Le Préfet Est Un Surveillant Surveillé

Professeur Devèze, CAYENNE (Julliard, coll. 6 Archives, 1965) pour constater immédiatement que Charrière n’a forcé ni sur les mœurs du bagne, ni sur son horreur. Bien au contraire. Par principe, nous avons changé tous les noms des bagnards, des surveillants et commandants de l’Administration pénitentiaire, le propos de ce livre n’étant pas d’attaquer des personnes mais de fixer des types et un monde. De même pour les dates : certaines sont précises, d’autres indicatives d’époques. C’est suffisant

devient obligatoire, c’est naturel, c’est quelque chose de normale. On invente les « workhouse » pour ceux qui ne travaillent pas, ce sont des maisons de force. Cette vision est encore présente aujourd’hui. Le travail est surveille : il faut obéir à un patron ou à des surveillants, le travail devient une prison. Avant le XIXe siècle le travail est plus libre. Le travail est discipliné en horaires (temps réglé, pointage) et en espace (limité), le travail devient l’armée. Le travail est aliénant : l’objet

finances considérables de la démocratie, notamment pour payer les indemnisations de fonctions. Athènes s'ingère dans le système politique de ses alliés va imposer partout un régime démocratique, pour avoir un une homogénéité politique, envoie de surveillant. La plus part des cités deviennent de véritable sujette soumises à Athènes. Cette suprématie anormale sera justifiée au Vè, vont dire que c'est une tyrannie qu'Athènes. Justifie cette tyrannie en disant qu'elle est bonne, que c'est au bénéfice

personne détenue et à encourager des réformes internes. A titre d’exemple, la CEDH a qualifié d’inhumaines et dégradantes certaines fouilles, en raison de leur fréquence, de leur caractère injustifié, du comportement, même non-intentionnel, des surveillants, ou des « effets cumulatifs » qui contribuent à aggraver la souffrance morale22. Tirant les conséquences de cette jurisprudence, la loi pénitentiaire impose à l’administration certains garde-fous : les fouilles à corps doivent être dûment justifiées

personne détenue et à encourager des réformes internes. A titre d’exemple, la CEDH a qualifié d’inhumaines et dégradantes certaines fouilles, en raison de leur fréquence, de leur caractère injustifié, du comportement, même non-intentionnel, des surveillants, ou des « effets cumulatifs » qui contribuent à aggraver la souffrance morale22. Tirant les conséquences de cette jurisprudence, la loi pénitentiaire impose à l’administration certains garde-fous : les fouilles à corps doivent être dûment justifiées

centrées sur les détenus, l’objet présent est le fruit d’une volonté de se situer dans un autre sillage, encore peu investigué, de la politique pénitentiaire : celui de la réinsertion. En effet, peu d’études se sont spécifiquement concentrées sur les surveillants, encore moins sur les travailleurs sociaux en milieu carcéral, le personnel technique et administratif ou encore les intervenants extérieurs, autrement dit les principaux acteurs des missions de réinsertion. Or la politique de réinsertion des

actions. La psychiatrie a l’image d’un lieu de soin à part, dans lequel les patients seraient différents des autres services et les soignants auraient des tâches bien spécifiques. Les soignants seraient des « gardiens » de fous assimilés à des surveillants du milieu carcéral ou à des personnes qui feraient face chaque jour à la violence avec peu de moyens. La folie interroge et fait peur. Quel sens donner alors au soin ? Que peut–on faire pour ne pas condamner par avance le patient dit « fou » ?

premier consul en janvier 1800. Deux autres mesures importantes révèlent également la mentalité jacobine du nouveau dirigeant, soucieux de centraliser le pouvoir autour de sa personne. La première mesure concerne l’administration, avec la création des préfets, hauts-fonctionnaires nommés par l’Etat et qui ont pour mission principale de faire appliquer les décisions du pouvoir central et veiller à l’ordre des départements (préfectures) dont ils ont la charge. La seconde mesure concerne la création de la

premier consul en janvier 1800. Deux autres mesures importantes révèlent également la mentalité jacobine du nouveau dirigeant, soucieux de centraliser le pouvoir autour de sa personne. La première mesure concerne l’administration, avec la création des préfets, hauts-fonctionnaires nommés par l’Etat et qui ont pour mission principale de faire appliquer les décisions du pouvoir central et veiller à l’ordre des départements (préfectures) dont ils ont la charge. La seconde mesure concerne la création de la

vieille servante, Annou, fit ses adieux à la fabrique qui avait été transformée en un couvent de carmélites. Au collège, il fut accueilli par le principal qui, étonné par sa petite taille, s’écria : « Mais c’est un enfant ! » tandis que M. Viot, le surveillant général aux trousseau de clés menaçant, l’effraya. Parmi les professeurs ne lui parut favorable que l’abbé Germane, un professeur de philosophie qui passait pour un « original ». Il remarqua, passant dans un couloir, une jeune femme « aux yeux noirs »