Le Loup Garou

univers (ch 30 & 32). Cette suite d’exploits est une parodie de l’épopée et du roman d’aventures, avec tous leurs lieux communs, affrontement du champion Loup Garou(ch 19), descente aux Enfers.. Ce roman de formation où se manifeste l’importance de l’enfance et du père est centré sur un personnage qui a une dimension Symbolique : face à Loup Garou, Pantagruel est le champion de Dieu. Mais par-delà cette grande épopée, des contes viennent se greffer au récit, si bien qu’on ne sait plus trop où on en

serait trop long car il est trop complexe. Sganarelle ne trouve pas les mots exacts pour définir son maitre il emploi plusieurs mots presque synonymes «  Un enragé, un chien, un diable, un Turc, un hérétique, qui ne croit ni ciel, ni Enfer, ni loup-garou, qui passe cette vie en véritable bête brute, un pourceau d’Épicure, un vrai Sardanapale ». Cela rajoute de la complexité dans le personnage de Dom Juan. La tirade de Sganarelle est très longue, ce qui accentue le fait qu’il y a beaucoup de choses

disparaît chaque semaine. L'homme avait un secret: chaque semaine il devenait un bisclavret. C'est quoi un bisclavret? Cela ne peut pas être confondu avec un loup-garou: une bête méchante qui dévore des gens et erre dans les forêts. Un bisclavret par contre, n'est pas méchant. Aspect important est qu'il change un fois par semaine en loup pour plusieurs jours, et qu'il peut seulement rentre dans son propre corps quand il se rhabille. Donc, la femme devenait de plus en plus moins heureux et

surpris et change de couleur...". En revanche il ne nous impressionne pas car il ne sait pas de quoi il parle. 2) Image de Sga auprès du public. Sga change d'attitude à la fin de la scène → décalage entre ce qu'il est et le personnage qu'il joue. "loup-garou" "moine bourru" => milieu social de Sga trahi, milieu populaire, croyances étranges. 3) Incertitude à propos des paroles de Sga. Il décrit DJ de façon négative alors qu'il n'est pas sûr, "il ne m'a point entretenu". Il n'a pas de justification

évocation de la divinité (Dieu,Ciel) et de son courroux « le Ciel punit tôt ou tard les impies ». Malgré cela Sganarelle fait un discrédit de la religion dans l'Acte I scène 1 en mettant « Ciel » et « loup-garou » sur le même plan dans sa réplique l.59 « ... qui ne croit ni Ciel, ni enfer, ni loup-garou ». De plus, il est encore plus superstitieux que croyant dans l'Acte III scène 1, lorsqu'il dit l.75-76 « car il n'y a rien de plus vrai que le Moine bourru », le Moine bourru est un fantôme qui apparaissait

négatif de son maître, il va insister sur ses défauts. On trouve une énumération de termes péjoratifs. « Le plus grand scélérat que la terre ait jamais porté, un enragé, un chien, un diable, un Turc, un hérétique, qui ne croit ni Ciel, ni Enfer, ni loup-garou, qui passe cette vie en véritable bête brute, un pourceau d’Epicure, un vrai Sardanapale, qui ferme l’oreille à toutes les remontrances qu’on lui peut faire, et traite de billevesées tout ce que nous croyons » L8-14 -On a des difficultés à cerner

et une seule qui hurle dans les bois la nuit. Le loup est le carnivore incarné et il est aussi rusé qu'il est feroçe; une fois qu'il a tâté de la chair humaine, rien ne la peut remplacer. La nuit, les yeux des loups brillent comme des flammes de bougies, jaunâtres, rougeâtres, mais c'est parce que la pupille de leurs yeux s'engraisse d'obscurité et capte la lumière de votre lanterne pour vous la renvoyer -rouge comme danger; si les yeux d'un loup reflètent le seul clair de lune, ils brillent alors

 Prologue Les lycanthropes, le plus souvent appelé loup-garou sont selon la mythologie grecque : des hommes qui se métamorphosent en loup et qui mangent les hommes. Ils habitent généralement les forêts plus précisément en Europe. Alors qu’au Japon, ce n’est pas les loups garous qui peuplent cet archipel mais les kitsunes, ces renards souvent associés à Inari la divinité shintoïste du Riz. Le kitsune est connu pour avoir neuf queues et on l’associe aux treize éléments -Vent

la religion. Emploi de l’énumération « qui ne croit ni ciel, (allégorie) ni Saint, ni Dieu, ni loup-garou ». La reprise anaphorique de la négation Ni met d’avantage en relief l’absence totale de croyances/ valeurs d’insistance. Indifférence absolue vis-à-vis de la religion et des croyances. -Emploi du registre comique car Sganarelle met sur le même plan les croyances et les superstitions « Dieu/loup garou ». Donc rappel des origines populaires du valet. -Il est comparé à un « hérétique » ce qui renforce

de Sganarelle, dans la scène 1, est un blâme. L’impie Sganarelle est d’abord choqué par l’impiété de son maître. Dom Juan n’a ni religion ni superstition : il ne « croit ni Ciel, ni enfer, ni loup garou ». D’après les croyances populaires, le  «  loup garou » est un homme qui la nuit devient loup. De ce point de vue, Dom Juan est ce qu’on appelle au XVII siècle un libertin, au sens d’abord intellectuel : c’est-à-dire un homme qui ne reconnaît aucune autorité étrangère et supérieure à celle de