Le Préjudice Réparable

Cour de cassation, deuxième chambre civile, 24 septembre 2009 - le préjudice de contamination subi par un particulier lors d’une transfusion L’arrêt rendu par la deuxième chambre civile de la Cour de cassation le 24 septembre 2009 nous renvoie une nouvelle fois à la situation délicate qu’est celle du préjudice de contamination subi par un particulier lors d’un traitement médical et, plus précisément, lors d’une transfusion. Il apparaît en effet que monsieur X a été blessé lors d’un accident

DROIT DE LA RESPONSABILITE CIVILE Le préjudice réparable en droit de la responsabilité civileIntroduction :Le Droit français a connu maintes métamorphoses au fil du temps, il se reconstruit d’ailleurs en permanence au fil des évolutions sociétales et politiques. Le préjudice réparable peut se faire la figure de l’évolution permanente du Droit évoquée. En effet, lorsque jadis un tiers subissait un dommage, le réflexe du Droit était d’infliger le même dommage à la personne initiatrice du conflit,

conséquences en indemnisant la victime. Ainsi, l'existence d'un dommage (autrement appelé préjudice) est nécessaire à la mise en œuvre de la responsabilité civile. Néanmoins, quelque soit sa nature, le préjudice invoqué n'ouvre droit à réparation que s'il présente un triple caractère : il doit être direct, certain et légitime. En ce qu'il s'agit du dommage certain, on dit souvent que pour être réparable le dommage doit être actuel et certain. On entend par là que seul un dommage réel peut donner

juge l'indemnisation des chefs de préjudices qui n'auraient pas été pris en compte par le Fonds de garantie des assurances obligatoires de dommages avec lequel il avait transigé. La victime reproche donc à la Cour d’appel d'avoir considéré que le préjudice sexuel se limitait à la perte de sensation de plaisir et d’avoir repoussé ses demandes d'indemnisation de pilules de Viagra. De ce fait, la Cour de cassation a donc eu à statuer sur le problème suivant : le préjudice sexuel peut-il donner lieu à indemnisation

Le préjudice en droit de la responsabilité civile Le dommage est la lésion, l’atteinte aux corps (dommage corporel), aux choses (dommage matériel), aux sentiments (dommage moral) alors que les préjudices sont les répercussions de la lésion, de l’atteinte sur le patrimoine, sur la personne et sur son être. Cependant les deux termes s’emploient indifféremment pour désigner les conséquences patrimoniales ou extrapatrimoniales d’une atteinte à la personne ou aux biens. Le dommage apparaît comme la

l’article 1382 du code civil « Tout fait quelconque de l’homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé, à le réparer ». La mise en jeu de la responsabilité délictuelle suppose donc l’existence d’un dommage ou préjudice, d’un fait générateur et d’un lien de causalité entre les deux premiers éléments. Aussi, convient-il d’abord de s’interroger sur la condition inhérente à toute responsabilité civile : existe-t-il un dommage à réparer ? En effet, la fonction principale

Melle Troumbatchiova Marie LE PREJUDICE REPARABLE A la source de responsabilité civile délictuelle, le législateur et la jurisprudence ont placés la notion de préjudice . Pour que ce préjudice soit réparable un certain nombre de conditions sont indispensable . Avant d’aborder celles -ci il faut cependant s’interroger sur des notions essentielles . Par préjudice on entend un dommage matériel ou moral subit par une personne de fait ou de l’abstention d’un tiers Cette action ou cette abstention

qui se pose tant à la CA et à la CC mais seulement celle qui se pose à la CC, à l’issu de la 2ème instance). Rappeler la décision de la CC et annoncer le plan (éviter « dans un premier temps » : « par cette solution la CC réaffirme le caractère réparable …. (I) ainsi que …. (II) ». Ne pas oublier les phrases de transition, les chapeaux : lors du passage du A au B, du I au II. ATTENTION : Eviter les hors sujets : si l’on colle à l’arrêt il est évité. Astuce : commencer la sous-partie en disant

SEANCE 3 – LE PREJUDICE Accroche : L’article 1382 du Code civil pose le principe de la responsabilité. Pour qu’il y ait responsabilité il faut un fait générateur, un préjudice et un lien de causalité. Pour qu’il y ait réparation, il faut donc un préjudice mais ce dernier ne fait office d’aucune définition légale. Il faut cependant différencier le préjudice du dommage. Le dommage est une atteinte subie. Pour qu’elle soit réparée, il faut certain caractères. Si le dommage présente ces caractères

prouve que son préjudice ouvre droit à réparation et qu’il a un lien direct avec le fait générateur. L’existence du préjudice réparable et l’établissement du lien de causalité sont les deux conditions du droit à réparation de la victime. Le préjudice correspond au dommage subi par la victime. La notion de préjudice conditionne le droit à réparation de la victime et son étendu. Le dommage doit présenter les caractères d’un préjudice indemnisable et réparable pour cela le préjudice fait l’objet d’une