccupe ; mais, la manière dont on peut paralyser l'esprit critique d'autrui pour le faire tomber sous le charme de la persuasion. Indifférent à la vérité parce qu'il n'y croit pas, le Sophiste considère le langage comme instrument de pouvoir pour dominer autrui. B) « Aller au Vrai de toute son âme » : le chemin difficile vers la Vérité Pour Platon, nous naissons ignorants et nous tenons pour vrai ce que nous apprenons des autres et de nous-mêmes. Voilà ce

communication est bidirectionnelle. il y a toujours une régulation que l’on appelle étroaction. Un message entraîne toujours une réaction dont l’émetteur tient ompte. LES ELEMENTS ESSENTIELS DE LA COMMUNICATION • La perception • L’interprétation • Le langage LA PERCEPTION 'homme a souvent tendance à penser qu'il est actif ou inactif dans une situation de communication : - Actif : Quand il envoie des messages, (quand il parle, fait des gestes) - Passif : Quand il écoute, regarde, ressent. (Situation

Personnage de théâtre défini par sa parlure, et c’est dans les dialogues que se confrontent ces parlures. Ici, y a-t-il deux langages qui diffèrent intégralement ? Originalité de la scène tient à un lissage des disparités et une mise en concordance. Les deux personnages parlent presque de la même façon = dialogue possible. Il faut analyser la composition de la scène à travers le langage : tout se situe au niveau affectif (exclamations, interros, silences), scène de baisers et de sentiments : progression

De votre bouche, ô ciel ! puis-je l'apprendre ? Vous-même sans frémir, avez-vous pu l'entendre ? Songez-vous dans quel sang vous allez vous baigner ? Néron dans tous les coeurs est-il las de régner ! Que dira-t-on de vous ? Quelle est votre pensée ? NERON Quoi ! toujours enchaîné de ma gloire passée, J'aurai devant les yeux je ne sais quel amour Que le hasard nous donne et nous ôte en un jour ? Soumis à tous leurs voeux, à mes désirs contraire, Suis-je leur empereur seulement pour

l’action trouve une résolution. L’extrait est important car du résultat de l’entretien entre Dorante et Silvia dépend l’issue heureuse de la pièce. Dorante a joué franc jeu puisqu’il a révélé son identité à Silvia, mais il est trop jaloux de Mario, qu’il pense amoureux de Silvia, pour comprendre véritablement les sentiments de la jeune fille. L’extrait montre une situation de désordre dans les esprits. On peut qualifier le dépit amoureux où les personnages sont dans une réelle souffrance. I La souffrance