Le Soldat Blessé

un large sillon ! Sans regretter son sang qui coule goutte à goutte, Le pin verse son baume[3] et sa sève qui bout, Et se tient toujours droit sur le bord de la route, Comme un soldat blessé qui veut mourir debout. Le poète est ainsi dans les landes[4] du monde ; Lorsqu'il est sans blessure, il garde son trésor. Il faut qu'il ait au cœur une entaille profonde Pour

des Landes Au cours du deuxième et du troisième quatrain le pin va se doter de caractéristiques humaines. - Exploitation des pins (synonymes de sève…) - Sentiment de souffrance avec le champ lexical de la souffrance. - Comparaison avec le soldat blessé renforce la personnification et la sensation de souffrance, elle est mise en évidence par l’enjambement v.11-12 L’assimilation de l’arbre à un être vivant annonce la comparaison entre le pin et le poète, qui devient explicite au dernier quatrain

l'artiste : (1892-1969) Peintre allemand. En 1910, il intègre l'école des arts décoratifs de Dresde. Encore étudiant en 1914, il s'engage comme volontaire dans l'artillerie. Il participe aux campagnes de Champagne, de Somme et de Russie où il est blessé plusieurs fois. Après la guerre, il devient professeur d'art. Considéré comme un « artiste dégénéré » par le régime nazi, il perd son emploi de professeur, et plusieurs de ses œuvres sont brûlées . Pour protéger ses œuvres, il devra les cacher. Il

Allemagne. Sur ce tableau, on peut voir deux corps déformés qui représentent les soldats revenant de la guerre blessés physiquement (« gueules cassées »). Il témoigne de la situation de pauvreté en Allemagne après la guerre avec le mendiant et la petite fille marchant pieds nu. La scène se déroule à Dresde en Allemagne, ville que les Alliés bombarderont 25 ans après la parution de ce tableau. Au premier plan, voit un soldat décoré d’une médaille, il n’a pas de jambes et se déplace sur une planche à roulettes 

ans après l’armistice franco-allemande. Cette oeuvre à été peinte par Otto Dix un artiste allemand née en 1891. Il est issus d’un millieu ouvrier mais recoit une education artistique par sa mere. Pendant la guerre Dix se porta volontaire au combat. Blessé il revint en Allemagne pacifiste et revolté . Otto Dix participa au mouvement dada cherchant a provoqué en rejettant toutes contraintes morales ou artistiques. Il s’impliqu’a ensuite dans le mouvement expressioniste qui apparait en europe au debut

L’origine de la mention d’expressionnisme remonte au début du XXe siècle, vers 1910. Contexte historique : Ce tableau reflète les soldats pendant les combats dans les tranchées lors de la première guerre mondiale (1914-1918). 2) Analyse technique de l’œuvre/dénotation/description : Technique utilisée : C’est une aquatinte ou gravure Composition : Des soldats portant des masques à gaz, massacrent et enfument leurs ennemis. Couleur : Otto Dix utilise ici du noir du blanc et du gris.

la population de la qualité et des choix du commandement militaire. Nous allons étudier la progression de ces doutes sur l'expérience combattante de la totalité de la population grâce à deux documents, le premier est un extrait du témoignage d'un soldat sur le front en 1915, le second est un extrait du rapport du préfet de l'Isère au ministre de l'intérieur en 1917. Le témoignage d'un militaire, Michel Lanson, nous informe de la situation en juillet 1915 sur le front. La guerre de mouvement

mouvement a laquelle succèdent 3 ans de guerre de position . Sur le front de l'Ouest , les soldats s'enterrent dans des tranchées et les tentative d'attaque pour percer le front ou user l'adversaire sont particulièrement meurtrières . De février à décembre 1916 , 70 des 95 divisions françaises résistent a l'offensive allemande à Verdun cette offensive fera tout de même 300 000 morts et 500 000 blessés . Les poilus vivent dans des conditions de vie très difficile , dans les tranchées ils font

Ecraser un adversaire jugé dangereux Quelle modification dans la façon de faire la guerre ? Autrefois  (jusqu’au début du XIXème) Des guerres limitées dans l’espace Ne concernant que quelques soldats, professionnels (une dizaine de milliers au max) Faisant peu de morts et essentiellement des soldats, des moyens techniques limités Des batailles décisives, courtes, en pleine campagne, entrecoupées de longues périodes sans combattre (gu de 100 ans) Annexion de territoire, respect de l’adversaire

principalement des nuances de rouge et de brun. La couleur dominante est le brun, brun de la terre des tranchées, environnement quotidien et unique horizon des poilus. Le rouge est utilisé pour représenter tour à tour le ciel tourmenté sous lequel les soldats partent au front (panneau de gauche), l’amas de viscères ensanglanté (panneau central) et le feu du champ de bataille (panneau de droite). L’artiste choisit le rouge parce que c’est une couleur organique (celle du sang) mais aussi pour sa valeur symbolique ;