Le Paradis perdu

Cette énumération ne prend en considération que les deux textes étudiés (Jadis…, nuit d’enfer) car, en effet, d’autres poèmes du même recueil laissent entrevoir une lueur d’espoir. I-UN IDEAL ANEANTI OU REFOULE MENANT A LA VIOLENCE: 1) Un paradis ancien détruis ou regretté: Déjà, le prologue (premier poème d’une saison en enfer) s’ouvre sur un passé où la Beauté était encore présente : Ma vie était un festin où s’ouvraient tous les cœurs, où tous les vins coulaient. Cette première phrase

qui vieille sur eux, celui qui les fera sortir de la misère. Or il échoue car lui-même n’est qu’un enfant. Tarzan veut leur donner l’illusion d’un paradis de l’enfance. A la fin il dit à Ciboulette qu’il leur « avait promis un Paradis ». Mais il n’a pas pu tenir sa promesse. Car en dépit de ce qu’ils désirent et rêvent ils doivent quitter ce paradis de l’enfance pou entrer dans le monde des adultes. L’enfance est caractérisé par ce besoin d’idéaliser le monde, de le rêver meilleur. C’est ce que

nous séduire : il n'a rien de plus à espérer que la volupté. Tout dogmatisme qui enseigne de plus hautes exigences est faux et à bannir. La volupté est la raison qui pousse les hommes à chercher un paradis terrestre, fini, sans illusion, il faut donc la rechercher de façon obsessionnelle. « Si j’ai perdu mes jours dans la volupté, ah, rendez-les-moi, grands Dieux, pour les reperdre encore. »Ecrit la Metterie dans l’Art de jouir. Reprenons la citation de La fontaine, « Par toi tout ce meut ici-bas »

un homme qui a fait une fois un bond dans le paradis, comment pourrait il s’accommoder ensuite de la vie de tout le monde ? ». Une 1er partie de ce roman qui s’achève avec la fin de cette fête dans le désarroi, la promise s’étant sauvée, persuadée que «tant de bonheur était impossible, que toutes les merveilles qu’il lui décrivait étaient imaginaires.. » La fin alors de ce rêve éveillé de Meaulnes, de ce moment illusoire dans lequel il s’est perdu, dans ce monde imaginaire, dans ce domaine mystérieux

la mort. Nerval développe dans Sylvie la félicité d’une réception nocturne (« Nous pensions être au paradis »). L’ombre éveille la mémoire qui redonne vie aux souvenirs du narrateur, aux bonheurs égarés, et qui « teinte le présent du charme du passé ». Milton imagine l’obscurité visible et l’absence de lumière (« No light ; but rather darkness visible ») pour expliquer l’Enfer, dans le Paradis perdu et cette notion, nous la retrouvons dans la nuit de Sylvie qui expose un univers énigmatique de secret

connaissons toujours pas son nom : « ma voisine » - « Passion » = passion du christ : souffrance – « jardin d’Eden » = tentation è ­­­­un poème lyrique qui exprime la passion Plan : I) Un éloge d’Yvonne et un paysage paradisiaque a. Image du paradis b. Métaphores religieuses II) Mais qui apparait comme une femme fatale a. Passion dévorante b. Ambigüité de la figure d’Yvonne Introduction : 2ème poème du recueil qui est chronologiquement situé et qui met en valeur un moment particulier

thème du paradis perdu (l’enfance) est aussi l’un des thèmes fondateurs des Fleurs du Mal. - « … s’élever … » ===> Métaphore : les souvenirs sont assimilés à un astre. Y’a t-il une assimilation des souvenirs à la lune (astre de la nuit) ? - Cela pourrait expliquer les sentiments mitigés du poète car la lune est un astre symboliquement ambigu : elle peut représenter l’imagination et la poésie, c’est aussi une figure féminine et maternelle (dans ce cas, représentant le bonheur perdu) mais elle

belle à une subjective créativité : en réinventant la figure de sa mère, en idéalisant son enfance, c’est une image du « moi » que reconstruit l’auteur. V- LE PARADIS PERDU Elle est à la recherche du temps perdu La mémoire affective fait du pays natal un paradis, mais la conscience demeure que c’est un paradis perdu. La nostalgie, sentiment composite qui détourne le souvenir au profit du désir s’avère impuissante à combler le manque et satisfaire l’énergie vitale. Le temps à un

aux Anglais 33 2.2.5 Les lacs de vie 38 3/ Rencontre entre l’espace et les personnages – effet de miroir 41 3.1 Animation des éléments 42 3.2 Incarnation de l’espace 46 4/ Effet de contraste 53 4.1 La ville 55 4.2 Disparition du paradis 60 4.3 Deux civilisations 68 5/ Conclusion 72 Bibliographie 75 Bibliographie de l’auteur 78 1/ Avant-propos Je veux écrire pour une aventure libre, sans histoire, sans issue, une aventure de terre, d’eau et d’air

connaissance, un sacerdoce auquel doit se consacrer le poète exilé, chassé d’un paradis perdu à une époque antérieure, s’il veut retrouver le "vert paradis", ce monde surnaturel dont le monde réel n’est que l’image affadie et même désespérante, en tout cas insatisfaisante. En même temps qu’il investit l’Art de cette ambition métaphysique, le poète lui attribue une finalité technique : être le moyen sublime de recréer l’unité perdue, de produire l’ivresse sacrée par sa "sorcellerie évocatoire", "sa magie