Le Son Du Cor Verlaine

Poetes.com > Textes à télécharger LES POÈTES MAUDITS par Paul Verlaine AVANT-PROPOS C'est Poètes absolus qu'il fallait dire pour reste' dans le calme, mais outre que le calme n'est guère de mise en ces temps-ci, notre titre a cela pour lui qu'il répond juste à notre haine et, nous en sommes sûr, à celle des survivants d'entre les Tout-Puissants en question, pour le vulgaire des lecteurs d'élite - une rude phalange qui nous la rend bien. Absolus par l'imagination, absolus dans l'expression

E1uard se base sur la realite concrete. il ne vise. pas 1'ob- jectivite. L'image pour 1e poete nlest pas une photographie. Elle est une nouvelle realite fondee sur Ie physique mais transformee par IPaul Eluard J ilL' evidence poetique" f Oeuvres cor;lpletes, Biblio~ theque de 1a Pleiade~ Tome I, ral~is: Gallil!;ar((:-T968,='515.~~ 2Chapitre I~ p. 11. p. 293. 34 l'imagination. Elle devient une autre realite aussi.vivante all l'ill'.aginatiou et Ie physique ont ega1 pa·rtage. Le poete ecrit

peut-être, l’idée d’une expression de la personnalité : car la voix n’est pas un récit de soi, tel qu’il peut s’exprimer dans l’autofiction. La voix est une forme qui fait elle-même sens. Et on ne manque pas de se souvenir de la fameuse phrase de Verlaine appelant à « de la musique avant toute chose ». La voix, ce serait la musique humaine en littérature, avec ses aspérités, ses douleurs, ses imperfections aussi. Comme mélodie, elle symbolise, pour Camille de Toledo, le refus de l’origine, concept

Moyen Âge : Rutebeuf, François Villon ; – xvie siècle : Louise Labé, Joachim du Bellay, Pierre de Ronsard ; – xixe siècle : Marceline Desbordes-Valmore, Alphonse de Lamartine, Victor Hugo, Gérard de Nerval, Alfred de Musset, Charles Baudelaire, Paul Verlaine, Arthur Rimbaud, Jules Laforgue ; – xxe et xxie siècles : Charles Péguy, Anna de Noailles, Guillaume Apollinaire, Marie Noël, Jules Supervielle, Paul Eluard, Louis Aragon, Georges Schéhadé, François Cheng. 4. Théâtre : faire rire, émouvoir, faire

me railles ! Doucement, pianiste, afin qu’on rêve encor ! Plus lentement, plaît-il ? Dans des chocs de ferrailles, L’on descend mon cercueil, parmi l’affreux décor Des ossements épars au champ des funérailles, Et mon cœur a gémi comme un long cri de cor !... 125 L’homme aux cercueils Maître Christian Loftel n’a d’état que celui De faire des cercueils pour les mortels ses frères, Au fond d’une boutique aux placards funéraires Où depuis quarante ans le jour à peine a lui. À cause de son air étrange

pécher grandement contre la loi qui nosu oblige à procurer, autant qu'il est en nous, le bien général de tous les hommes" ( Discours de la méthode, VIe partie). (4) Le Roman de Thèbes, Le Livre de Poche, coll. Lettres gothiques, Paris, 1995. (5) II, Cor., IX,6. Matthieu, XXV, 35. (6) L'adjectif "real" n'implique pas forcément que cette cour soit celle d'un roi ; "real" a simplement valeur de superlatif et exprime l'excellence. (7) Philippe d'Alsace, comte de Flandre, 1142-1191. Fils d'un duc d'Alsace

Destinées, posth., 1864.) – Le contre-rejet : un mot ou un groupe de mots en fin de vers appartient à la phrase du vers suivant. Ex. : « Souvenir, souvenir, que me veux-tu ? L'automne            Faisait voler la grive à travers l'air atone. » (Paul Verlaine, « Nevermore », Poèmes saturniens, 1866.) L'essentiel Pour analyser la versification d'un poème, il faut tenir compte du mètre, des rimes et des sonorités ainsi que du rythme. 1. La vie de Jean Racine (1639-1699) Orphelin à l'âge de trois

"Or, tu sais bien, Monsieur, nous chantions tra la la Et nous piquions les boeufs vers les sillons des autres: Le Chanoine au soleil filait des patenôtres Sur des chapelets clairs grenés de pièces d'or. Le Seigneur, à cheval, passait, sonnant du cor Et l'un avec la hart, l'autre avec la cravache Nous fouaillaient.- Hébétés comme des yeux de vache Nos yeux ne pleuraient plus; nous allions, nous allions, Et quand nous avions mis le pays en sillons, Quand nous avions laissé dans cette terre noire

avaient d'ailleurs appelée de leurs voeux à plusieurs reprises dans la pièce : « Oh ! qu'un coup de poignard de toi me serait doux ! » s'exclame Hernani (III, 4, v. 1032) tandis que doña Sol prononce, quelques instants à peine avant qu'on entende le cor de don Ruy Gomez, une parole qui se charge rétrospectivement d'ironie tragique : « Et j'aurais bien voulu mourir en ce moment ! » (V, 3, v. 1962). Rien de tel dans la pièce du duc de Rivas où la mort n'est nullement idéalisée : don Alvaro ne se suicide

Balzac, Le père Goriot (1835) TEXTE 20 : Zola, La Curée (1871), chapitre III - portrait de Maxime TEXTE 21 : Jarry, Ubu roi TEXTE 22 : Rimbaud, Lettres dites du "Voyant" (1871-1873), "Je est un autre" TEXTE 23 : Verlaine, Romances sans paroles, "Chevaux de bois" TEXTE 24 : Verlaine, "Art poétique" (1874) TEXTE 25 : Marcel Proust, À la recherche du temps perdu. Du côté de chez Swann, 1913. TEXTE 26 : Sarraute, Tropismes, X (1939-1957) TEXTE 27 : Claude Simon, la Route des Flandres TEXTE