Le Souverain Bien Aristote

Le bonheur, cet état durable de satisfaction d’où toute forme de souffrance ou d’inquiétude est absente, semble bien réel. Cependant, il peut parfois avoir l’air fugitif et imaginaire. De nombreuses personnes qui ne le connaissent pas, qui sont plutôt en proie à l’ennui et au malheur, ont une conception personnelle du bonheur qui rend toute définition abstraite et imprécise voire indicible, pour employer le terme cher à Wittgenstein. L’illusion quant à elle est une tromperie qui se joue de nos

~ Leçon 6 ~ LE BONHEUR. INTRODUCTION : Le bonheur est-il le bien suprême ? Quel est le but que doit poursuivre mon existence ? Quel sens dois-je donner à ma vie ? À quoi dois-je aspirer ? À toutes ces questions, la réponse ordinaire est : le bonheur. Le bonheur serait donc le bien suprême de mon existence, son but ultime. Achille dans L’Iliade aurait fait le mauvais choix en préférant une vie glorieuse à une vie heureuse. Cette conclusion supposerait qu’il faudrait sacrifier tout au bonheur

naissance bien avant Auguste Comte pour évoluer à travers les oeuvres des penseurs aussi bien occidentaux qu’arabes. Chacun d’entre eux posait un jalon sur la voie de l’indépendance de cette nouvelle science par le choix d’une méthode propre à elle. B. GENÈSE DE LA SOCIOLOGIE MODERNE La genèse de la sociologie moderne remonte au père réel de cette science : Ibn khaldoun (2) suivi par Machiavel (3) et Montesquieu (4). Mais pour respecter la vérité scientifique, il faut avouer que c’est Aristote (1) qui

qu’une longue série de violences et de sacrifices, l’égoïsme des uns exploitant la faiblesse des autres. Croire que la destination de l’homme est le bonheur, c’est donner un sens à l’histoire qui la transcende. S’agit-il d’une lucidité hors-norme ou bien d’une utopie forgée par ceux qui refusent la misère de leur condition ? En effet, si le commun des mortels est voué à éprouver quelques plaisirs et même de grandes et profondes joies, et s’il a la chance de vieillir sans maladie, il n’échappera pas

théorie de la couronne 2ème concept ; La charge qui donne à quelqu’un un rang éminent: « Dignités ». Notion héritée du droit romain, censée garantir l’institution royale après le souverain. Corps privé et mortel du Roi différent du corps mystique, public et immortel du Roi. Cette dignité est incarnée par les souverains successifs, elle ne doit pas disparaitre avec le corps du Roi, l’institution demeure. (continuité) 3ème concept ; la fondation de l’ordre juridique constitutionnel , au début du

scientifique. Aristote disait « La science souveraine et au plus haut point organisatrice […] c'est la science politique. ». Il utilisait déjà l'expression science politique. Aujourd'hui ce que l'on appel science politique c'est ce qui consiste à étudier les rapports de pouvoirs entres individus, les processus politiques au sein de l'État. Ici encore on parle d'étudier , d'analyser, de réagir, de comprendre. Aristote comparait donc déjà la politique à une science, une science souveraine et organisatrice

impérative (quelquefois système de règles impératives, législation) régissant du dehors l'activité humaine. Imposée, sans déclaration expresse, par l'usage, la coutume, la tradition. Formulée et promulguée en termes authentiques, par l'autorité souveraine d'une société. Les lois de cette sorte sont appelées positives a contrario des lois morales ou divines, considérées comme naturelles. Exprimant la volonté de Dieu (testament, Bible ?). En tant qu'elle exprime la volonté de Dieu par des règles

caverne les reflets, astres, reflets dans l’eau --> les mathématiques se fonde sur des hypothèses (propédeutique et dialectique) Ils ne sont pas la science souveraine, aide a la saisit des essences (Dialectique ascendante) accès au vrai (Mathématiques) permet l'accès au bien (Soleil) Analogie entre le soleil et l’idée du bien (l’idée du bien ayant agencé toutes choses) A l'intérieure de la caverne, se libérer de ses chaines L’idée contraire--> Nietzsche positionnement qui scandalise, (Manuel

philosophie opère la synthèse. Mvogo Dominique, L’éducation aujourd’hui : quels enjeux ? Presses de l’Université Catholique d’Afrique Centrale, Yaoundé-Cameroun, 2002,149p.p.14 3 2 3 - Education et citoyenneté Si, en effet, comme le pensait Aristote, l’homme est, par nature, « animal de cité », celui qui est sans cité étant « un monstre ou un dieu »3, l’éducation de l’homme doit être en même temps éducation du citoyen. Mais qu’est-ce qu’un citoyen? « Appartenance à un groupe social » n’implique

livres de la République, il nous invite d’embole à se pencher sur ce qu’est une République. Selon lui, la « République est un droit gouvernement de plusieurs mesnages, & de ce qui leur est commun avec puissance souveraine… ». Un droit gouvernement est un gouvernement moral qui respecte le bien commun, l’intérêt général de l’Etat. A l’inverse, un Etat dans lequel gouvernement ne serait pas « droit » mènerait par conséquent à un régime tyrannique. Le régime tyrannique est un régime dans lequel un homme