Le Rire Moqueur

la secoue pour arriver au « Tais-toi ! Si tu te voyais criant ces mots, tu es laide » : en essayant de l’humilier, de la blesser. • Antigone aussi de son côté n’épargne pas Créon « avec vos rides, votre sagesse, votre ventre (elle rit / un rire moqueur) Ah ! je ris, Créon, je ris parce que je te vois à quinze ans, tout d’un coup ! Passage du vous au tu . Ce passage montre tout le mépris d’Antigone pour Créon, avec des mots d’insulte comme « air d’impuissance » et « cette graisse ». Elle

Cléanthis et Arlequin la rencontre avec leurs maîtres est sous le signe de la vengeance et de la moquerie. Dès les rôles échangés ils ne penseront qu'à eux et à jouer des privilèges de leurs nouveaux statuts. Cléanthis, prise d'un verbe vengeur et moqueur veut montrer à Trivelin et à sa maîtresse le comportement ridicule de cette dernière. Elle déploie même quantité d'exemples pour prouver combien Euphrosine est «  vaine » et « minaudière  ». Ainsi

de cette argumentation 3) Une tirade parodique : a. Au niveau de Dom Juan : • S apparaît comme faible, incompétent à argumenter. Devient ex masse populaire contre aristocratie • Il fait rire par son style, son impatience et surtout par sa chute • DJ n'entre pas dans le débat, son silence est moqueur, il sait que S va se planter tout seul • On voit que valet veut faire aussi bien que maître mais ne réussit qu'à imiter de manière imparfaite et maladroite : parodie de la tirade de DJ en fait

* « Le méchant se craint et se fuit ; il s’égaye en se jetant hors de lui-même ; il tourne autour de lui des yeux inquiets, et cherche un objet qui l’amuse ; sans la satire amère, sans la raillerie insultante, il serait toujours triste ; le ris moqueur est son seul plaisir » * « Ne m’a-t-il pas donné la conscience pour aimer le bien, la raison pour le connaitre, la liberté pour le choisir ? » Mal et religion : * « Le méchant prospère, et le juste reste opprimé » * « Le théisme ou la

l'aile droite où tous veillent à leur intérêt). La Comtesse de Blayac organise des goûters très codifiés pendant lesquels il faut avoir Nouveau Thème BTS 2012-2012 Ch. Bolou-Chiaravalli l'esprit d'à propos et ne pas rire de ses bons mots -ou saillies drolatiques. Rire de toutes ses dents est « rustique ». Pour favoriser l'abbé, le jeu des bouts rimés est truqué : les rimes sont remplacées en passant derrière l'éventail de la marquise. Ponceludon a surpris ce manège, mais marque sa supériorité

d’autant que son corset est trop serré pour sa « poitrine surabondante ». Selon toute vraisemblance, Madame Dufour va elle aussi céder à un canotier… Quoi qu’il en soit, Maupassant n’est pas très tendre avec son personnage, car on est plutôt tentés de rire à la lecture des faits et gestes de Mme Dufour… Henriette Dufour Henriette est la fille des Dufour. Tout concourt à la présenter comme l’opposé de sa mère. Elle est jeune (« de dix-huit à vingt ans »), et apparemment très belle et attirante,

et permet ainsi de les révéler. Ainsi, à côté de son franc parler et de sa gouaille, la manière de parler de Juliette n’en est que plus délicate et lyrique : « Est-ce que romarin et Roméo ne commencent pas tous les deux par une lettre ? [...]Ah, moqueur ! Rrr... Rrr... c’est la langue au chat ! R pour le – Non, je sais bien que ça commence par une autre lettre, - et elle a fait les plus jolies histoires là-dessus, sur vous et le romarin, que vous auriez bien du plaisir à les entendre. » p.135 acte

cela; et l'on doit approuver la comédie du Tartuffe, ou condamner généralement toutes les comédies." ( Boileau, L’Art poétique  (1669-1674): Des succès fortunés du spectacle tragique Dans Athènes naquit la comédie antique. Là, le Grec, né moqueur, par mille jeux plaisans Distilla le venin de ses traits médisans. Aux accès insolents d’une bouffonne joie La sagesse, l’esprit, l’honneur furent en proies. On vit par le public un poëte avoué S’enrichir aux dépens du mérite joué ; Et Socrate

le sens des chemins de leurs vies qui ne se recroiseront pas avant longtemps (le paradis ?) ou jamais (l’un au paradis et l’autre en enfer ?). * À celle qui est trop gaie : Ta tête, ton geste, ton air Sont beaux comme un beau paysage ; Le rire joue en ton visage Comme un vent frais dans un ciel clair. Le passant chagrin que tu frôles Est ébloui par la santé Qui jaillit comme une clarté De tes bras et de tes épaules. Les retentissantes couleurs Dont tu parsèmes tes toilettes Jettent

«...tous ces blessés á mort, avec quelle science on les soigne» (Beckett. Fin de partie, pag. 108). UN RIRE INQUIETANT. En lisant les piéces de thatre de Beckett et de Ionesco on a ri. On a ri de ce rire étranglé et amer des vieux des CHAISES ou de ce rire piteux et monstrueux de Nagg se vautrant dans le fumier de l'existence et constatant que «rien n'est plus dr8le que le malheur». Ce rire qui est tant8t l'avorton des larmes, tant8t l'éjaculation d'un plaisir raté devant le pénible spectacle de