Le Mythe D Aristophane

intellectuelle de la cité. Sémonide d'Amorgos dit d'ailleurs que « c'est Zeus qui a créé le mal suprême : les femmes », faisant référence au mythe de Pandore. On trouve, cependant, quelques exceptions, notamment chez les Pythagoriciens qui avaient en leur sein la mathématicienne, médecin et philosophe Théano. Dans Lysistrata, une comédie de 411 av. J.-C., Aristophane imagine les femmes faisant une « grève du sexe », afin de raisonner leurs maris et établir la paix entre les cités : « Pour arrêter la

l’ensemble desparticularités de l’autre qui déterminerait mon désir. Autrement dit, c’est sur l’existence d’un autre en particulier que repose la possibilité même de mon désir, ce qu’expose Platon dans Le Banquet, à travers le mythe des androgynes tel qu’il y est évoqué par Aristophane. Les hommes, dit-il, ont un jour connu la complétude, puisqu’ils étaient autrefois composés de deux êtres, et si forts qu’ils décidèrent de déclarer la guerre aux Dieux. Ceux-ci, pour les punir, les séparèrent en deux, ce

parfaitement aux comédies, et toutes deux sont considérées comme deux genres opposés. Le tragique apporte des questionnements sur de profonds dilemmes philosophiques véhiculés à travers de grandes œuvres depuis l’Antiquité, comme Œdipe Roi par exemple. Ce mythe illustre bien la portée universelle de la tragédie et sa capacité à aborder de grands problèmes humains (expliquer). Il a d’ailleurs été repris plusieurs fois dans l’Histoire par de grands écrivains. En effet à celui de Sophocle dans l’Antiquité succèdent

cette œuvre, à son retour la statue prend vie. 2)Les peintres mythiques Ont réellement existés! Zeuxis est né autour de 464 avant JC et meurt en 398 avant JC. Son œuvre a entièrement disparu, on en a la trace par les textes anciens, de Platon, Aristophane, Pline. Les auteurs attribuent à Zeuxis l’invention du clair-obscur (qui donne du relief à la forme). Zeuxis était admiré pour le caractère très réaliste de sa production, si réaliste voire même illusionniste. Anecdote qui raconte qu’un jour Zeuxis

l'idée qu'il existe une opinion publique unanime, donc légitimer une politique. - Pierre Bourdieu  Le stade du mythe est un stade du monologue, et à ce stade, on ne démontre rien, parce qu'on ne "discute" rien, ne se trouvant pas encore en présence d'une opinion contraire ou simplement différente... c'est en devenant dialecticien (en discutant les mythes des autres) que l'homme du mythe ou de l'opinion devint savant ou philosophe. -Kogève  Il n'y a d'opinion que de ce qu'on ne connaît pas. - Gabriel

1 Qu’est-ce qu’un mythe ? Le terme de mythologie n’a rien de mystérieux : il désigne un ensemble de mythes appartenant à un même contexte culturel, et réunis sans grand souci de cohérence. La notion de mythe, en revanche, est infiniment plus complexe. Sans poser trop longuement des problèmes de définition (dont une abondante bibliographie nous assure qu’ils sont insolubles), il est possible d’éclairer ou du moins de limiter l’objet de cette étude. Le mythe se caractérise par sa forme (un

aparté, dialogue, etc) permettent une réelle communication avec le public. Ex : La Guerre de Troie n’aura pas lieu, J. Giraudoux (1938) avertit les Français de la montée des périls dans l’entre -deux guerres en Europe, en réactualisant le mythe de la lutte entre deux grands peuples incarnés par Hector et Achille. Il s’agit de prévenir tout conflit avec l’Allemagne en expliquant la vacuité et la barbarie des guerres. 3) Le théâtre comme tribune politique  Le conflit, la crise trouvent

‘’sociale’’ et non pas ‘’dramatique’’ qui fait l’action. La situation ‘’dramatique’’, elle, est hors du temps, elle consiste en une sublimation du réel selon l’analyse qu’en a faite le sociologue français Jean Duvignaud. Toutefois une transposition du mythe à la réalité doit être faite pour en comprendre sa vérité, car en effet, excepté Les Perses d’Eschyle, toute la production athénienne du Vème siècle est fondée sur des mythes (dans ce qu’il reste de préservé). L’inspiration puisait venait de deux sources

du xvii et xviiiè siècles s’empara en les rénovant d’un certain nombre de thèmes : l'Alceste de Lulli (1674) ainsi que celui de Glück (1767). Un film : Electra (1962) de Cocoyannis. 5.3. Naissance de la comédie : Aristophane Aristophane (445 — 385) écrit des comédies polémiques dans lesquelles il raille les conditions politiques, sociales, économiques, intellectuelles de l’Athènes du Vè siècle. Avant lui, les Grecs ne connurent que des farces grossières

1 - Histoire de la comédie - Dans sa Poétique, Aristote oppose la comédie au genre noble de la tragédie. Pourtant, la comédie s’inscrit dans une longue tradition provenant de l’Antiquité gréco-latine (Aristophane, Térence ou Plaute). Elle suscite le rire, par opposition à la tragédie qui doit susciter la terreur et la pitié. - L’héritage de la farce. Au Moyen Âge, la farce des tréteaux et les différents spectacles de foire utilisent des procédés comiques simples, grossiers, destinés à faire rire