Le Relativisme Culturel

intention d’éviter la barbarie, de refuser la valorisation de certaines cultures au détriment d’autres n’induit-elle pas un culte des différences lui-même barbare ? En effet, si tout se vaut, rien se vaut : juger au nom du respect des différences culturelles que toutes les cultures se valent, c’est s’empêcher de penser leur valeur respective. Comment dès lors éviter toute barbarie dans le regard que l’on porte sur la diversité des cultures ? Sur quel critère nous faut-il nous appuyer, s’il faut juger

tendances vers lesquelles notre monde va. Aucune culture, aucune nation ne peut constater qu’elle est tout à fait universelle et relativiste en même temps, mais elle peut monter qu’elle aspire vers l’universalisme au point de vue éthique et vers le relativisme culturel. Le mot universalisme vient du latin universus qui signifie tout entier, universel, général. En général, c’est une doctrine qui implique l'universalité des choses. Quand on parle de l’universalisme dans la domaine de l’éthique nous pouvons

notions de différence et d’universalité. En effet, prendre en compte des différences culturelles, c’est reconnaître que des valeurs ne sont pas les mêmes d’une culture à une autre et cette reconnaissance consiste alors à affirmer que toutes les valeurs ne sont pas identiques. Cela semble alors s’opposer à l’affirmation de l’existence de valeurs universelles qui revient à soutenir que ce ne sont pas les différences culturelles qui font les valeurs mais que ces valeurs sont reconnues indépendamment de ces

donc être cultivé et nier l’universalité du genre humain. En effet, c’est la culture qui nous pousse à l’ethnocentrisme. La culture induit l’ethnocentrisme mais celle-ci permet aussi l’idée d’humanité. Si l‘idée d‘humanité est une construction culturel en revanche c’est l’identification a une culture qui se prétend être norme de toutes cultures qui produit l’ethnocentrisme et l’abnégation de l’universalité du genre humain. Quel est le procédé au début du texte par lequel Lévi-Strauss réfute

Le relativisme "L'homme est la mesure de toute chose". (Protagoras, 485-410 avant JC, premier philosophe relativiste de l’histoire) Définition L'expression « chacun sa vérité » illustre bien le relativisme, doctrine selon laquelle aucune opinion n'est vraie absolument (la morale, l’esthétique…), chacune n'ayant de sens que par rapport à un point de repère lui-même mouvant. («Plaisante justice qu'une rivière borne. Vérité en-deçà des Pyrénées, erreur au-delà!» dira Pascal) Ce point de repère

position relativisme (à chaque individu - contexte – culture – époque – langue, etc. sa vérité). - Est-ce possible de le dire ? C'est ce que font les relativistes, par exemple Protagoras le sophiste. Cela suppose qu'un discours ne peut être dit vrai / faux que dans un contexte ou pour un individu donné. Mais est- ce qu'on peut encore parler de vérité si le discours n'exprime pas la réalité telle qu'elle est mais contient une part de subjectivité ou de présupposés culturels ? A l'inverse

compte de différences culturelles c’est reconnaitre qu’il y a des valeurs différentes d’une culture à une autre, des valeurs relatives a celles-ci et pas universelles. Mais il y a des valeurs possédées par tous les hommes comme celle de la justice, on pourrait donc considérer cette valeur comme universelle. La question « la diversité de cultures contredit-elle l’existence des valeurs universelles ? » peut donc paraitre paradoxale puisqu’elle laisse entendre que la diversité culturelle est un obstacle à

présentes dans celui-ci, mais surtout qu’elles sont également présentes ailleurs, et tout particulièrement dans la Nature. I. Le relativisme en matière de Beauté Opinion et appréhension : « C’est beau » Qualificatif qui peut désigner tout et n’importe quoi sans que l’on sache ce que cela veut dire. Ce relativisme prend trois formes : 1. Le relativisme culturel : Norme issue de la société, d’une culture donnée  Pas de beauté en dehors de la norme que l’on a acquise, apprise. Beauté physique :

présentes dans celui-ci, mais surtout qu’elles sont également présentes ailleurs, et tout particulièrement dans la Nature. I. Le relativisme en matière de Beauté Opinion et appréhension : « C’est beau » Qualificatif qui peut désigner tout et n’importe quoi sans que l’on sache ce que cela veut dire. Ce relativisme prend trois formes : 1. Le relativisme culturel : Norme issue de la société, d’une culture donnée  Pas de beauté en dehors de la norme que l’on a acquise, apprise. Beauté physique :

 Les arguments du relativisme moral sont­ils convaincants ?  ­ Relativisme moral / Relativisme culturel  ­ Critique du relativisme moral  ­ Critique du passage du relativisme moral descriptif au relativisme moral normatif     ∙         ​ B. N’y a­t­il pas des exigences supérieures au bonheur ?   ­ Relativisme moral / Relativisme culturel  ­ Critique du relativisme moral  ­ Critique du passage du relativisme moral descriptif au relativisme moral normatif              A] Les arguments du relativisme moral sont-ils