Le Retour Au Désert Koltès

derniers sont finalement totalement libres de parler du passé comme il leur chante, libres de leur jeu corporel et de leur voix pour interpréter à leur guise les absences de ponctuation du texte voulues par le dramaturge. Tout comme Bernard Marie Koltes et Patrice Chereau, la collaboration de Robert Cantarella avec P. Minyana s’est avéré être en ce point une indiscutable réussite de complicité artistique. Ensemble, ils ont élaboré plusieurs pièces, ont discuté sur la mise en scène et ont choisi les

propriétaire fortuné du domaine de la Huchette, arrive chez le médecin où il accompagne un domestique qui veut avoir une saignée. Emma vient aider Charles à ranimer l’assistant de Homais en proie à un malaise devant le sang qui coule. Sur le chemin du retour, Rodolphe songe à séduire Emma qui l’a charmé ; il se demande comment la revoir et comment ensuite parvenir à s’en débarrasser. Il pense profiter des Comices qui auront lieu bientôt. -chapitre 8 : le matin des Comices, tout le village est dans les

émotions et des sensations dans la célébration du monde avec Jules Supervielle (Oublieuse mémoire, 1948) ou Yves Bonnefoy (Pierre écrite, 1965), célébration renouvelée par des voix venues d'ailleurs comme celle d'Aimé Césaire, l'Antillais (Cahier d'un retour au pays natal, 1939 – 1960), de Léopold Sédar Senghor (Chants d’ombre, 1945) ou de Birago Diop (Leurres et lueurs, 1960) qui chantent l'Afrique[7] . La diffusion de plus en plus massive des disques va fortement participer à un genre nouveau, la poésie

.......  59   VALERE  NOVARINA,  LE  BABIL  DES  CLASSES  DANGEREUSES  (1978)  ..................................................  61   BERNARD-­‐MARIE  KOLTES,  DANS  LA  SOLITUDE  DES  CHAMPS  DE  COTON  (1986)  ..........................  63   BERNARD-­‐MARIE  KOLTES,  LA  NUIT  JUSTE  AVANT  LES  FORETS  (1988)  ...........................................  65   PHILIPPE  MINYANA,  CHAMBRES  (1986)  ................

étatmajor imbécile, d’un clergé obscurantiste et d’un gouvernement républicain lâche et maladroit. Sous la plume de Mitterand, la décision d’écrire « J’accuse », en janvier 1897, le procès de Zola, sa condamnation, son exil volontaire à Londres, son retour un an après, ses tentatives d’obtenir un deuxième procès pour éviter à Dreyfus le déshonneur d’une grâce et aux coupables l’échappatoire d’une amnistie, sa victoire finalement, aux yeux de l’Histoire (la revanche des antidreyfusards, ce sera

étatmajor imbécile, d’un clergé obscurantiste et d’un gouvernement républicain lâche et maladroit. Sous la plume de Mitterand, la décision d’écrire « J’accuse », en janvier 1897, le procès de Zola, sa condamnation, son exil volontaire à Londres, son retour un an après, ses tentatives d’obtenir un deuxième procès pour éviter à Dreyfus le déshonneur d’une grâce et aux coupables l’échappatoire d’une amnistie, sa victoire finalement, aux yeux de l’Histoire (la revanche des antidreyfusards, ce sera l’État

de se réconcilier avec luimême puisque, dit-il, « ce meurtre, c’est tout ce qui me reste de ma vertu ». Dans cette scène, Lorenzo procède à la répétition, en imagination, du meurtre qu’il s’apprête à commettre dans l’heure qui suit. Sur une place déserte, en pleine nuit, il repasse avec minutie les détails de son projet, il laisse aussi vagabonder son imagination et ses réflexions et exprime, en plein désarroi, toutes les contradictions qui le déchirent. [1. Préparation minutieuse d’un meurtre

étatmajor imbécile, d’un clergé obscurantiste et d’un gouvernement républicain lâche et maladroit. Sous la plume de Mitterand, la décision d’écrire « J’accuse », en janvier 1897, le procès de Zola, sa condamnation, son exil volontaire à Londres, son retour un an après, ses tentatives d’obtenir un deuxième procès pour éviter à Dreyfus le déshonneur d’une grâce et aux coupables l’échappatoire d’une amnistie, sa victoire finalement, aux yeux de l’Histoire (la revanche des antidreyfusards, ce sera

; ma santé s’altérait, la sienne aussi. Je lui fis accroire que vous étiez à la campagne, il le crut, et j’eus quelque repos : mais n’alla-t-il pas deux jours après vous rencontrer aux Tuileries, où il avait été s’attrister de votre absence. Au retour, il était furieux, il voulut me battre, tout bon qu’il est ; moi, je ne le voulus point, et je le quittai. Mon bonheur ensuite m’a mis chez Madame, où, à force de se démener, je le trouve parvenu à votre intendance, ce qu’il ne troquerait pas contre

exploits de l'armée de Charlemagne. La littérature courtoise, apparue au XIIe siècle, a pour thème principal le culte de l'amour unique, parfait et souvent malheureux. Elle trouve son origine dans l'Antiquité, intègre des influences orientales dues au retour des Croisés, et s'inspire de légendes celtiques. Ainsi, la légende de Tristan et Iseult raconte l'histoire d'un amour absolu et impossible qui se termine par la mort tragique des amants; ces poèmes étaient chantés à la cour des princes par les trouvères