Le Président Clé De Voute Des Institutions

ou le bon plaisir du Président soit considéré comme un principe normal d'exercice du pouvoir, voir une marque d'excellence." Professeur de Sciences Politiques à Paris I et député socialiste, Bastien François et Arnaud Montebourg ont proposé un projet de Constitution pour une 6 ème République.Dans leur livre La Constitution de la 6ème République paru le 15 septembre 2005,ces derniers livrent une critique sur la "dérive monarchique" et sur "l'irresponsabilité du Président" de la Vème République

République se voulait résolument novatrice, et si les institutions de la République ont été modifiées (I), ses acteurs n’ont pas changé, et ils ont gardé les mauvaises habitudes qu’ils avaient développés sous la IVe République (II). I. La IVe République se voulait novatrice... Les constituants de 1946 ont voulu innover en tentant de rationaliser le régime parlementaire. Pour cela, ils ont changé les attributions des différentes institutions exerçant les pouvoirs exécutifs (A) et législatifs (B)

de texte Thème : Le Président de la République Sujet : La conférence de presse du Général De Gaulle du 31 janvier 1964 « Le Président de la République n'est pas un citoyen comme les autres dans notre pays, comme dans aucune démocratie ». Jacques Chirac exprime déjà ici l’importance qu’occupe le Chef de l’État. En effet, la présidence de la République est la plus haute fonction du pouvoir exécutif en France. Celle-ci n’est dotée d’un président que depuis 1848 (sous la

Le Président du Conseil sous la IIIème République Raymond Poincaré, Président de la République et du Conseil, évoqua cette dernière institution comme une « génération spontanée ». En effet, cette création coutumière fut le produit de la transformation de la IIIe République, voulue parlementaire par le pouvoir constituant, en régime d’assemblée. L’assemblée affirma vite son pouvoir sur l’exécutif, le cabinet devenant également responsable devant la haute chambre, alors que le chef de l’Etat

gouvernement n’a pas l’exclusivité du pouvoir exécutif, en effet, il partage celui-ci avec le président de la république, qui théoriquement est arbitre et gardien des institutions, mais qui dans la pratique s’impose dans le jeu politique. Ce dernier est élu au suffrage universel direct et détient donc une légitimité importante qui facilite son insertion sur la scène politique. Le président en tant que clé de voute du système détient lui aussi de nombreux pouvoir lui assurant une certaine puissance. Ainsi

Lilli Heidt 11.03.2010 Commentaire d’art. 5 de la Constitution de 1958 Article 5, Constitution 1958 : « Le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l'Etat. Il est le garant de l'indépendance nationale, de l'intégrité du territoire et du respect des traités. »  Textes à voir : - La Constitution du 4 octobre 1958 - L’ordonnance organique du

Sous la Vème République, le Président de la République est-il un arbitre ou un garant ?« Le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l'État. Il est le garant de l'indépendance nationale, de l'intégrité du territoire et du respect des traités. »En vertu de l’article 5 de la constitution le chef de l’etat incarne l’autorité de l’État. Il va assurer le fonctionnement normal

obtenu le nombre de voix nécessaires pour être élu dès le premier tour. Il faut donc procéder à un second tour. Décolonisation : processus par lequel les pays colonisés accèdent à l’indépendance. Régime présidentiel : régime dans lequel le Président dispose d’importants pouvoirs (notamment celui de dissoudre l’Assemblée des représentants). RPF (Rassemblement du peuple français) : le parti gaulliste est créé en avril 1947, dans un contexte de forte tension internationale. Le général estime

traditionnelle liée à la volonté de marquer une continuité avec les III° et Républiques - idée que la durée du mandat présidentiel devait être supérieure à celle du mandat parlementaire - septennat = une condition et une garantie pour que le PDLR soit la clé de voûte du régime De Gaulle : Le septennat est la plus solide colonne de la Constitution Jean-Louis Debré in Le gaullisme n'est pas une nostalgie (1999) : Le quinquennat ne serait pas une réforme de la République mais son abandon PB : dans quel sens le

Gaulle avait fait son entrée sur le territoire français en juin 1944. Dans ce discours, De Gaulle critique ouvertement les institutions de la IVème République et expose sa propre conception constitutionnelle. Cette dernière est basée sur une nécessaire séparation des pouvoirs mais surtout la restauration d’un exécutif fort en la personne du Président de la République, « clé de voute du pouvoir exécutif ». Ce discours a eu une portée considérable dans l’histoire constitutionnelle française