Le Meilleur Des Mondes Schéma Narratif

des techniques de la narration. • Étudier la structure narrative de l’œuvre. • Étudier la thématique de l’écriture voltairienne. • Étudier la spécificité argumentative de Voltaire • Produire un conte à partir d’un schéma narratif. • Lire un poème libre : poésie engagée • Lire un poème en prose. SEQUENCES DIDACTIQUES DU MODULE : CANDIDE |SEQUENCES |MATIERES |ACTIVTES PEDAGOGIQUES(CONTENUS) |TACHES A REALISER

références culturelles du lecteur mais qui laisse entrevoir un réalisme discret et efficace. Les formules traditionnelles Formule traditionnelle d’ouverture du conte : « Il y avait » ; icelui, forme archaïque de celui (langage vieilli comme le genre narratif lui-même, presque ancestral) + les tendances langagières : superlatifs, comme « les mœurs les plus douces »/ « l’esprit le plus simple »/ « le plus beaux des châteaux »/ « la meilleure des baronnes possibles » : monde manichéen = repères simples ;

Fables ou les apologues, qui sont des récits plaisants et divertissants qui ont pour but de délivrer une leçon de morale. Dans Candide, Voltaire cherche à s’attaquer à la thèse de Leibniz, laquelle énonçant que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Il va ainsi la mettre à l’épreuve en faisant sortir son protagoniste, Candide, de son château utopique de Thunder-ten-tronckh pour qu’il puisse affronter le monde réel. À travers ce conte philosophique, Le personnage principal va voyager et

structure narrative. Dès les premières lignes, le lecteur a l'impression d'entrer dans l'univers merveilleux des contes avec la formule « Il y avait en Westphalie ». Le texte suite ensuite le schéma narratif caractéristiques des contes. L'histoire commence dans le plus beau des châteaux, et le meilleur des mondes possibles, où il règne la joie et l'harmonie, en famille. C'est la situation initiale. Et puis, interviennent l'interdiction et la transgression. L'interdiction est représentée de manière implicite

des termes vagues comme la maison qualifiée par l’adjectif « jolie » ou les jardins qualifiés par l’adjectif « charmants ». La temporalité est imprécise avec des termes comme « un jour », « le même jour ». On a une histoire complète avec un schéma narratif très simple : * une situation initiale (ligne 1 à 7) pour présenter les personnages ; * un élément perturbateur (ligne 8 à 34) avec le discours du Bramin ; * des péripéties avec la rencontre avec la vieille (ligne 38 à 44), les réflexions

véhément que sa maitresse, pour laquelle il éprouvait beaucoup d'admiration, Émilie du Châtelet (morte 10 ans plus tôt, en 1749) était une leibnizienne convaincue. Pour Leibniz, Dieu est parfait, le monde ne peut pas l'être mais Dieu l'a créé le meilleur possible. Le mal existe ponctuellement, mais il est compensé ailleurs par un bien infiniment grand3. De plus, selon Leibniz, rien n'arrive sans qu'il n'y ait à cela une cause nécessaire4. Cette croyance est ce que l'on appelle l'optimisme leibnizien

en pleine crise industrielle. Zola s’y montre extrêmement précis dans sa description de la vie quotidienne, de la pénibilité du labeur, des conditions de vie des mineurs et de leurs souffrances. Du point de vue de la fiction, il a reproduit les schémas de pouvoir et de rivalités entre la Compagnie, les mineurs et entre ces derniers eux-mêmes ; géographiquement, les mines du Nord sont utilisées comme autant d’espaces symboliques et réels. Corons, fosses, autant de trajets représentatifs de la société

Providence, établie par Dieu. Leibniz = Tente de rendre compatible l'existence de Mal qui explique l'absurdité du sort de certains et la cohérence de l'univers. Univers forcement mauvais car dégrade la perfection divine mais néanmoins le « meilleur des mondes » car créé par Dieu. - Adoption de l'optimisme de Leibniz, on a le « tout est bien qui finit bien » à la fin du conte. - Détermination de la part de liberté humaine : mise en avant du déterminisme des Lumières selon lequel l'ordre des choses

malheurs de C. et la réalité des douceurs sans aucun rapport « manger des cédrats confits et des pistaches ». Son refrain est toujours le même, identique à celui qu’il a assené tout au long du texte. « Tous les événements sont enchainés dans le meilleur des mondes possibles » cf phrase de l’incipit. L’harmonie universelle intervient par le biais d’un ensemble d’aventures malheureuses nécessaires entrant dans un système de causalité. « car » On y voit la logique d’une volonté supérieure. V. dénonce ainsi

philosophie au centre de ce microcosme et sa clôture même fait de cette philosophie la seule explication du monde connue, donc valable pour les habitants du château : « Il prouvait admirablement qu’il n’y a point d’effets sans causes, et que dans ce meilleur des mondes possibles, le château de monseigneur le baron était le plus beaux des châteaux…». On peut lire en filigrane dans cette description, une image du paradis qui sera confirmée par l’exclusion de Candide. III.L’ironie Si dans un premier temps