Le Mercantilisme

En conclusion, la physiocratie, loin d'être une rupture avec le mercantilisme, en est plutôt l'aboutissement et une forme d'unification des théories antérieures. B) Des physio aux classiques La physiocratie, elle, est clairement le chef de file des économistes classiques.

l’organisation scientifique du travail selon laquelle chaque ouvrier est affecté à une tache précise en fonction de ses compétences. On a donc pu observer que le philosophe et économiste Adam Smith a créé une véritable rupture avec les courants du mercantilisme et de la physiocratie de l’époque en faisant apparaitre de nouveaux concepts tels que la main invisible, la division du travail et la spécialisation, mais aussi la théorie des avantages absolus, la théorie du travail commandé et la distinction

étudierons dans un second temps le concret et l’incidence des mesures adoptées par l’Etat en la matière. Vers un intérêt nouveau de l’Etat pour l’agriculture D. L’immobilisme du Premier XVIIIe siècle (1715-1750) Le mercantilisme est une conception économique qui domine en France du début du XVIe siècle jusqu’au milieu du XVIIIe siècle. Colbert en est le principal instigateur, ses successeurs poursuivront sa politique. En 1715 et jusque dans les années 1750, la situation

la phase de colonie comptoir, qui s'écoule de la découverte du territoire jusqu'au gouvernement de Louis XIV. Dans ces années, la colonie n'était qu'un simple débouché économique pour la métropole. Elle était fortement soumise à la politique du mercantilisme, où on prescrit que la colonie ne serve qu'à enrichir la métropole en lui fournissant des matières premières qui sont nécessaires pour faire fonctionner les industries françaises. Cet apport en richesse se traduisait principalement en pêcheries

l’intensification des échanges qui explique la généralisation de l’usage de la monnaie. C’est uniquement la taille du marché qui puisse la limiter la division du travail. A l’époque des politiques protectionnistes et de la pleine gloire du mercantilisme, Adam Smith montre les avantages de la liberté du commerce entre les pays qui sont, en dernier ressort, les mêmes que ceux tirés de l’échange entre des individus. Smith montre que les interventions en faveur des exportations ne conduisent aucunement

ne dispose de ressources naturelles qui lui permettent de produire tout ce qui lui est necessaire. Neanmoins, les premieres theories du commerce international n'expliquent pas celui-ci par cette necessité mais par l'enrichissement. En effet, le mercantilisme pose comme principe que la richesse reside dans l'accumulation de metaux "precieux"(or, argent...) , et donc de la monnaie: La puissance d'une nation est ainsi representée par son stock de metaux precieux. De cette conception erronée de la richesse

ce qu'elle ne produit pas. Mais tous les auteurs ne partagent pas ce point de vue. En effet, certains inclinent leur plaidoyer contre la liberté du commerce. Cf. Jean-Baptiste Colbert, qui a donné son nom à une doctrine, le colbertisme, ou mercantilisme → « Le commerce est une guerre d'argent et le négoce est une autre manière de faire la guerre ». Le système mercantiliste est fondé sur la proposition selon laquelle le commerce mondial est un jeu à somme nulle. En d'autre terme, les excédents

(1616-1688). Le colbertisme permet l’intervention de l’Etat pour favoriser les exportations de la production nationale et limiter les importations de produits étrangers. Le pays s’enrichit alors par une balance commerciale excédentaire. L’esprit du mercantilisme a continué d’exister au travers des siècles. Actuellement, au début du XXI Définition Le Libre-échange  Le libre-échange est la doctrine économique favorable à la libre circulation des marchandises. Cette libre circulation peut s’étendre aux

la classe des marchands, enrichis par ce contexte et la classe des prolétaires vivant de leur travaille uniquement. Naitront alors deux types de réflexion économique suite à une opposition des intellectuels face au dogmatisme de l'Église. Le mercantilisme dont les objectifs sont la richesse et la puissance de l'État, liée à l'enrichissement des marchands. Le premier facteur de croissance est l'abondance en hommes, qui garantirait d'avantage de production en accord avec un salaire bas. Le second

physiocrates sont donc à l'origine duo libéralisme. La physiocratie est l'un des plus importants courants d'idées du XVIIIème siècle. Et cela en dépit d'une période d'existence assez brève (moins de 20 ans) et du fait que, contrairement au mercantilisme, il s’agit d’une école purement française, qui plus est centrée autour d’un seul maître à penser, François QUESNAY (1694-1774), dont la disparition entraîna rapidement le déclin de cette école. Le courant physiocrate apparaît en effet en 1758,