Le Rire Moqueur

Revue Proteus – Cahiers des théories de l’art Le rire par l’absurde étrange surréaliste, rire existentialiste et absurde contemporain Des photographies de Man Ray jusqu’aux morceaux des Rita Mitsouko, en passant par les pièces d’Eugène Ionesco, cet article propose un parcours qui suit le phénomène de l’absurde dans l’art et les productions culturelles à travers des périodes socio-historiques marquantes du XXème siècle. En effet l’absurde est considéré ici comme une réponse-réaction moderne

bibelot chinois. Il demandait une grappe de raisin, un verre d’eau et déclarait qu’il venait de se lever, qu’il avait la grippe, qu’il s’allait recoucher, que le bruit lui faisait mal, jetait autour de lui des regards inquiets, puis moqueurs, en fin de compte éclatait d’un rire enchanté et restait. Bientôt sortaient de ses lèvres, proférées sur un ton hésitant et hâtif, des remarques d’une extraordinaire nouveauté et des aperçus d’une finesse diabolique. Ses images imprévues voletaient à la cime des choses

s’amuse de son action sur les esprits humains. Cependant , ici, on a l’impression, au fil du texte, que même la Folie est dépassée par l’ampleur des malversations de l’esprit humain. L’ironie se change subtilement en indignation. a) D’abord un ton moqueur. Au premier abord, les adeptes des fariboles superstitieuses sont présentés comme des esprits enfantins, avides d’histoires (« ils n’ont jamais assez de telles fables … et mille autres merveilles de ce genre… »). Un champ lexical amusé «(« agréables

Ravagé/ Régulier/ Reposé/ Ridé/ Rond/ Sec/ Simiesque/ Squelettique/ Taillé à la serpe/ Tête de fouine/ Tiré/ Triangulaire/ Tuméfié/ Corpulence Aérien/ Athlétique/ Charnu/ Chétif/ Echalas/ Elancé/ Grand/ Mince/ Obèse/ Petit/ Râblé/ Svelte/ Trapu/ Rire Condescendant/ Dément/ Diabolo-sylverstin/ Egrillard/ Etouffé/ Forcé/ Franc/ Grave/ Hystérique/ Idiot/ Nerveux/ Sardonique/ Sonore/ Strident/ Syncopé/ Expression Aimable/ Antipathique/ Avenante/ Boudeuse/ Chafouine/ Déplaisante/ Désagréable/ Eveillée/

grand-mère de Matthieu Chedid. Il aimait la vie (2002) Un jour le monde s'écroule, Il demande de l'aide A une amie. Ils deviennent inséparables, Jusqu'au jour où La mort vient le chercher. Cette amie rit sur sa tombe, Elle rit d'un rire moqueur. Cette amie, Elle a un drôle de nom, Elle s'appelle : « La Drogue » Ce poème est tiré du recueil intitulé « Poésie en Liberté », il à été écrit par une lycéenne (une seconde) du lycée professionnel Sévigné. Cette élève s'appelle Charlyne

malade, abandonné de tous, pour survivre, mais la lutte d'un homme contre lui-même, la lutte d'un homme malade de solitude contre sa santé vigoureuse malgré tout. Le spectateur, dans cette relation privilégiée avec le héros, hésite ainsi entre le rire moqueur et la pitié. Le monologue peut donc exprimer des conflits individuels ou collectifs, établit un rapport privilégié entre le personnage et le public. 5 : Les vertus du dialogue : La forme du dialogue théâtral offre au dramaturge la possibilité

qui faisait carrière dans la vente de draps. Les maîtres conviennent qu’il est sot et inculte, car il ne sait pas apprécier leurs arts en ne différenciant pas ce qui est bon de ce qui ne l’est pas. Tout de même, ces hypocrites au ton ironique et moqueur y voient leur compte, car semble-t-il que le porte-monnaie de M. Jourdain, lui, possède du discernement. Le maître à danser est le plus antipathique, car il démontre beaucoup d’hostilité à l’égard de son élève, notamment comme en démontre cette citation :

siffler à l’oreille : « Manu, fais attention à toi. Évite telles zones, tels quartiers, tels itinéraires à telles heures. » Écoeuré, je lui rétorquai en disant : « et la police? Où est-elle? Que fait-elle à cette heure? » Georges esquissa un rire moqueur et parla à voie hachée : « on comprend tout de suite que tu n’es plus d’ici. Il y a quelque temps que tu n’es pas rentré au Mboa, n’est-ce pas »? Il secoua la tête en gardant le regard sur moi comme voulant évoquer un fait inacceptable par la

malade, abandonné de tous, pour survivre, mais la lutte d'un homme contre lui-même, la lutte d'un homme malade de solitude contre sa santé vigoureuse malgré tout. Le spectateur, dans cette relation privilégiée avec le héros, hésite ainsi entre le rire moqueur et la pitié. Le monologue peut donc exprimer des conflits individuels ou collectifs, établit un rapport privilégié entre le personnage et le public. 5 : Les vertus du dialogue : La forme du dialogue théâtral offre au dramaturge la possibilité

contraint de fuir à Athènes — selon d'autres traditions, ils auraient fui tous les deux. Il devient le plus célèbre disciple d'Antisthène, le fondateur de l'école cynique. Selon Sénèque, confirmé par Juvénal (admiratif) et par Lucien de Samosate (moqueur), il vit vêtu d'un manteau grossier (le tribôn), allant pieds nus, dormant dans un pithos (πίθος), c'est-à-dire une jarre de grande taille, ne possédant rien d'autre et ne subsistant que grâce aux contributions de ses auditeurs ou mécènes. Conformément