Le Roseau Pensant

prépare une apologie du christianisme qui reste inachevée : son ouvrage le plus célèbre les pensées où il cherche une méthode propre à convaincre les libertins. L'homme est faible mais il aspire à l'infini ("l'homme est un roseau, le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant"). Il est un précurseur de l'existentialisme contemporain. Il ne croit pas aux grands principes qui régissent tout. Il ne cherche pas à démontrer l'existence de Dieu (contrairement à son contemporain Descartes), car on

sentiment de l’existence, et de la pensée de la mort. Conscience de soi, des autres, du monde ; la conscience humaine devient conscience de sa condition d’homme. Pascal, dans ses Pensées, écrira : « l’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature, mais c’est un roseau pensant. » Que nous permettrait la conscience à nous, hommes ? La conscience de notre misère. La conscience n’est pas une qualité inscrite dans la nature de l’homme ; elle est le point de départ d’une série d’interrogations

vint réclamer à manger à la fourmi. Mais la fourmi lui dit « tu as bien chanté tout l’été, et bien maintenant, va danser ! » La Fontaine veut mettre en avant le fait que la fourmi est raisonnable : elle travaille et économise ce qu’elle gagne en pensant à l’avenir, au lieu de s’amuser, chanter et rêver comme la cigale. La morale est que le travail est fondamental, et il faut savoir être prévoyant. A la fin de la fable, la cigale se retrouve dépourvue, tandis que la fourmi a tout prévu pour les jours

140). Sa misère même est une misère de seigneur, car elle procède de son intelligence (§ 398, 399, 402). Il est misérable, mais il est grand car il en est conscient (§ 416). L’homme est un roseau, mais un roseau pensant : 347. – L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature ; mais c’est un roseau pensant. Il ne faut pas que l’univers entier s’arme pour l’écraser : une vapeur, une goutte d’eau, suffit pour le tuer. Mais, quand l’univers l’écraserait, l’homme serait encore plus noble que ce

conséquences. Selon Aristote, « l’homme est un animal raisonnable » et selon René Descartes, « le bon sens à savoir la raison est la chose du monde la mieux partagée parce que chacun pense en être bien pourvu ». Quant à Blaise Pascal, « l’homme est un roseau pensant ». Il ressort de ces raisons que la raison est le dénominateur commun de tous les êtres humains. Parfois appelée ‘’conscience’’ ou ‘’bon sens’’ ou ‘’pensée’’ ou ‘’arme’’, la raison est la faculté de discernement qui distingue l’être humain de

connaissance du bien et du mal, du vrais et du faut. Aussi, l’homme est doté de la capacité de penser. Comme dit Pascal, l’homme est un être pensant. La qualité et la dignité de l’homme se remarquent dans le règlement de sa pensée. La capacité de penser traduit la dimension consciente et réflexive de l’homme.  Enfin, l’homme malgré tout, reste un être faible, « un roseau » selon Pascal. Le plus faible de la nature. Cela fait de lui un sujet de droit, digne de toutes les attentions et de toutes protections

est un mode de pensée philosophique, la raison est la seule source de connaissance. Comique de mots, de situation, de caractère, de gestes. Jansénisme : doctrine religieuse ou moral, pascal a défendu le jansénisme. Roseaux pensant, roseau c’est fragile par contre pensant c’est la force, la grandeur.

courte réflexion ayant un sens profond et exprimé sous forme littéraire. C'est l'œuvre de Pascal qui a permit de donner ce nouveau sens, ce sens qui à son tour lui confère une valeur littéraire.«  L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant » (fr 186) «  L'homme est visiblement fait pour penser » (fr527) Le mot « penser » est vu positivement «  Toute la dignité de l'homme est en la pensée. Mais qu'est-ce que cette pensée ? Qu'elle est sotte

contrairement à l’animal, donc un être qui pense et doué d’intelligence. Selon Pascal, l’homme sans pensée serait « une pierre ou une brute ». L’homme est peut-être faible au vu de son enveloppe corporelle, « l’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature ; mais un roseau pensant ». « Pensée fait la grandeur de l’homme ». La faculté de penser est donc selon Pascal, le plus grand atout de l’homme. Or, on pourrait croire que cette faculté de penser et cette intelligence que nous possédons est acquise

prépare une apologie du christianisme qui reste inachevée : son ouvrage le plus célèbre les pensées où il cherche une méthode propre à convaincre les libertins. L'homme est faible mais il aspire à l'infini ("l'homme est un roseau, le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant"). Il est un précurseur de l'existentialisme contemporain. Il ne croit pas aux grands principes qui régissent tout. Il ne cherche pas à démontrer l'existence de Dieu (contrairement à son contemporain Descartes), car on