Le Procès Eichmann

nous-mêmes.   ♥Le syndrome de Stockholm  Aimer qui nous soumet♥ En 1973, des clients retenus en otage pendant six jours lors du braquage d’une banque de Stockholm prennent fait et cause pour les gangsters, à la fois pendant leur arrestation et leur procès. En 1978, le psychiatre Frank Ochberg nommera « syndrome de Stockholm » la sympathie, voire l’identification, d’un otage à son ravisseur, sans manipulation de la part de ce dernier. Le cas le plus célèbre est celui de Patricia, petite-fille du magnat

La peine de mort La peine de mort est une peine prévue par la loi qui consiste à exécuter une personne coupable d'une faute qualifiée de « crime capital ». La sentence est prononcée par à l'issue du procès. En l'absence d'un procès, on parle d'exécution sommaire, d'acte de vengeance ou encore de justice privée. La peine de mort est vue différemment selon les époques et les régions géographiques. À l'origine elle était très fortement développée à travers le monde, bien que remise en cause à l'époque

Beauté de la connaissance.  On recherche l’essence de l’amour. Le procès, la condamnation à mort de Socrate: Deux accusations pesaient sur lui : l’impiété et celle de corruption de la jeunesse. Condamné à mort par la démocratie athénienne. 281 personnes ont voté OUI et 220 personnes ont voté NON Certains disent que Socrate a été le bouc-émissaire de la société athénienne qui allait mal à cette époque là. Durant son procès  Il n’a pas fait profil bas. Il a défendu sa mission : « Apporter

➙ l’obéissance automatique aux lois devient alors le masque d’une déresponsabilisation de l’homme. Justification pour le meutriers d’Auschwitz, les fonctionnaires nazis: «C’est pas moi, c’est les lois» (hannah arendt, banalisation du mal, procès eichmann); justifier ces actes en invoquant une nécessité («nous n’avions pas le choix»), une obligation morale («c’est bien des respecter les lois») ou enfin la légitimité des lois («les lois sont justes») - mais il y a eu dans l’histoire des individus

cherche pas à couper sa démarche scientifique de la société contemporaine. La Seconde Guerre mondiale et en particulier la Shoah ont ainsi joué un grand rôle dans le choix de Milgram de s'intéresser à l'obéissance. Il mentionne souvent le procès d'Adolf Eichmann, haut fonctionnaire de l’Allemagne nazie. Il soutient la journaliste et philosophe Hannah Arendt qui, dans des reportages controversés, voit en ce criminel de guerre plus un bureaucrate qu'un cruel antisémite. Il insiste sur le fait que les

constitue l’un des moyens principal qui permet la non reproduction des erreurs passées. II. Le combat du devoir de mémoire1/ La falsification de l'histoire Le terme « révisionnisme » est ancien et a d'abord désigné les partisans de la révision du procès de l’affaire Dreyfus. Il désigne, dans le cas présent, la contestation d'une école de pensée considérée comme dominante mais infondée et critiquable, celle de l'histoire de la seconde guerre mondiale et de l'extermination des juifs d'Europe dans les

reluisante qui a débuté dès la parution de La naissance du Totalitarisme en 1951 au motif d’un amalgame jugé pour le moins déplacé entre nazisme et stalinisme ;:cette odeur de souffre dont on l’entoure ne fera que s’accentuer après la publication Du Procès Eichmann où’on lui reproche des opinions non conformes à la doxa manichéiste ambiante... Camus publie en 1951 lui aussi L’homme Révolté et va subir le même type d’ostracisme pour les mêmes raisons, la bien pensance étant de ne pas désespérer Billancourt

juridique conçue au lendemain de la guerre après la tentative nazie d'extermination des Juifs - d'être "inhumains". Il est extraordinaire de voir la façon dont Barbie, lors de son procès, semblait étranger à tout repentir. Hannah Arendt a souligné - dans Eichmann à Jérusalem - la froideur et la banalité du personnage Eichmann, directement responsable de la mort de centaines de milliers de Juifs - son impersonnalité en sorte, comme si l'humanité l'avait quitté. Autrement dit l'extraordinaire cruauté des

libre. Chacun est reconnu en tant que personne. Qu'est ce qu'une personne ? Per-sona : sonne à travers = c'est le masque (personnage de théatre) donc le représentant d'une identité abstraite. Eichmann est méprisable en tant qu'individu mais respectable en tant que personne humaine : il mérite le proces pas la condamnation directe. N.B. : La « persona » autorise le decalage entre l'acteur et le personnage. C'est un drame et une chance. Un drame : cela permet le double je, la duplicité, l'hypocrisie

responsable de la Shoah apparaisse sous les traits d’un être humain ordinaire. Pourtant, le dire ne remet nullement en cause l’atrocité des crimes qu’Hitler a commis ou encouragés ; au contraire, ils n’en sont que plus intolérables. En 1960, au procès d’Adolf Eichmann à Jérusalem, la philosophe Hannah Arendt parle de la « banalité du mal » : l’expression, qui déclencha une très vive polémique, ne le dédouanait pourtant en rien. La mort d’Hitler Scandalisé par la vision de La Chute, le cinéaste allemand