Le Lion Dans Les Fables

Poetique de l'allegorie dans les Fables de La FontainePOÉTIQUE DE L'ALLÉGORIE DANS LES FABLES DE LA FONTAINE Alain Génetiot Presses Universitaires de France | « Revue d'histoire littéraire de la France » 2012/2 Vol. 112 | pages 315 à 334 ISSN 0035-2411 ISBN 9782130593829 DOI 10.3917/rhlf.122.0315 Article disponible en ligne à l'adresse : -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- https://www.cairn.info/revue-d-histoire-litteraire-de-la-france-2012-2-page-315

qui amène à se demander Comment La Fontaine à travers ces fables présente-t-il la mort et quels attitudes les hommes ont-ils face à elle ? Pour répondre à cette question nous verrons dans un premier temps comment est présenté la mort et les sentiments des hommes face à elle, ensuite nous nous pencherons sur la réflexion personnelle du fabuliste et son avis sur le sujet, enfin nous regarderons l'ironie et la moralité qui se dégage des fables. Dans un premier temps La Fontaine

essentiellement les Fables. On le compare alors à Esope. Il s'inspire des fables de ce dernier pour écrire une partie des siennes, publiées en douze livres de 1668 à 1693.  XVI è s. Classicisme - Règne de Louis XIV Faillite de la compagnie des Indes Les fables de LF s'inscrivent dans le courant moraliste qui trouve son apogée en France dans le seconde partir de XVII°. Ce que dénoncent alors les auteurs moralistes comme La bruyère est l'égoïsme de grand du XVIIe. Dans la cour du lion, (fable du livre

| |COURT |Parlant des fabulistes : |  | | |  |Les fables sont courtes et évitent les détails | | |« Tous ont fui l'ornement et le trop d'étendue. |inutiles (et donc, sous-entendu, ennuyeux). Brièveté | | |On ne voit point chez eux de parole

FONTAINE, introduction au livre I des Fables). « Les Fables ne sont pas ce qu’elles semblent être. / Le plus simple animal nous y tient lieu de Maître. / Une Morale nue apporte de l’ennui ; / Le conte fait passer le précepte avec lui. / En ces sortes de feinte il faut instruire et plaire, / Et conter pour conter me semble peu d’affaire. » (LA FONTAINE, Fables, VI, 1-2, « Le pâtre et le lion / Le lion et le chasseur »). « Tout cela se rencontre aux fables que nous devons à Ésope. L’apparence

de vous quelque souci. Ayant parlé de cette sorte Le nouveau Saint ferma sa porte. Qui désignai-je, à votre avis, Par ce Rat si peu secourable ? Un Moine ? Non, mais un Dervis : Je suppose qu'un Moine est toujours charitable. Jean de La Fontaine, Fables “Les deux coqs” Introduction:Lʼhistoire se passe dans une basse cour,deux coqs sʼaffrontent. Lʼun gagne et remporte la poule. La fontaine est inspirée dʼ ʼEsope. Cʼest une fable qui oppose 2 coqs à une querelle de basse cour.Le vainqueur se vantent

La Fable Compétences : - Comprendre la visée argumentative d’un texte (son objectif, son destinateur, son objet…) ; comprendre pourquoi La fontaine a écrit ses fables… - Réécrire une fable - Comprendre un texte littéraire - Opérer une recherche documentaire - Dire et interpréter une fable Objectifs : - Classer différentes espèces de récits, les observer, les comparer. - Identifier les traits caractéristiques d’un genre et les repérer. - Reproduire

de la lionne de La Fontaine Introduction: Les obsèques de la lionne (1678). La Fontaine utilise des sources des auteurs anciens. Il s'inspire notamment du fabuliste Esope ainsi que de Phèdre, Pilpey ou Abstimius --> 200 fables en latin. Pour cette fable, La Fontaine s'inspire d'Abstimius. Il s'affirme comme un scénariste du monde de la cour. Moment important --> obsèques. Sous l'apparence animale, La Fontaine ne craint pas la cour. Ici, le lion représente Louis XIV. Dans ses fables, les animaux

FICHE N°1 « Les animaux malades de de la Peste » Introduction : Jean de la Fontaine (1621-1695), il connait rapidement le succès avec ses contes et ses fables. Connu surtout pour ses fables, il a en réalité pratiqué tous les genres littéraires. Concernant l’œuvre il faut savoir que au XVIIe siècles la fable se réduisait à une brève anecdote, plutôt austère. La Fontaine va ressusciter ce genre, en l’étoffant et en l’animant pour qu’il prenne l’allure d’une petite comédie. Ici le texte, première

celui où s’étendent et se multiplient les relations d’Émile avec le monde, de façon à développer les sens, et à habituer l’enfant à procéder, à partir des données sensibles, à des déductions. Le thème de l’extrait est la critique de l’utilisation des Fables afin d’éduquer les enfants : cette utilisation, selon Rousseau, une visée pédagogique négative. Il serait donc intéressant d’étudier sa thèse et les différents arguments proposés par le philosophe des Lumières. Tout d’abord Rousseau critique au