Le Monstre Baudelaire

1er2-textes pour bac-en cours- avril-élève-avec mouvements.pagesObjet d’étude I : La poésie du XIXe siècle au XXIe siècle, parcours : alchimie poétique : la boue et l'or ! A. L’œuvre : Les Fleurs du mal de Charles Baudelaire 1. « Au lecteur » (extraits) 2. « Correspondances » 3. « Une Charogne » (extraits) B. Le parcours. Alchimie poétique : La boue et l’or 4. Aragon, « C », Les Yeux d’Elsa (1942) 5. Francis Ponge, « l’huitre », Le Parti pris des choses (1942)
 C. Lectures cursives

Le mal est-il l'objet artistique par excellence ? À commencer par Baudelaire, les « poètes maudits » considéraient le mal sous ses diverses formes comme l’objet artistique par excellence. N’est-ce pas le sens même des Fleurs du mal, dont les poèmes vénéneux illustrent la beauté de la laideur dans Une Charogne et du désespoir dans les Spleens, mettent en scène la mort dans La Mort des amants, des pauvres ou des artistes, et semblent exalter le vice dans les

 Idéal ou spleen? Le recueil présente dix poèmes écrits par Charles Baudelaire et apparaissent dans Spleen et Idéal. L'idée de Spleen serait simplement un contraire à l'Idéal. Mais le Spleen ne pourrait-il pas être un Idéal de noirceur? Les 10 poèmes de ce recueil provoqueront chez chaque courageux lecteur l'apparition de ce paradoxe. Lire un poème par hasard parce que le titre est alléchant ne mènera à rien. L'aventure de mes lecteurs consistera à tous les dévorer un après l'autre à maintes

vêtu de splendeur, Elève sans orgueil sa tête sans odeur, Irritant au milieu des jasmins agaçants ! TEXTE B- Baudelaire, "Allégorie" C'est une femme belle et de riche encolure, Qui laisse dans son vin traîner sa chevelure. Les griffes de l'amour, les poisons du tripot, Tout glisse et tout s'émousse au granit de sa peau. Elle rit à la mort et nargue la Débauche, Ces monstres dont la main, qui toujours gratte et fauche, Dans ses jeux destructeurs a pourtant respecté De ce corps ferme et

Pour comprendre d’où est partie cette notion, il faut remonter en 1846 lorsque Baudelaire écrivait dans les Salons : « Toutes les beautés contiennent, comme tous les phénomènes possibles, quelque chose d’éternel et quelque chose de transitoire, d’absolu et de particulier ». Cette définition va annoncer : « les directions diverses que prend le regard jeté par le poète sur la grande ville ».[2] Elle inspire à Baudelaire deux sentiments fortement contrastés : le solennel et le fourmillant. Ainsi

nourrit-il l’expression poétique du 19è au 20ès. ? • Groupement de textes 1 : « La faculté de rêverie est une faculté divine et mystérieuse ; car c’est par le rêve que l’homme communique avec le monde ténébreux dont il est environné » (Baudelaire, Paradis artificiels). ➢ Lectures analytiques : [entre 4 et 6 dans la liste suivante] 1) Victor Hugo, « Rêverie », Les Orientales, 1829 2) Aloysius Bertrand, « Un rêve », Gaspard de la Nuit, 1842

Exemple de très bonnes copies (dissertation portant sur la boue et l’or dans Les Fleurs du Mal de Baudelaire et commentaire littéraire du poème de Philippe Jaccottet « Sois tranquille, cela viendra ! » tiré de L'Effraie, 1953. Copie 1, dissertation. « J’ai de chaque chose extrait la quintessence,/ Tu m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or ». Voilà le message que Charles Baudelaire adresse à Paris dans l’épilogue de la deuxième édition de son recueil Les Fleurs du Mal, paru en 1861. L’auteur nous

peu sombré dans la folie. Désormais, elle éprouve des émotions... presque humaines ! Dans le monde virtuel issu de ses circuits déréglés, un nouveau passager vient de s'éveiller, un garçon comme les autres qu'une étrange mutation a transformé en monstre terrifiant… Tome 6 : Prisonniers du passé Désormais, la puissance de Mère, l'ordinateur démoniaque, ne connaît plus aucune limite. Ses processeurs sont déréglés, ses circuits à l'abandon... Ceux qui se dressent contre sa volonté sont impitoyablement

qui bat la charge ! Et qui ne peuvent plus sourire ! Ne suis-je pas un faux accord  Dans la divine symphonie, Grâce à la vorace Ironie  Qui me secoue et qui me mord ? Charles BAUDELAIRE (1821-1867) Un long poème de Charles Baudelaire, dont le titre signifie « Le Bourreau De Soi même ». C’est un poème en sept strophes (quatrains) avec des rimes embrassées du type ABBA. Il fait parti du recueil Les Fleurs Du Mal. J’ai choisi ce poème car il est engagé

complexe de bâtiments que Néron s’était fait construire). A cette époque-là, les vestiges sont à moitié enterrés. Perino del Vaga Le studiolo de la villa Médicis à Rome (Honoré Daumier, caricaturiste de l’époque de Baudelaire) « M’enfante tant de chimères et monstres fantasques » On a noté une corrélation entre le grotesque et les marginalia (ornements, décorations présents dans les manuscrits médiévaux, les enluminures) On va aussi retrouver des éléments « grotesques » dans l’œuvre