Le Monachisme Carolingien

sont pas des sauvages tels que l'on a voulu faire croire, mais des gens cultivés qui pouvaient faire partie des élites autant que les romains. Royaumes germaniques/Empire carolingiens: une coupure? ∙ Il est tout aussi erroné de tracer une frontière entre la période des royaumes germaniques et les débuts de l’Empire carolingien. Là aussi, la nostalgie de l’antiquité romaine a contribué à hisser la deuxième période au détriment de la première, en supposant qu’il y ait réellement une coupure. ∙ Cela

caractère populaire, sont parfois accompagnés de flûte, voire même de danses. Le pape Grégoire 1er le Grand oblige les pontifes à une réforme codifiant les chants dans le but d’unifier les oeuvres diverses émanant des Eglises grecque, romaine, carolingienne, hispanique, etc... Ce qui se réalisera au cours des VIIIème et IXème siècles. Un grand pas vers l’unité est accompli par Pépin le Bref et son fils Charlemagne, tous les deux admirateurs du chant romain, qu’ils introduisent dans les églises gallo-franques

l’écart de la société pour se rapprocher de Dieu. Le paradoxe est que ces moines ont eu très vite un entourage, entouré d’une communauté. L’évêque de Rome a beaucoup pris modèle sur l’empereur romain. Une nouveauté apparait à l’Eglise, c’est le « monachisme », pour mener une vie plus austère, certains chrétiens vont se retirer dans le désert. On reproche aux chrétiens d’avoir accéléré la chute de l’empire parce qu’à cause d’eux, on cessait de prier les dieux de l’empire. 2e partie : Eclipse, renouveau

le monde, les clercs réguliers sont morts au monde ce qui explique leur statut civil particulier. a) Le monachisme et les origines de l’institution : mortuus mundo, deo vivit. Mort au monde, il vit en D. Le monachisme : le choix de la vie monastique est apparu tôt, dès le IIIe s avec Saint Antoine dans le désert de l’Egypte alors que l’Empire romain est encore chrétien. Le monachisme se répand en Orient et en Occident. Saint Martin fonde un monastère à Tour. Ces premiers mouvements monastiques

(7,55 X 5,25 m ) , 01'1 était visible le sarcopbage, et un petit chœur Cf. l'IIERTEXS, Gerpinnes, pp. 66-67. (2,78 X 2,40 m l , où se trouvait l'autel. 44 Cette explica tion avait déjà été proposée par G. DESPY, Au cœur de l'Oc· cident carolingien, dans Histoire de la Wallonie (ed. L. GE:I'ICOT) . Toulouse, 1973, pp. 103-109 (à la p. 108 et fig. 22) et, auparavant, dans Villes et cam­ pagnes aua: [xe et xe siècles: fea:emple du pays mosan, dans Revue du Nord, L, 1968, pp. 145·168 (à la p

clergé régulier. Ce clergé est constitué de moines. Moines est un mot grec qui veux dire seul, monos. En occident, les moines ne sont pas resté longtemps seul, ils ont alors étaient seuls, ensemble. C'est ce qu'on appelle le monachisme cénobitique. Au sein de ce monachisme il va y avoir le groupe des moines de l'ordre (bénédictin) de saint Benoît. En occident, quand l’empire romain s'effondre, et surtout en Italie, Benoît est un moine qui va fonder un monastère sur le Mont Cassin, Benoît va créer

d’histoire DES PHARAONS AU CHRISTIANISME PUIS AU MONACHISME CISTERCIEN… En Orient, dès le 1er siècle, des chrétiens se rassemblent pour pratiquer la charité, l'humilité et la mortification. Certains, refusant l'ambiguïté urbaine (« être seul au milieu de beaucoup ») et, portés par le désir d'imiter le Christ, partent pour le désert; ce sont les premiers ermites (ou anachorètes). Parmi les grands anachorètes qui posèrent les fondations du monachisme chrétien, citons trois hommes: • Saint-Antoine qui

négociants vénitiens ajoutent à ce commerce le sel de la lagune qu'ils échangent contre du bois d'oeuvre de Dalmatieet des céréales de Macédoine.La ville devient de plus en plus indépendante à l'égard de Byzance et par rapport à l'enconbrant Empire Carolingien deCharlemagne.La puissance du jeune empire vénitien va se traduire par la construction du Palais Ducal et de la chapelle ducale au milieu du 9e siècle dans un périmètre où subsistent encore des marécages et de l'eau saumâtre.Les quelques vestiges

nourrir et le maintenir par les exercices de la paix, ce sont nos trois ordres de l’ancienne France : le clergé, la noblesse et le Tiers-Etat. Cette organisation tripartite plonge ses racines dans la nuit des temps et elle se racorde au mythe carolingien de la société ordonnée selon une tripartition où chaque individu exerce une fonction. C’est la structure sociale du royaume traditionnel au sens où elle remonte au temps les plus anciens de la monarchie française. On peut ainsi mettre en parallèle

poursuivit les missionnaires bouddhistes d’une haine de moines qui ne désarma jamais. René GROUSSET — Histoire de la Chine 61 Quant aux lettrés confucéens, ils prononcèrent contre « la religion étrangère » une condamnation sans appel : le monachisme bouddhique était antisocial parce qu’il éteignait la famille en laissant péricliter le culte des ancêtres et que le moine bouddhiste, égoïstement préoccupé de son salut individuel, se montrait indifférent au sort de l’État. C’était là une que