Le Rêve de D'Alembert

de manière significative pour évoquer la question philosophique de l’accès à la vérité. Dans Les Bijoux indiscrets, il s’agit du rêve de Mangogul et dans L’Oiseau blanc, conte bleu, de la description de la fée Vérité. Dans le premier conte (chapitre XXXII), le sultan, encore à moitié assoupi, fait part à la favorite du songe qu’il a fait la nuit précédente. Il a rêvé que son imagination, représentée sous la forme d’un hippogriffe, l’avait conduit aux portes d’un édifice suspendu dans le ciel.

l’obscurantisme qui consiste à maintenir le peuple dans l’ignorance afin qu’il ne se révolte pas. Le principal moyen pour lutter contre cette ignorance est la vulgarisation des connaissances, c’est dans cet objectif que Diderot en collaboration avec d’Alembert et beaucoup d’autres philosophes va s’atteler à une tâche colossale, celle de la rédaction de l’Encyclopédie. Enfin, les Lumières croient profondément au bonheur pour chaque être humain. En effet l’idéal chrétien empêche l’idée d’une accession au

Condorcet évoque les moyens utilisés par ces philosophes pour répandre leurs idées, et force est de constater que cela est périlleux. Souvent ces hommes risquent leur vie pour leurs idées. Condorcet parle, entre autres, des Encyclopédistes (Diderot, d'Alembert, le chevalier de Jaucourt, Montesquieu, Condillac, plus ponctuellement Rousseau et Voltaire, etc) qui ont dû lutter pour obtenir un privilège royal pour la publication de l'œuvre (le premier date de 1748), et qui ont subi des condamnations, des

conjoncture : le nouveau ministre des Affaires étrangères est d’Argenson, son ancien condisciple de Louis-le-Grand et surtout il a le soutien de la nouvelle favorite Mme de Pompadour, qui l’admire. Son amitié avec le roi de Prusse est un atout. Il se rêve en artisan d’une alliance entre les deux rois et accepte une mission diplomatique qui échoue. Grâce à ses appuis, il obtient la place d’historiographe de France, le titre de « gentilhomme ordinaire de la chambre du roi » et les entrées de sa chambre

commenté dans les salons et les cafés : on y refait le monde, le peuple imagine une autre société, moins hierarchisée, moins figée et surtout plus juste. Puis le peuple lit Voltaire et Rousseau. Voltaire qui a souhaité la révolution et Rousseau qui a rêvé d’une société égalitaire, misant sur la bonne volonté collective. Touts les philosophes dans son époque ont mis l’importance des livres haut dans leurs point de vu. Rousseau par ailleurs, il indiquait surtout les aspects négatifs. Il se n’est pas

des architectes intellectuels, encourageaient la science et l’échange intellectuel, en s’opposant à la superstition, l’intolérance et les abus de l’Église et de l’État. Voltaire C. de Montesquieu J.-J. Rousseau Denis Diderot Jean d’Alembert Choderlos de Laclos L’Abbé Prévost Pierre Marivaux Sade B. de Saint-Pierre Beaumarchais | XIXème siècle : Romantisme : Le romantisme, apparu en France au début du XIXème siècle, est un mouvement littéraire

next generation ». Néanmoins, le rêve, le plaisir et le désir ont été placés au cœur des identités redessinées des marques. Et c’est à ce moment là que les strass et les paillettes sont entrés dans le cercle jusqu’alors fermé et codifié du luxe. « MODE (Arts) coutume, usage, manière de s’habiller, de s’ajuster, en un mot, tout ce qui sert à la parure & au luxe; ainsi la mode peut être considérée politiquement et philosophiquement. » L’Encyclopédie de Diderot & d’Alembert La Mode est paradoxale car elle

l'imagination (Pascal, Descartes), dans la première moitié du XVIIIeme siècle, triomphe l'esprit rationaliste des Lumières, pour qui un homme sensible n'est qu'un « être médiocre [...] un être abandonné à la discrétion du diaphragme » (Diderot, Le Rêve de d'Alembert). Cependant, certains penseurs et écrivains mettent en même temps en valeur le rôle des sensations, de la sensibilité : le philosophe Condillac est le représentant en France du « sensualisme » (selon lui, toute connaissance dérive des sensations)

l’économie politique12. L’idée de progrès vient couronner tous ses traits dominants et les synthétiser dans les ouvrages de Nicolas de Condorcet - Esquisse d’un tableau historique des progrès de l’esprit humain - ou de Louis-Sébastien Mercier - L'An 2440, rêve s'il en fut jamais. Combats des Lumières Les partisans des Lumières sont les acteurs de nombreux combats nés de l’« usage public de sa raison dans tous les domaines13 ». Ces causes célèbres ont permis une mise en perspective des lois et des coutumes

(Pascal, Descartes). Mais alors que triomphait dans la première moitié du XVIIIe siècle l'esprit rationaliste des Lumières pour qui un homme sensible n'est qu'un « être médiocre [...] un être abandonné à la discrétion du diaphragme » (Diderot, Le Rêve de d'Alembert), certains penseurs et écrivains mettaient en même temps en valeur le rôle des sensations, de la sensibilité : le philosophe Condillac est le représentant en France du « sensualisme » (toute connaissance dérive des sensations) ; la sensibilité