Le Rôle De La Parole Dans Phèdre

davantage condamnés à la violence que violents a priori. Sa vraie fatalité est d'être une femme. Et cela Euripide le met bien en lumière. Par exemple, par les interventions du choeur qui la critique mais se montre compatissant à son égard ; par les paroles de Médée elle-même qui proclame : «Je suis une femme, je suis faite pour le malheur». Elle le crie en son nom et au nom des autres femmes. Cette infanticide est donc aussi une incarnation de l'éternel féminin dont l'amour maternel est puissant : en

se compose d’une partie narrative et d’une morale. Etymologiquement synonyme du latin ‘ fabula ’ pris au sens de récit, la fable a été pratiquée dès l’Antiquité, en Grèce par Esope au VIe siècle avant J.C, et Ier siècle après J.C par le poète latin Phèdre. Dès cette époque, le sens se trouve infléchi du côté d’un récit à portée moralisatrice. C’est donc un petit récit accompagné d’une moralité, ‘ forme d’argumentation indirect’. L’apologue fonctionne donc sur ce modèle d’argumentation indirect, qui

anthropologie nostalgique. C'est une anthropologie nééiliste dans la mesure ou elle vise à la destruction d'une part non négligeable de nous même (notre corps). • Platon dans le Phèdre: Il est connu comme Descartes pour avoir professer le dualisme (=l'âme et le corps sont deux substances hétérogènes et sans rapport). Dans le Phèdre Socrate ouvre deux voies à l'anthropologie TEXTE 20 : - Monisme matérialiste: étudier l'homme en tant qu'il est un animal avec ses caractéristiques propres. LA VOIE DU

fauve, poilu, et parfois transparait d'une façon extraordinaire, écartant le déguisement humain; la candeur ou l'inquiétude animale." (les cinq tentations de La Fontaine) GUTWIRTH: .. dans l'exacte mesure où la fabe confère à la bête le don de la parole, elle l'arrache à son mystère, la satellise, modelée qu'elle se retrouve sur la patron des penchants humains - vanité, couardise, jactance, perfidie. Réciproquement, dans la mesure où, ces traits, elle a eu à les loger sous le pelage d'une bête, la

écrivit par la suite des pièces à succès comme Andromaque, en 1667, avec lequel il fut élu à l’Académie française en 1673, Britannicus (1669), Bérénice (1670). Mais, à l’automne 1677, la carrière de Racine prit un tournant radical : sa dernière pièce, Phèdre, malgré son succès immense, fut attaquée violemment par ses ennemis qui dénoncèrent le caractère scandaleux de son intrigue. Racine décida alors d’abandonner la scène. Œuvre : Britannicus a un contexte historique, c’est la première tragédie de Racine

imposant ; c’est l’assemblée générale des animaux. L’époque en est terrible, celle d’une peste universelle. INTRO La Fontaine a marqué le 17eme siècle par ses fables. 1ere publication des Fables à partir de 1668. Il s’est inspiré des fabulistes Phèdre et Esope. Les fables sont un court récit qui contient une morale. La Fontaine a choisi de mettre en scène de animaux plutôt que des hommes pour évoquer les relations de pouvoir entre le roi et ses sujets. Cette fable met donc en scène un roi et

siècle, les plus répandus sont l’octosyllabe, vers de 8 syllabes, et l’alexandrin (le vers roi, noble par excellence), vers de 12 syllabes. Leur règne dure encore dans la poésie française malgré les nombreuses révolutions poétiques. La césure joue un rôle essentiel dans le cas de l’alexandrin, qu’elle divise en deux parties égales appelées hémistiches. Elle se place alors toujours après la sixième syllabe, comme dans cet alexandrin de Paul Eluard (1926) : « La.cour.be.de.tes.yeux/fait.le.tour.de

et publique. La littérature classique, suivant le principe de "Placere et Docere", instruit en divertissant et possède un pouvoir moral. Jean de La Fontaine, fabuliste du XVIIe siècle, est une figure du Classicisme. Ses fables, inspirées d'Ésope et Phèdre, mettent en scène des animaux et véhiculent des morales. La fable est un genre complexe, mêlant conte, apologue et autres formes. Elle est une instruction allégorique. Ici, la fable est destinée à l'ambassadeur français en Hollande sous le règne du

il est composé de répliques et de para-texte. Les répliques sont les prises de parole des personnages. Ce sont des monologues ou des dialogues. Le narrateur n’existe pas, ce qui permet une plus grande proximité entre le lecteur et les personnages. Les répliques sont les paroles directes des personnages à d’autres personnages. Lorsqu’un personnage est seul sur scène, son discours est un monologue. Si cette prise de parole est longue il s’agit d’une tirade. Un personnage caché sur scène peut entendre

vaudeville 5- Les composantes de la pièce : Les thèmes L’intrigue Les personnages La dramaturgie Le rôle des accessoires 1- Lecture analytique des extraits suivants : La scène d’exposition Le dénouement 1- Activités complémentaires : Vocabulaire du théâtre : texte et représentation La comédie  Genre et registre: étude d’un extrait de Molière La tragédie : genre et registre : étude d’un extrait de Phèdre Sujet d’invention : imaginer le jeu de scène d’un extrait étudié de Labiche Bilan de lecture en réponse