Le Progrès Scientifique Bonheur Humanité

l'agriculteur de « culture intensive » ; le journaliste de « culture de masse » ; le responsable des relations humaines de « culture d'entreprise » ; etc. Le mot culture est également usité dans des expressions telles que « culture physique », « culture scientifique », « culture nationale », « culture populaire », « culture vivrière » ou encore « culture classique ». Vu ces diverses utilisations, réaliser une définition précise et complète de ce terme semble tenir de la gageure. En effet, dans le seul

s’abstraire du contingent, de l’urgence, de la technique, fussent-elles portées VI © Groupe Eyrolles Préface par la pensée que la mode rend dominante ; dévalorisation de la science davantage associée à la notion de risque qu’à celle de progrès ; frilosité à oser la déviance, à risquer le pas de côté, à pratiquer la logique du détour, qui tendent à être refoulés par la massification et à se confiner dans l’indifférence ; appauvrissement de la langue et des références spatio-temporelles…

différenciation puis de recomposition. Aucune donnée de conscience n'est irréductible. Elle appartient à la conscience et, comme telle, peut être réfléchie, analysée, reconstruite. Ce mouvement de la conscience constitue l'essence de tout savoir scientifique, la genèse de notre savoir de l'être. 1.1. La synthèse fondatrice Toutes nos connaissances particulières portent en elle l'acte fondamental de la conscience de soi, l'actualise. Pour réfléchir cet acte, nous devons donc nous orienter vers le

artisan, et voudrait que son fils s’inscrive dans la même lignée que lui. Le père n’est donc pas totalement opposé à l’idée que Marmontel quitte le village pour la ville voisine, dans l’espoir qu’un artisan le prenne sous son aile. Marmontel fait ses humanités au collège jésuite de Mauriac, qui est situé à 30km. Les pères Jésuites lui conseillent d’aller dans un autre collège à Clermont-Ferrand (80km de chez lui). Il approfondit ses études en latin et en littérature. Il veut devenir Jésuite, et part donc

parole au nom de l’humanité pour rejoindre le lecteur dans son individualité, pour le mettre en relation avec d’autres ou encore pour l’orienter vers un idéal humain, et cela à travers une œuvre de fiction, n’est-ce pas toucher l’être humain dans son humanité vécue avec d’autres ? N’est-ce pas permettre au lecteur de se mettre face à l’Autre, dans son rapport à l’altérité ? C’est donc, fascinée par cet art, que possède la fiction, d’enseigner par la révélation d’une histoire particulière que nous nous

jusqu’en 1945 dans l’enseignement secondaire. La situation se modifiera peu jusqu’en 1914, l’EPS confirme sa vocation militaire et la mise en place des “Bataillons scolaires” entraîne une fâcheuse confusion avec l’enseignement de la gymnastique. Par bonheur cette expérience sombrera dans le ridicule vers 1890-1891. Notons que cela fait suite à la loi du 27.07.1872 qui rend le service militaire obligatoire pour tous les français. Pour autant le discours hygiéniste n’est pas absent. Le plus célèbre d’entre

à s’abstraire du contingent, de l’urgence, de la technique, fussent-elles portées VI © Groupe Eyrolles Préface par la pensée que la mode rend dominante ; dévalorisation de la science davantage associée à la notion de risque qu’à celle de progrès ; frilosité à oser la déviance, à risquer le pas de côté, à pratiquer la logique du détour, qui tendent à être refoulés par la massification et à se confiner dans l’indifférence ; appauvrissement de la langue et des références spatio-temporelles…

cela l’éthique est une recherche d’idéale de société et de conduite de l’existence. Pascal IDE dans son livre construire sa personnalité définie l’éthique comme une discipline qui traite des actes humains dans le but de conduire la personne vers le bonheur. L’éthique est donc une discipline pratique : elle veut donner les voies, les moyens concrets d’humanisation. Elle n’est donc ni une description de l’agir des Hommes, ni un catalogue de recettes. Tandis que la morale est un ensemble de règles ou de

qu’un enfant destiné à devenir médecin serait médecin, et inversement pour un enfant qui n’aurait de capacités que pour balayer les rues, quelles que soient les interventions des adultes dans son éducation. Ainsi, sa priorité était d’offrir le bonheur à ses élèves, et leur libre développement sans contraintes, et donc sans traumatisme. Les enfants ont le choix dans cette école d’aller ou non en classe, de se tenir et de se comporter comme ils 4 A.S. Neill, Libres enfants de Summehill, p.27 5

............. 259 > Tout événement est-il historique ? ................................................................................................... 291 > La technique n’est-elle que l’application de la science ? > Les progrès scientifique et technique dépendent-ils seulement de l’expérience ? ........................................ 299 ..................................................................................................................... 305 >