Le Pacificateur

l’idéologie qui est dite et la réalité. Au 10ème siècle, le roi n’est pas en mesure d’imposer ses règles en réalité. Néanmoins on maintient le discours et à partir du 12ème siècle les juristes ont réussi a imposer dans les mentalités que le roi est un pacificateur et un justicier et que dés lors il peut accomplir certains actes pour remplir sa mission. Il peut faire 3 types d’actes : - en tant que protecteur de l’église, il peut sanctionner judiciairement les briseurs de paix. La paix de dieu c’est le

d'en tirer des conséquences : un des conseillers de Charlemagne, un moine nommé Alcuin, veut apporter sa petite touche personnelle sur la doctrine de la théocratie → quand il parle du roi il évoque « un vengeur des crimes, correcteur des erreurs & pacificateur ». Le roi doit assurer la paix & la justice d'un royaume. Protéger l'église c'est aussi la nécessité de protéger les plus faibles (femmes, enfants, vieillards, veuves....). Une mission importante pour le roi est de diffuser le christianisme, il

et ces pouvoirs sont au nombre de deux: Le mundium qui est un pouvoir comparable au pouvoir qu’aurait un père sur ses enfants. En vertu de ce pouvoir le roi est à la fois protecteur, pacificateur, justicier. Le roi exerce une protection générale à l’égard de tous ses sujets sans distinction. Il est pacificateur car il place sous sa protection certains lieux (le palais, les églises…) et aussi certaines personnes (les officiers, les évêques). Si le lieu ou la personne placée sous la protection du

Congo, mais avec l'aide des États-Unis, Mobutu parvient à reconquérir l’ensemble du territoire. Cette « victoire » qui n'aurait pas été possible sans l'aide occidentale est habilement mise à profit en interne par un Mobutu se parant de la vertu de pacificateur, d’unificateur du territoire. Il pose ainsi son pouvoir sur deux piliers : à l'extérieur, le contexte de la guerre froide, et à l'intérieur la stabilité. Un autre moyen d'affermir son pouvoir est la prise de contrôle du pouvoir politique, dont

humaines. Je pense qu'elle restait infiniment au-dessus de cette histoire et qu'elle se regardait dans les miroirs. Je pense qu'elle avait besoin d'être regardée - et peu lui importait que ce fussent des regards de guerriers ou des regards de pacificateurs : des regards, elle attendait qu'ils lui parlent d'elle, et d'elle seule, pas de ceux qui lui adressaient. Je pense qu'elle avait besoin d'être aimée. D'aimer, non : ce n'était pas dans ses cordes. A chacun sa spécialité. Aimer Pâris ? Cela m'étonnerait

romain qui avait pour but le couper le cercle vicieux de la vengeance et de mettre en place le wergeld (compensation par le sang). Cette loi salique s’installe à partir de la fin du règne de Clovis. Elle participe de la tradition chrétienne du roi pacificateur qui doit assurer la paix à l’intérieur de son royaume. Au début, quand il prend le pouvoir en 481, l’évêque Remy de Reims vient le trouver : va se poser la question de savoir si Clovis est un chef de bande ou un chef d’Etat. 486 : bataille de

23/10/12 19:58 Comment [8]: Régalia  :   Attribut  de  puissance  publique.   (Monter  une  armée  etc  …)   Les  fonctions  du  roi.     Le  roi  à  un  rôle  de  :   -­‐ Pacificateur.   -­‐ Justicier.   -­‐ Monarque.   -­‐ Législateur.   -­‐   Les  barbares  :   -­‐ Ils  sont  régis  par  des  coutumes  :   o Orales.   o Changeantes  dans  le  temps.   o Changeantes

qu’une œuvre d’art ne peut être immorale, pas seulement parce qu’elle est amorale, mais aussi en raison de certains effets qui rendent le beau moral. (troisième partie) Il semble qu’une œuvre d’art, par sa forme et par son action, ait un effet pacificateur, même si ce n’est pas la motivation de l’artiste. Tout d’abord, au niveau de la forme, le domaine moral et le domaine esthétique sont appréciés par un « jugement réfléchissant » comme le fait remarquer Kant, c’est-à-dire qu’on ne les juge pas

laïcité à la française. Bien entendu, il s’était agi à l’époque d’une loi de combat des Républicains contre l’Eglise catholique, avec donc des vainqueurs et des vaincus, mais sa particularité est d’avoir été investie au fil du temps d’un pouvoir pacificateur. Les règles du jeu sont claires, l’Etat strictement neutre vis-à-vis des cultes et les institutions religieuses libres de leurs activités dans le cadre de la loi. De même qu’il n’est jamais bon dans notre 44 45 LE CHOC DES CIVILISATIONS

mais sur un gouvernement éternel, sans changements de personnes ou de politiques. C'est une paix, mais non la paix du progrès vivant vers quoi tend le libéralisme, c'est une paix de cimetière. Ce n'est pas la paix des pacifistes, mais la paix des pacificateurs, des hommes de violence, qui veulent tout assujettir. C'est la paix que tout absolutisme établit, en édifiant son pouvoir absolu, une paix qui dure aussi longtemps que dure ce pouvoir absolu. Le libéralisme a reconnu la vanité d'une paix ainsi