Le Lion Et Le Renard

moitié homme et moitié cheval. M. suggère peut-être ainsi que l’idéalisme politique de la tradition philosophique n’était qu’une façade. §3 : les deux manières d’user de la bête : le lion et le renard 1) M. précise à l’aide d’une nouvelle métaphore ce qu’est « user de la bête » C’est se montrer tantôt lion, tantôt renard, i.e., faire usage tantôt de la force, tantôt de la ruse. Dans ce chap, M. insiste sur la ruse, la ruse portée à sa forme extrême : l’infidélité à la parole donnée, mais une infidélité

l’hypocrisie, et de la force. - Chacun y est berné par les plus malins. Exemples : Le renard, « vieux routier et bon politique » (« le Lion ») se charge le plus souvent du rôle de trompeur pour ainsi dire « professionnel » : un fois sorti du puits, il laisse le bouc au fond, il vole son fromage au corbeau et cela en toute impunité, puisque, son forfait commis, il retourne à ses « affaires ».  Le lion use sans obstacle de sa force et quand bien même on s’aille contre lui, il triomphe. -Au fond

moment de la réception de l’ouvrage  - Lecture de la liste des titres des fables du recueil. Faire remarquer : ➢ Qu’ils comportent, le plus souvent, les noms des personnages ; ➢ Que ces personnages sont souvent des animaux (le loup, le renard et l’âne sont les plus fréquents dans le recueil) ; ➢ Que ces personnages, s’ils sont humains, sont souvent désignés par leur métier ou par leur lien de parenté ; - Projeter quelques illustrations (sauf celle des 2 fables exploitées si après) et

point" ( vers 23 ). "La Génisse, la Chèvre et la Brebis, en société avec le Lion" fut publiée la même année que "Le Loup et l'Agneau". D'ailleurs, tout comme pour un grand nombre de ses fables, Jean de la Fontaine s'est ici inspiré d'un texte de Phèdre. Cette fable est assez similaire à la précédente. En effet, les mêmes classes sociales y sont représentées. Le lion tient le rôle d'un seigneur "Avec un fier lion, Seigneur du voisinage" ( vers 2 ) ; et les trois autres personnages, la génisse

pensées et La Fontaine dit donc que les animaux ont une âme mais qui est différente de celle des humains. Il construit son argumentation en fournissant quatre exemples (le cerf, la perdrix, les castors et les boubaks) et une fable : Les deux rats, le renard et l'oeuf. Pour La Fontaine, les animaux ont une mémoire qui fait qu'ils se souviennent du passé et c'est en cela qu'ils sont intelligents. Pour l'âme, La Fontaine classe deux catégories : l'âme matérielle et mortelle et l'autre immatérielle et immortelle

| |3e § Les deux manières d’user de la bête : le lion et le renard | |a) M. précise à l’aide d’une nouvelle métaphore ce qu’est " user de la bête " | |C’est se montrer tantôt lion, tantôt renard, i.e., faire usage tantôt de la force, tantôt de la ruse. Dans ce chap, M. insiste sur la | |ruse, la ruse portée

politique doit développer deux “vertus”/ qualités pour faire face aux circonstances : “ Le lion ne se défend pas des pièges, le renard ne se défend pas des loups. Il faut donc être renard pour connaître les pièges et lion pour effrayer les loups”. Le Prince, Chapitre XVIII => Le Prince ne doit pas craindre d'utiliser la violence (lion) et la ruse (renard) pour s’emparer du pouvoir et le conserver. => Il doit y avoir un usage calculé de la force

France au XVII siècle. La mise en scène de la fable semble un tribunal des animaux, où chacun doit se laver de tous soupçons << Qu’il est bon que chacun s’accuse ainsi que moi>>(V.31). Les rôles se distribuent : Le lion, étant le roi, édicte la sentence, le renard fait office d’avocat de la défense, le loup rappelle un avocat général qui exécute la sentence (éditée par le roi) pour l’accusé rendu coupable. Tout au long de la fable, les lexiques de la justice <<Justice>> (V.32)

: « crimes », « pêchés », « offenses », « se sacrifier », « coupable », « s’accuse », « punir », peste rejeté au vers 4. Ennemi serait envoyé par Dieu pour détruire tout le monde suite aux « crimes »… Transition : ​Tragédie Sophocle, Œdipe. Lion allusion en évoquant dénouement bouc émissaire. ​C) Qui aboutit au sacrifice d’un bouc émissaire ​L’âne avoue au dénouement ses fautes avec naïveté : il est le nouveau bouc émissaire. ​Sacrifice non voulu et mise à mort d’un innocent qu’on doit

guerre. Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés : On n'en voyait point d'occupés À chercher le soutien d'une mourante vie ; Nul mets n'excitait leur envie ; Ni loups ni renards n'épiaient La douce et l'innocente proie ; Les tourterelles se fuyaient : Plus d’amour, partant plus de joie. Le Lion tint conseil et dit : « Mes chers amis, Je crois que le Ciel a permis Pour nos péchés cette infortune. Que le plus coupable de nous Se sacrifie aux traits du céleste courroux ; Peut-être