Le Malin Génie Descartes

comme un outil momentané. En effet, il ne faut plus envisager le doute comme un moyen de prouver toute relativité des choses, mais au contraire utiliser le doute comme un outil momentané, comme une méthode qui permet d’accéder à la connaissance. Descartes ne nie pas l’existence de la vérité, mais cherche à la garantir contre toutes les incertitudes qui peuvent l’affaiblir. Certes, le doute établit que toutes connaissances que l’on peut avoir sont fausses mais c’est aussi el moyen de sortir définitivement

dite raison sont difficilement perceptibles ici ! Dernièrement, on peut noter que la raison n’est pas fiable. Descartes nous le disait déjà : après avoir récusé le rôle et la fiabilité des sens, il s’en est pris à la raison. On voit que celle-ci n’est pas infaillible. Par exemple, je peux me tromper dans une opération mathématique. Selon Descartes, c’est là l’œuvre du Malin Génie… Pour rester dans le même ordre d’idées, prenons le domaine de la science, qui exerce véritablement son empire de

Chapitre 1 : la conscience comme commencement. Introduction René Descartes est celui qui va révolutionner la philosophie. Il est en rupture avec la philosophie aristotélicienne issue de la théologie médiévale. En effet, à partir du XIIe siècle, le théologie catholique sous l'influence musulmane va construire toute une école (la scolastique) en récupérant la pensée d'Aristote, ses concepts et ses catégories. C'est notamment vrai dans la physique. Mais à partir du XVIe siècle, et surtout au tournant

Le mathématisme cartésien. Le programme d’une refondation de la science. Descartes a jugé nécessaire d’entreprendre une réforme, tout à la fois, de la science et de la philosophie – qui pour lui ne font qu’un –, en leur donnant une méthode qui s’oppose à la manière dont les pratiquait la scolastique d’inspiration aristotélicienne, telle qu’elle était devenue à son époque. Celle-ci, développée par les théologiens du Moyen Âge, fondait sa pratique sur la logique d’Aristote, et notamment sur

mathématisation de la connaissance. La nature est devenue une matière susceptible d'une mathématisation totale. La nature est une étendue inerte « Res extensa » qui est mise en relation avec la pensée « Res Cogitaus » par R.Descartes (1596-1650). Descartes ne voulait pas publier ses découvertes car Galilée a été condamné à la rétractation par Rome à l'issue d'un procès long et houleux. B/ Le système des 4 causes d'Aristote Prenons l'exemple de la statue en marbre d'Apollon. Cause 1ère : la

la philosophie et la religion ; les conséquences vont avoir de l’importance : le droit n’existe pas, il n’y a que des lois, construites par les hommes, qui sont donc susceptibles d’être changées. donc les rapports sociaux peuvent changer Descartes (1596 – 1650) a voyagé de nombreuses années à travers l’Europe et y a constaté la variété, souvent contradictoire, des opinions et des savoirs. Son projet est de savoir s’il existe quelque chose dont on peut être sûr, à l’image des certitudes mathématiques

2ndes Méditations Métaphysiques, Descartes défend que même si un malin-génie, un Dieu trompeur s’évertue à me tromper sans cesse et à se jouer de moi, il est tout du mois certain que je suis. Car comment être trompé si je ne suis pas. Même si je suis trompé de cette manière (”doute hyperbolique”), je dois nécessairement exister pour cela. “Je suis, j’existe” est nécessairement vrai. Il y a donc une saisie du moi et de son existence. Dans la suite de ce texte de Descartes, où il cherche ce qu’il est (après

peut considérer que les formes de connaissances issues de la perception sont incertaines, mais pourrait-on s’en passez comme source de connaissance ? Plan : 1. Nos sens peuvent nous trompez, on ne peut se fier à eux. a. Descartes et l’argument du « malin génie ». Le monde réel n’est connu que par la raison, le monde sensible est illusoire. Je ne peux avoir une connaissance claire et assurée du monde que par mon entendement. De plus ce monde sensible peut aliéner l’entendement (passions

de la conscience va établir cette dernière en fondement de la pensée philosophique, en source de toute connaissance. L’innovateur de cette révolution philosophique est Descartes avec le  célèbre cogito cartésien « Je suis, j’existe » « Je pense donc je suis » issue des Méditation Métaphysique.   Ce que nous apprends ici Descartes, c’est que celui qui pense a toujours la certitude d’exister, d’être une chose pensante. Nos représentations des choses extérieures sont toujours incertaines, toujours susceptibles

la raison, l'homme agit par un jugement libre qui le rend capable de diversifier son action. 1) La théorie cartésienne : liberté et volonté Nous connaissons la théorie cartésienne dite du « libre arbitre », ou liberté de la volonté. Selon Descartes notre volonté est libre, au point que nous pouvons choisir dans l’indifférence la plus totale ; et cependant cette liberté ne vaut que lorsque nous adhérons à l’évidence, à la vérité des idées claires et distinctes. Comment expliquer ce paradoxe