Le Renard Et Le Bouc

Le Renard : rusé, flatteur ou trompé ? Anthologie des Fables de Jean de La Fontaine Sommaire Préface P.3 I- La ruse du Renard Le Renard et le Bouc P.4 Le Renard et les Raisins P.5 Le Renard et le Buste P.6 Le Renard, le Singe et les Animaux P.7 Le Lion malade et le Renard P.8 Le Lion, le Loup et le Renard P.9 Le Renard et les Poulets d’Inde P.11 II- Le Renard, ce flatteur Le Corbeau et le Renard P.12 Les

encore présente dans les esprits ; c’est une maladie qui touche tout le monde. La Fontaine met à profit cette épidémie pour observer les relations humaines. Les axes de lecture retenus : 1. Une mise en scène mythologique 2. A la recherche d’un bouc émissaire 3. Une critique de la justice et du pouvoir I – UNE MISE EN SCENE MYTHOLOGIQUE La peste est un châtiment divin, une punition envoyée aux hommes pour les punir de fautes qu’ils ont commises et pour lesquelles ils ne se sentent pas coupables

loup l'emporte et puis le mange, Sans autre forme de procès. Le Renard et le Bouc Capitaine Renard allait de compagnie Avec son ami Bouc des plus haut encornés. Celui-ci ne voyait pas plus loin que son nez ; L’autre était passé maître en fait de tromperie. La soif les obligea de descendre en un puits. Là chacun d’eux se désaltère. Après qu’abondamment tous deux en eurent pris, Le Renard dit au Bouc : Que ferons-nous, Compère ! Ce n’est pas tout de boire ; il faut sortir

des textes du dernier BTS national sur le détour Le Renard et le Bouc, Jean de la Fontaine Idée1 : le genre littéraire est la fable, il s’agit donc d’une histoire en vers ayant une portée démonstrative catalysé dans la moral. Idée 2 : Le personnage éponyme du Renard est conforme à son « image de marque ». C’est bien un produit qui rassemble un esprit de ruse, de manipulation. Idée 3 : La ruse est ici manipulation. Idée 4 : Le Bouc est crédule, il ne s’est entouré d’aucune garantie.

stuc. Ubu pond son poids d’or. Esope, Le Renard et le Bouc dans le puits Un renard tomba dans un puits et se vit contraint d'y rester, faute de pouvoir en remonter. Or un bouc assoiffé vint au même puits ; avisant le renard, il lui demanda si l'eau était bonne. Feignant la joie dans son malheur, le renard fit longuement l'éloge de l'eau, prétendant qu'elle était excellente, et engagea le bouc à descendre à son tour. N'écoutant que son désir, le bouc plongea sans plus réfléchir ; dès qu'il se

avec le mensonge. Une telle approche ne va pas sans une certaine ambiguïté. En effet, la morale finale  de la fable de Jean de La Fontaine "Le Renard et le Bouc" publié en 1668 dans le livre troisième des Fables est très révélatrice: « En toute chose il faut considérer la fin », elle met en évidence le manque d’expérience, la naïveté voire la bêtise du bouc, pour mieux nous rappeler combien l'ignorance est à stigmatiser autant, voir plus, que la malignité des trompeurs. Elle invite d’abord à la prudence

court terme. arrow.1242450507.jpg La fable de La Fontaine, “Le Renard et le Bouc” opposait précisément à la courte vue du bouc, le stratagème du renard. Cet apologue classique était donc très illustratif de la ruse. Si la morale finale, aussi courte que sèche (”En toute chose il faut considérer la fin”), stigmatise le manque d’expérience, la naïveté voire la bêtise du bouc, elle ne légitime pas pour autant la tromperie du renard. Ce serait en effet se méprendre sur les intentions du fabuliste que

.................. 407 Mise au point sur les types de réécritures littéraires La filiation des fables (première approche de l’objet d’étude) Lectures analytiques de fables contemporaines Confrontation avec les sources antérieures : Le Renard et le Bouc dans la tradition littéraire Chapitre 3 > Techniques de réécriture A B ............................................................................... 426 Des formes diverses de réécriture L’écriture d’invention au bac : la transposition

lion « Sire, dit le renard, vous êtes trop bon Roi » v34, La Fontaine utilise la personnification. La Fontaine ne les nomme jamais clairement, il se cache derrière ses personnages. Ainsi, la fable est un moyen d'argumentation indirecte et de dénonciation. Ensuite, nous avons la décision absurde du Roi et de sa cour. Tout part de La Peste, c'est elle la cause, « Un mal qui répand la terreur » v1. Le lion prend une décision absurde de réunir un conseil pour trouver un « bouc émissaire » et le sacrifier

d'importance au récit qu'à la morale mais garde une visée satirique. On assiste ici à une démonstration de la loi sociale : la raison du plus fort.  • La fable amène une réflexion sur l'injustice à cause de la décision politique qui consiste à trouver un "bouc émissaire" dont le sacrifice sauvera la société du fléau qui l'accable. I. Un récit tragique A) Les ravages d’un fléau : la peste 1. La mort • Dès le début l’intrigue évoque la tragédie d"Œdipe roi" (Sophocle) : Thèbes ravagée par peste