Le Negre De Surinam

religion et le fanatisme, la liberté politique et la tyrannie, la connaissance et l’obscurantisme, le bonheur et la fatalité, la liberté et l’esclavage. C’est un extrait du chapitre 19 du conte que nous allons étudier. Candide, arrivant près du Surinam, ville de Guyane hollandaise, rencontre l’esclave noir du négociant Vanderdendur qui a perdu sa jambe et sa main à cause de son statut d’esclave. Nous allons voir en quoi ce texte argumentatif dénonce l’esclavage. Nous pouvons identifier 4 mouvements

ils rencontrèrent un nègre étendu par terre, n’ayant plus que la moitié de son habit, c’est-à-dire d’un caleçon de toile bleue ; il manquait à ce pauvre homme la jambe gauche et la main droite. « Eh, mon Dieu ! lui dit Candide en hollandais, que fais-tu là, mon ami, dans l’état horrible où je te vois ? - J’attends mon maître, M. Vanderdendur, le fameux négociant, répondit le nègre. - Est-ce M. Vanderdendur, dit Candide, qui t’a traité ainsi ? - Oui, monsieur, dit le nègre, c’est l’usage. On nous

y dénonce en particulier la philosophie Leibnitzienne, mais également diverses formes d’injustices comme les abus de la religion (chapitre 6 : « L’autodafé »), du pouvoir (chapitre 3 : « La guerre »), ainsi que l’esclavage (chapitre 19 : « Le nègre de Surinam »). De plus, c’est une œuvre qui propose constamment un double niveau de lecture par le recours à l’ironie, une arme formelle dont Voltaire a souvent usé.L’incipit nous donne à voir les éléments traditionnels du conte pour mieux les subvertir

| |Chapitre 6 L’autodafé | |Chapitre 19 Le nègre de Surinam | |Chapitre 23 L’exécution de l’amiral Byng | Travaux complémentaires :

définition ironique et explication de la traite de nègres en faveur des esclaves. * Lettres Persanes de Montesquieu, où des étrangers portent un regard critique sur la société Française. * Candide, Voltaire, 1759 passages de l’Eldorado et du nègre de surinam. Plan du cours : Analyse linéaire du texte Analyse linéaire : argument par argument 9 arguments, pas de liens, ni de connecteurs logiques => asyndète 1 ère phrase : * il s’agit du préambule du plaidoyer. * « nous » généralisation

de l’utopie des Lumières De plus comme Cunegonde étant absente de cet univers Candide doit sortir pour poursuivre sa quette amoureuse. Ainsi le voyage continu et vas permettre au héros d'ouvrir les yeux. Au chapitre 19, Candide découvre le nègre de Suriname, victime de l'esclavage. Il va être choqué, et cela va lui permettre des remises en question et il commence a se libéré de sa vision optimiste.

Candide et son valet vécurent dans un cet Eldorado un mois. Ensuite, ils demandèrent à repartir pour libérer Cunégonde et la vieille à Buenos-Aires en emportant pour cela autant d’or que possible(18). Candide et Cacambo rencontrent un esclave nègre en arrivanr à Surinam, puis Candide confit à son valet la tâche d'aller racheter Cunégonde et la vieille avec ce qu’il leur reste d’or après leur périple, tandis que lui partirait les attendre à Venise. Mais une telle cargaison attire de nombreux regards et il

unité au récit. • 1°) Récurrence des thèmes. • Le thème de l'esclavage n'est qu'effleuré au chapitre 14 (exploitation des paraguayens par les jésuites et évocation de "serviteurs" noirs) mais est développé au chapitre 19, lors de l'épisode du Nègre de Surinam. • Le thème des préjugés nobiliaires est annoncé au chapitre 1 (histoire de la mère de Candide, réaction du Baron), revu au chapitre 13 (attitude fière du Gouverneur de Buenos Aires) et repris à travers les différentes attitudes du jeune Baron

apparaissent des personnages, des situations, des actes de parole, éléments traditionnels de ce type de textes. Toutefois ces deux extraits entendent illustrer une idée et, par des voies différentes, se rapprochent des deux autres. L’histoire du nègre de Surinam, pour sa valeur exemplaire, pourrait être considérée comme un apologue (récit narratif voulant défendre une thèse). Petits Classiques Larousse -2- Candide de Voltaire 3. Dans leur tonalité, ces textes diffèrent aussi et peuvent être

agresse son adversaire. Il échappe de justesse aux sauvages Oreillons et séjourne au merveilleux pays d’Eldorado où les cailloux sont des diamants. Il en repart comblé de trésors, qu’il perdra en grande partie durant son périple pour rejoindre Surinam où il rencontre un pauvre esclave. Il chercher à sélectionner l’homme « le plus malheureux de la province » et c’est Martin, exact opposé de Pangloss dans sa pensée, qui lui conte ses malheurs. Après bien d’autres mésaventures, il arrive à Venise