Le Malin Génie Descartes

« Rien de plus misérable que l’homme qui tourne autour de tout, qui scrute, comme on dit, « les profondeurs de la terre », qui cherche à deviner ce qui se passe dans les âmes d’autrui, et qui ne sent pas qu’il lui suffit d’être en face du seul génie qui réside en lui, et de l’honorer d’un culte sincère. » Marc Aurèle, Pensées pour moi-même. La philosophie, on le sait, est né en Grèce. Les Grecs ont soulevé des problèmes fondamentaux de la pensée qui, plus de 2000 ans après

pense. Je sais ce que je pense à chaque instant. Par exemple, je pense à une idée, je peux tout à fait pendre conscience de penser à cette idée sans en avoir la connaissance . Une pensée consciente peut être fausse ou contradictoire. Par exemple Descartes, dans les Méditations Métaphysiques, cherche à montrer par un doute méthodique (dans lequel il remet en cause tout ce qui est "acquis") ,que la conscience de soi peut être considérée comme une réalité. Pour ce faire, il se force à considérer comme

tous les événements de la vie psychique ? La question est donc celle du rapport entre la multiplicité de nos perceptions et de nos idées et, d’autre part, une possible unité, une éventuelle unification sous un moi frappé du sceau de l’identité. Descartes posait une telle identité personnelle avec l’existence assurée du cogito (Cf. le « je pense donc je suis » de la quatrième partie du Discours de la méthode). Hume, au contraire, répond par la négative : le moi n’existe pas. L’homme n’est, en dernière

fait, la perception ne nous permet aucune connaissance certaine, mais au contraire, nous amène au doute. C'est de là que vient le "doute méthodique" de Descartes. En effet, celui-ci, dans son "Discours de la Méthode" rejette tout d'abord les sens, capables de nous tromper comme le montre l'exemple précédent, mais aussi la pensée et la raison. Descartes décide, à travers cette méthode hyperbolique et radicale, d'écarter tout ce qui peut prêter à l'incertitude, tout ce qui nous semble être vrai, sans

fallacieux, et que la quête de la vérité est dès lors totalement vaine? 1- Le problème du doute radical. Dans les Méditations Métaphysiques, Descartes entreprend de réfuter le scepticisme radical, et de montrer que l'esprit humain (même s'il lui arrive de se tromper lorsqu'il use mal de ses facultés...) est bien armé pour la quête de la vérité. Descartes est non seulement un métaphysicien, mais aussi un mathématicien, un physicien, un astronome et un biologiste très impliqué dans la refonte des

contact avec la réalité par l'intermédiaire d'un organe sensoriel précis. C'est ainsi que l'on peut s'attendre à ce que toute connaissance soit fournie par cette expérience sensible, et donc effectuée par les sens. Mais la supposition d'un malin génie par Descartes pourrait totalement nous tromper sur la réalité du monde : « Je penserais que le ciel, l'air, la terre, les couleurs, les figures, les sons et toutes les choses extérieurs que nous voyons ne sont que des illusions et tromperies ». Cette position

fragilité et son manque de moyens matériels et intellectuels pour faire face au danger. Le premier but de l’apprentissage technique n’a pas été de servir l’humanité, mas de lui donner un pouvoir sans conteste sur la nature. C’est la pensée connue de Descartes dans son Discours de la méthode lorsqu’il parle de devenir « comme maître et possesseur de la nature. » Même si son interprétation est trop rapide et fausse dans la plupart des cas, elle peut correspondre à un certain stade

biait par lequel ce que je pense devient possible. Tous les êtres humains ont la capacité de penser donc expérience universelle. Mais expérience individuelle car c’est moi qui pense, sent… Le projet cartésien ou la découverte du sujet : René Descartes : français, XVIIe, a étudié philosophie sciences, grecque > école jésuite donc croyant. Véritable connaissance de soi = douter de tout pour voir la seule chose qui résiste au doute. Texte : Extrait de Méditations métaphysiques : En quoi

les plus raisonnables provient de cette volonté de tout reprendre jusqu’au fondement : comme chez Descartes, le doute se veut total – pas seulement une suspicion des sens ou des représentations dues à la confusion tjrs possible entre une perception effective et une hallucination – et pour cela il doit ébranler toute certitude, y compris celle des mathématiques. Descartes forge l’hypothèse du « malin génie » qui tromperait l’esprit à chaque instant. C’est donc un doute volontaire, mené par une pensée

critiqué pour son analyse uniquement rationnelle, manquant de fantaisie et de créativité. Quelle image est la bonne ? Qu’est-ce qu’on s’ennuie à l’école ! Au collège de la Flèche, Descartes était un élève brillant, mais il s’ennuyait en cours. La pensée d’Aristote, la physique antique y faisait alors autorité. Descartes ne voit pas grand intérêt dans cet enseignement répétitif. La méthode lui parait aussi bien discutable : il ne s’agit que de dogmes, d’opinions non démontrées, qui donnent lieu à des