Le Mensonge Et Kant

hommes deviennent capables de rejoindre un idéal d’universalité. Ils sont capables d’établir une loi universelle par leur propre volonté ou d’adopter des maximes qui sont valides parce qu’elles le sont pour tous les autres individus rationnels. Selon Kant, dans les Fondements de la métaphysique des mœurs, une loi moralement juste ou correcte doit être capable de résister à l’épreuve d’universalisation. Elle se présente sous la forme d’un impératif catégorique qui s’énonce ainsi : « Agis uniquement d’après

déclarations (mais dans certaines limites, n’en déplaise à Kant et au rigorisme de sa morale) 2 – la société reposant sur des contrats et une confiance réciproque exige également cette véracité (sauf quand elle menace la vie en commun : dire la vérité à celui qui veut nuire à autrui : B. Constant, ou les petits mensonges du quotidien, la comédie sociale) 3 – la recherche de la vérité est un désir naturel de l’homme, qui fait qu’il condamne le mensonge et qui le pousse à accroître ses connaissances, d’autant

Newton. Ce sont des lois constatives ; elles renvoient à ce qui, en fait, est ou advient dans la nature : « Les lois de la nature, dit Kant, ne traitent que de ce qui arrive » effectivement et universellement. c. Les lois morales, juridiques ou politiques Ces lois sont aussi des principes universels ; mais ils nous disent, non ce qui est, mais ce qui doit être. Kant dit que ce sont « les lois objectives de la liberté, qui expriment ce qui doit arriver ». Ce sont des lois prescriptives, qui énoncent

déclarations ( mais dans certaines limites, n'en déplaise à Kant et au rigorisme de sa morale) B- la société reposant sur des contrats et une confiance réciproque exige également cette véracité ( sauf quand elle menace la vie en commun : dire la vérité à celui qui veut nuire à autrui : B. Constant, ou petits mensonges du quotidien, la comédie sociale) C - la recherche de la vérité est un désir naturel de l'homme, qui fait qu'il condamne le mensonge et qui le pousse à accroître ses connaissances, d'autant

peine ne se calcule pas, le bonheur non plus. Ex de Kant. Metretique qualitative. L’utilitarisme, ex d’une femme spartiate que son fils est mort et que Sparte a gagné : 3a de joie et 2a de peine. Hermès est le dieu qui préside aux échanges, c’est celui qui ne cesse de circuler, dieu des commerçants, des philosophes et des voleurs. C’est celui qui a allumé le premier feu. Personnage ambivalent. Il est le dieu de la vérité et le dieu du mensonge. « Le commerce adoucit les mœurs » Montesquieu. Rapport

quand l'une sait quelque chose que l'autre ignore, une chose qui pourtant concerne cette personne. Dire la vérité est un devoir que l'homme semble, en général, disposé à accomplir parce qu'il est doué d'une conscience morale lui faisant éprouver le mensonge comme une faute. Donc celui qui sait la vérité se trouve devant deux possibilités : dire ce qu'il sait, et suivre sa conscience morale, ou cacher la vérité et mentir pour ne pas dire une vérité dangereuse, désagréable, ou qui va mettre quelqu'un

service de n'importe quelle action ? De fait, la raison ne se contente pas de connaître le réel ou de l'utiliser, elle fixe également des idéaux qui lui donnent des repères moraux pour agir. Telle est du moins la thèse de Kant. 2.3. La Raison pure pratique : la loi morale. Kant distingue en ce sens deux usages possibles de la raison pure : -son usage théorique qui répond à la question que puis-je connaître ? (cf. Critique de la raison pure) -son usage pratique dans il fait état dans la Critique

jamais totalement coïncider avec lui-même. "L'être humain est ce qu'il n'est pas et il n'est pas ce qu'il est." La "foi" accompagne tout sentiment ou tout comportement et aboutit à une certaine automystification. Chaque vie porte son propre mensonge et ce mensonge est une part de vérité. La conscience siège au milieu de deux situations limites invivables : le délire du fou, qui croit fermement tout ce qu'il pense et prend ses rêves pour la réalité, et la lucidité consciente absolue, qui est une situation

dirige. En revanche, le mensonge une insulte pour notre propre personne, puisqu’il remet en cause notre dignité essentielle. Autrement dit, la dignité humaine se donne dans notre capacité à dire la vérité. Et dire la vérité signifie qu’on se respect soi-même. Kant (D’un prétendu droit de mentir par humanité, Flammarion, coll. « GF », 1994, p.97) le confirme en ces termes : « Dire la vérité quelqu’en soient les conséquences, c’est répondre à un devoir moral, alors que le mensonge est un acte qui porte

nécessairement : Obligatoirement, absolument, forcément. conflit : Violente opposition matérielle (conflit social), morale (conflit des devoirs) ou rationnelle (KANT : conflit de la raison avec elle-même) ; contrairement à la concurrence, le conflit suppose divergence de but entre les protagonistes. avec : En compagnie de, en présence de. croyance : Pour Kant, elle peut désigner l'opinion ("croyance qui a conscience d'être insuffisante aussi bien subjectivement qu'objectivement"), la foi ("si la croyance n'est