Le Manteau Maupassant

femme ou bien plusieurs personnes, le participe passé qui s’y rapporte s’accorde généralement, en genre et en nombre, avec le nom déterminé que l’esprit aperçoit sous l’indéterminé on. » Il donne ensuite plusieurs exemples d’auteurs (Flaubert, Maupassant, Montherlant, Druon) ayant contrevenu à la « règle » ! Dans ce manuel, on trouve donc des prescriptions uniquement pour l’écrit, mais aussi des remarques sur l’évolution des usages. Il est dommage que l’on n’en ait retenu que le premier aspect

Sicle P. 82 Chateaubriand P. 84 Hugo P. 87 Vigny P. 94 Musset P. 96 Lamartine P. 101 Stendhal P. 103 Balzac P. 107 Flaubert P. 115 Maupassant P. 118 Zola P. 125 Baudelaire P. 132 Rimbaud P. 135 Verlaine P. 138 XXme Sicle P. 141 Proust P. 142 Saint-Exupry

où le mal personnifié s’était installé entre nous, dans nos maisons et dans nos cœurs. La réalité aussi amère que pénible reprenait le dessus et je ne rêvais plus, je ne voyais plus cette petite fille qui sautillait à la corde, enveloppée dans son manteau en flanelle rouge et ses gants verts.” Ainsi, la narratrice, témoin d’une société, script d’une réalité accablante pleine de souffrances, de tourments et de doutes, trouve dans l’écriture un refuge dans lequel elle se rend pour y trouver paix et

textes qui rapportent des histoires. L’étude de textes et d’images La séquence s’organise donc en deux temps : l’approfondissement de la notion de narrateur avec le cas, nouveau pour les élèves, du récit encadré (avec un extrait de la nouvelle de Maupassant La Peur), puis la question du point de vue. Celle-ci trouve elle-même un approfondissement avec l’exemple d’un récit où la variation des points de vue est nette et significative (Les Cadeaux inutiles). Pour l’étude des points de vue et de leur implication

theatre Symbolist theatre Melodrama Conclusion The novel 1800–30 The ‘personal’ novel Mainstream fiction Romantic fiction to 1830 1830–48 The roman libertin Colonial fiction Foreign imports Stendhal Balzac Mérimée Sand 1848–90 The Goncourts Flaubert Zola Maupassant The retreat from Naturalism 1890–1914 Les psychologues Le roman de l’enfance Decadents Le roman de moeurs Short fiction Conclusion The roman feuilleton and the growth of popular fiction 1836–48 1848–70 1870–1900 1900–20 Conclusion xiv 6 CONTENTS

Platon, aux essais de Lavelle, Gaston Berger, et à tout un rayon de livres sur la pensée humaniste et chrétienne… Le rayon d’en face est réservé à la bonne littérature française classique et contemporaine : des romans de Pierre Loti, Anatole France, Maupassant, Fournier, Romains, Camus, Sartre, Guy des Cars (surtout Guy, qui, à lui tout seul, a un rayon qui s’étale sur deux mètres ; ses livres sont tellement demandés qu’on les trouve souvent en deux exemplaires : eh oui ! que ne ferait-on pas pour la

Platon, aux essais de Lavelle, Gaston Berger, et à tout un rayon de livres sur la pensée humaniste et chrétienne… Le rayon d’en face est réservé à la bonne littérature française classique et contemporaine : des romans de Pierre Loti, Anatole France, Maupassant, Fournier, Romains, Camus, Sartre, Guy des Cars (surtout Guy, qui, à lui tout seul, a un rayon qui s’étale sur deux mètres ; ses livres sont tellement demandés qu’on les trouve souvent en deux exemplaires : eh oui ! que ne ferait-on pas pour la

surgit, à la quatrième strophe, l’évocation du passé, l’exacerbation du désir est à son comble et le futur appelé sous le coup d’une émotion sensuelle très forte : « Que Dieu me laisse encore vivre assez pour que j’aie [un jour] mes mains sous son manteau. » Chez Gace Brulé, le souvenir exacerbe également le désir, qui semble pourtant ne jamais devoir atteindre l’assouvissement : «... mais elle n’aura jamais pitié de moi. » 3. La « reverdie » et les « losangiers » Dans les deux poèmes, l’évocation

la souffrance, mais aussi la perte d’identité par la blancheur qui efface toute marque distinctive de son corps : les yeux, les cheveux, la bouche, le nez, etc. sont comme gommés. L’individu fait table rase de tout son être : sur un porte-manteau à l’entête significative, il suspend d’un côté sa peau - symbole de son vrai moi souvent caché -, de l’autre, ses vêtements avec ses chaussures placées au-dessous - symbole de son moi social souvent inauthentique. L’enjeu pour Annie Ernaux

recueille furtivement ce qui se dit, et il se retire si on le regarde. Il n’occupe point de lieu, il ne tient point de place ; il va les épaules serrées, le chapeau abaissé sur les yeux pour n’être point vu ; il se replie et se renferme dans son manteau ; il n’y a point de rues ni de galeries si embarrassées et si remplies de monde, où il ne trouve moyen de passer sans effort et de se couler sans être aperçu. Si on le prie de s’asseoir, il se met à peine sur le bord d’un siège ; il parle bas dans