Le Roi lion 2

« La cour du Lion » Sa Majesté Lionne un jour voulut connoître De quelles nations le Ciel l'avoit fait maître. Il manda donc par députés Ses vassaux de toute nature, Envoyant de tous les côtés Une circulaire écriture Avec son sceau. L'écrit portoit Qu'un mois durant le Roi tiendroit Cour plénière, dont l'ouverture Devoit être un fort grand festin. Suivi des tours de Fagotin. Par ce trait de magnificence Le Prince à ses sujets étaloit sa puissance. En son Louvre il les

Les Obsèques de la Lionne. de La Fontaine (XVIIe) p. 371 Situation : Au départ, La Fontaine a écrit ces fables dans un but didactique, il s’inspire largement de Phèdre, Oesope, dont il se sert du cadre de la fable, qu’il enrichit et qu’il adapte à la société de son époque. La fable « Les Obsèques de La Lionne » appartient au 2e recueil de fables, qui est paru en 1678. La Fontaine ne s’inspire pas de l’Antiquité mais d’un auteur du Moyen Age (cf. l’italien Abstémius). On est donc dans le

 The Walt Disney Compagny Créateur : Walt et Roy Disney ( créateur de la Walt Disney Company) Année de création : 1923 Premier film d’animation : Blanche Neige et les sept nains (1937) Plus gros Box-office pour un film d’animation : Le Roi Lion (1994) Liste des films d’animation produit par les studios Disney : 01. Blanche Neige et les Sept Nains 1937 02. Pinocchio 1939 03. Fantasia 1940 04. Dumbo 1941 05. Bambi 1942 06. Saludos Amigos 1943 07. Les Trois Caballeros 1945 08

syllabes. V.29 : effet de surprise avec une cassure du rythme. On met en valeur la férocité du Lion qui s’attaque aux hommes, imite la rapidité de l’attaque. Rimes variées : 2 rimes plates suivis (V.1-2)(V.15-16) ; Rimes embrassés (V.3-6) ; rimes croisées (V.10-14). * Variété entre le mélange récit-dialogue. L’auteur alterne entre narration et discours. Trois passages au Discours Direct ( Le Lion, Le Renard, L’Ane ). L’auteur vari aussi la manière de rapporter les paroles. On a aussi du discours

A chercher le soutien d'une mourante vie; 10 Nul mets n'excitait leur envie, Ni loups ni renards n'épiaient La douce et l'innocente proie; Les tourterelles se fuyaient: Plus d'amour, partant plus de joie. 15 Le lion tint conseil, et dit: «Mes chers amis, Je crois que le Ciel a permis Pour nos péchés cette infortune; Que le plus coupable de nous Se sacrifie aux traits du céleste courroux; 20 Peut-être il obtiendra la guérison commune

en page 2. Entre 1668 et 1694 , La Fontaine a publié 240 Fables réparties en 12 livres. Le premier recueil (1668) qui contient les livres I à VI est dédié au fils de Louis XIV, monseigneur le dauphin, alors âgé de 8 ans. Le second recueil (1678) contient le livre VII qui débute avec notre fable (Les Animaux malades de la peste) . Il est dédié à Madame de Montespan, maîtresse du Roi.

                                                                  Coefficient :2     Objet d'étude : Convaincre, persuader, délibérer   |  | |Textes : | |A- Jean de LA FONTAINE, « La cour du roi Lion », Fables, Livre VII, 7, 1678

caractérise l'écriture de La Fontaine. Ainsi dans Les Deux Coqs ( Livre VII, fable 12 ) l'exposition est faite en deux vers: "Deux coqs vivaient en paix; une Poule survint, et voilà la guerre allumée." ou dans Le Lion devenu vieux (III, 14 ) l'exposition est faite aussi rapidement: "Le Lion, terreur des forets,/ Chargé d'ans, et pleurant son antique prouesse,/ Fut enfin attaqué par ses propres sujets,/ Devenus fort par sa faiblesse.". Le déroulement de l'action, lui est progressif. La fable, de même

valables. Les relations puissants/faibles sont souvent exprimées avec des carnivores qui représentent les puissants comme le Lion, présent en tant que roi, fort et autoritaire dans Les Obsèques de la Lionne, où il donne l’ordre de tuer le cerf ; et les herbivores qui représentent les faibles, comme ceux de La Génisse, la Chèvre et la brebis en société avec le Lion qui laissent le Lion les dominer en gardant la nourriture pour lui. Les personnages peuvent aussi être humains et attachants pour le lecteur

l'Achéron, (2)             Faisait aux animaux la guerre. Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés :             On n'en voyait point d'occupés A chercher le soutien d'une mourante vie ; (3)             Nul mets n'excitait leur envie ;             Ni Loups ni Renards n'épiaient             La douce et l'innocente proie.             Les Tourterelles se fuyaient ;             Plus d'amour, partant (4) plus de joie. Le Lion tint