Le Rire Ironique

défendre. Derrière le Madrid de Beaumarchais, tout le monde sait bien que c'est Paris qui se dissimule, mais cela n'est dit nulle part. L'ironiste met les rieurs de son côté, ce qui est toujours la plus grande force d'un argumentateur. Se montrer ironique au lieu attaquer ses ennemis de front est habile ; cela renforce en fait la violence de l'attaque. Enfin elle fait appel à l'intelligence du lecteur. L'ironie est une arme, en quelque sorte naturelle, de la raison. D'abord parce qu'elle suppose

combat que mène Césaire contre le colonialisme, il est nécessaire de laisser la parole à l’ennemi, à « l’autre blanc » pour déconstruire ensuite ses propos. Il ne s’adresse à celui-ci directement qu’au V ? « ta face froide de rire défait », mettant en avant l’hostilité, le rire moqueur, mais aussi la mise en échec de cet autre. Ce procédé, déjà utilisé dans le Cahier d’un retour au pays natal, est visible ici dans les premiers vers marqués par l’affirmation du « moi ». Si l’image du volcan et de

regard extrèmement satyrique concernant la société de son époque, la guerre ou encore les injustices, allant jusqu'à critiquer la religion avec ferveur. Il évoque également une envie d'amour, amour qui est ici constamment agrémenté d'une dimension ironique et sarcastique. Dans cette oeuvre, on aperçoit le Rimbaud des Illuminations et d'Une saison en enfer. On y visualise l'évolution de sa pensée et de son oeuvre. Il y dépasse l'art poétique traditionnel dans sa volonté d'élaborer d'un nouveau langage

de la dénonciation : la « puanteur » l. 19 des chats chez La Bruyère, « sont massacrés » l. 12, « s’égorgent » l. 20 dans Micromégas, « tuerie », « meurtres », »suicides » l. 13-14 chez Sternberg. Quatrième procédé : les registres. Le registre ironique parcours principalement les deux premiers textes. Les armes sont appelées des « instruments commodes » créés « fort judicieusement » (antiphrase) chez La Bruyère l. 30, les puissants qui ordonnent les massacres sont appelés des « barbares sédentaires

couleur de leur habit qu'elles avaient en commun mais leur maquillage , tout aussi sombre et morturière les uns que les autres. Je pris place sur le tabouret vide et elles se retournèrent toutes vers moi. -Alors qui est mort ? Demandai-je sur un ton ironique mais inquieté. -Qui risque plutot de mourir murmura Clair en baissannt les yeux. Je fis une grimace. -Ne tournez pas autour du pont et dites moi tout de suite ce qui se passe m'énervai-je. -C'est bon , calme toi on va tout te dire éssaya de me

personnage qui inspire la pitié. Il est avant tout victime de son destin. Dans la scène de l’entrée au collège, il subit les moqueries de sa classe, cette idée est présente dans les expressions « toute la classe se mit à rire », « un voisin la fit tomber d’un coup de coude » et « un rire éclatant des écoliers qui décontenança le pauvre garçon ». On retrouve les mêmes moqueries dans la scène de la future demande en mariage. Le père Rouault apporte un regard critique mais drôle du personnage de Charles

finale). Cependant, l’apologue se caractérise des autres récits par sa brièveté. Pour plaire au lecteur, l'apologue utilise des moyens divers: péripéties surprenantes, recours au merveilleux pour frapper l'imagination, éléments comiques ou ironiques qui suscitent le rire aux dépens d'un personnage ridicule. Les deux fonctions principales de l’apologue sont d’instruire et de plaire. La narration frappe le lecteur par des situations concrètes, voir familières. L’apologue a également une fonction didactique

pointe spirituelle " On chercher aussi, nous autre le grand secret " où on a encore de l'absurde avec des mots inventés : " empartouille " et des expressions du second degré : " le cerveau tombe qui a tant roulé " . Dans le texte D on a un comique ironique, ou satirique terminé aussi par une pointe spirituelle " On n'en sortira donc jamais ? " où encore une fois on retrouve l'absurde : le duc d'Auge regarde l'histoire passé depuis la tour de son chateau comme si il pouvait vrement la voir " elle était

traiterons que Rabelais propose ici un modèle de lecture humaniste. Comme le rappel l’auteur dans son avis à l’attention des lecteurs, « Le rire est le propre de l’Homme », Rabelais affirme donc ici sont désir de crée une œuvre drôle et pour suivre cette règle son prologue se doit de l’être également. Dès le début, il affirme lui-même vouloir ‘inciter les gens à rire’. Pour crée cette impression de comique, Rabelais joue sur les mots et se sert de plusieurs méthodes différentes, et dès les premières lignes

fiable derrière tous ces masques. Le poète se pose ici en défenseur des valeurs de fidélité, d'intégrité et donc de vertu en opposition avec le vice de ce personnage. Dans le sonnet 85, qui fait partie d'une série de sonnets à l'infinitif très ironiques, il use d'une autre forme de mise en scène pour exprimer ses opinions. Ici, il dénonce l'inutilité et le caractère fastidieux des tâches d'intendance, qui sont répétitives et semblent creuses. Et par ce sonnet, il prend lui-même position de manière