Le Roi Se Meurt Dérision

des deux amis de l’oncle Mogadem. 17 La représentation de l’être par la photographie a un pendant pictural : le portrait, dont le pouvoir est illustré par la légende de Barberousse. Celle-ci donne naissance à un récit, « Barberousse ou le portrait du roi » (pp. 32-47), qui s’enchâsse dans le récit principal, la transition s’effectuant par l’intermédiaire du personnage du conteur. Ce conteur noir est le double masculin de Zett Zobeida. Barberousse est confronté à un douloureux dilemme : le désir de voir

théâtre est jugé immoral - Ils se déchaînent notamment sur Molière - 1662, ils attaquent L’Ecole des femmes taxée d’impiété et d’obscénité - 1664 contre Tartuffe - Les représentations sont interdites mais le roi continue à pensionner la troupe de Molière qui deviendra l’officielle « troupe du roi » en 1665 : avide de fêtes et de plaisirs 4 Un sujet à la mode Molière a donc vu sa pièce Tartuffe être interdite. Il lui faut la remplacer. Il contre-attaque avec Dom Juan - graphie Dom : graphie ancienne

pièce exprime ainsi le grand problème de l’incommunicabilité. Quant au Roi se meurt, pantin grotesque, pitre tragique aux gesticulations dérisoires, il exprime toute l’angoisse de l’homme devant l’inéluctabilité de sa mort. Le comique peut ainsi être tragique. Les notions se confondent. En effet, face à la mort, il y a deux attitudes possibles : la prendre au sérieux, et c'est le registre tragique ou la tourner en dérision. Au metteur en scène, au lecteur, et au spectateur de trancher. Conclusion

famine car, dit-il : «Je n’ai pas tellement de façons de prouver que je suis libre». Il donne un aperçu du «petit traité de l’exécution» où il a écrit : «On meurt parce qu'on est coupable. On est coupable parce qu'on est sujet de Caligula. Or tout le monde est sujet de Caligula. Donc tout le monde est coupable. D’où il ressort que tout le monde meurt.» Il institue un «ordre du Héros civique» qui «récompensera ceux des citoyens qui auront le plus fréquenté sa maison publique» [son bordel]. À Mereia, qu’il

d’avant-garde », « théâtre de l’abs urde », « théâtre de dérision » ou « antithéâtre ». Les deux premières appellations pêchent par leur caractère vague, les trois autres parce qu’elles sont chargées de connotations qui ne conviennent pas à toutes les pièces. Le terme « absurde », depuis Sartre et Camus est chargé d’une signification bien précise, qui a peu de choses en commun avec le théâtre d’un Becket et surtout d’un Ionesco. Si le terme « dérision » s’applique parfaitement à une œuvre comme la « Cantatrice

Clov. - Ca reviendrait au même. / Hamm. - Oui, mais comment le saurais-je si tu étais seulement mort dans ta cuisine./ Clov. - Eh bien… je finirai bien par puer./ Hamm. - Tu pues déjà. » (p. 62-63). L’indifférence au plus grave participe ici de la dérision : réponse détachée sur l’absence prévue d’adieu, inquiétude (et si ce n’était pas un adieu mais seulement une mort dans la cuisine, faux euphémisme d’humour noir), proposition cynique d’un indice macabre (la puanteur), réfutation aussi cynique de

République elle aussi, par le biais de certains de ses fervents soutiens, s’exprime violemment contre la présence de toute foi dans la société française. Sous la monarchie de droit divin prévalait une alliance entière entre le Trône et l’Autel : le roi était le représentant direct de Dieu sur terre. Dès la Révolution, cette alliance est brisée par les principes inaugurés par les philosophes des Lumières qui détectent une incompatibilité entre ces deux pouvoirs : le spirituel et le temporel. En application

maintenant ces pays redevenus souverains. Mais les créanciers exercent une sinistre pression. Ils obligent Raphaël à vendre les biens qu’il avait hérités de sa mère. Il ne peut sauver que l’île sur la Loire où est enterrée sa mère. En 1826 son père meurt « de chagrin ». Raphaël rêve alors d’une grande destinée. Persuadé de son génie, il décide de vivre pauvrement et de se consacrer à écrire l’œuvre dont il rêve. Il s’installe dès l’automne 1826 dans une modeste chambre d’un humble hôtel du quartier

1673, lors d’une interprétation du Malade Imaginaire, Molière est pris d’un malaise et meurt peu après. Son enterrement fut très bref car l’Eglise refusait les grandes sépultures aux acteurs sous prétexte qu’ils étaient le visage du Diable. Résumé de l’histoire : Cette comédie-ballet de Molière, intitulée Le Bourgeois gentilhomme, fut jouée pour la première fois en 1670 à Chambord, pour le divertissement du Roi, en collaboration avec Lully, un célèbre compositeur du XVIIème siècle. Molière a mis

l'injustice, qui se rapproche de la révolutionnaire, mais dans un thème plus mélancolique, larmoyant voir même fataliste. Et son opposé est celui de la révolte contre les mœurs sociaux, religieux, philosophiques car cela peuvent être satirique, tournant en dérision une entité, un personnage, ou bien ils seront violent, mais plus métaphoriquement, sans insulter directement. La pluralité des thèmes que l'ont peut avoir au sein même du thème de la révolte m'a poussé a le prendre comme sujet.