Le Souverain Bien Aristote

philosophes ou issus d’autres disciplines, se sont toujours inspirées de leur vécu. Leurs contributions partent toujours de la description et de l’analyse des faits qu’ils observent. S’ajoutent alors des recommandations adressées notamment aux souverains en vue d’améliorer le fonctionnement de leurs cités/contrées/pays. Ces recommandations visent à consolider ou atteindre des objectifs qui sont en accord avec les idéaux dominants de leur époque. Parfois, il s’agit d’obéir à des impératifs moraux

était pratiquée dans la Grèce antique, à Athènes notamment. Seuls les citoyens, nés eux-mêmes de citoyens, peuvent prétendre exercer un pouvoir politique, participer aux assemblées, recevoir une charge. Les étrangers en résidence, les métèques, aussi bien que les esclaves et les femmes sont totalement exclus de la vie politique. Les estimations qui ont été effectuées autorisent à conclure que la vie politique athénienne ne concernait qu’environ 10 % de la population totale. Les formes politiques

fait-elle ou non parti de la Grèce? Les limites du monde Grecque sont très floues, à cause du nombre des Iles (éparpillées), à cause du grand nombre de colonies crées. A côté de cette unité il y a aussi une division, en une multitude de Citées souveraines et indépendantes les unes des autres et qui vont souvent s'opposer. L'Histoire Grecque est très riche de violence entre les citées et même à l'intérieur des citées (oppositions entre riches et pauvres) Elles peuvent ouvrir la porte à des guerres

une théorie physique. Sitôt qu’on entrouvre la porte à la pensée, aussitôt c’est tout l’Univers qui entre avec elle. Par ailleurs, « calcul des plaisirs » ? interrogerait Socrate. Calcul par rapport à qui ? Par rapport à la personne qui calcule, bien sûr. Du coup, avant de « calculer » quoi que ce soit, la personne en question doit mener une belle introspection. « Gnôthi seauton » : connais-toi toi-même. Inspecte-toi. (Voir aussi, pour comparer, la première partie du corrigé « moderne ».) Socrate

citations : Victor Cousin, grand helléniste du 19ème siècle, grand philosophe : « la justice, la distinction essentielle du bien et du mal, dans les relations des hommes entre eux, est la vérité première de la morale. » tirée de Vrai, 1956 La morale est un discours normatif (producteur de règles, de normes) qui résulte de l’opposition frontale entre le bien et le mal. Bien et mal pris en tant que valeurs transcendantes, impératives, inconditionnelles, absolues. La morale répond à la question essentielle :

d’établir les fonctions de la Constitution. Le concept de Constitution remonte à l’Antiquité grecque. Aristote fut le premier à distinguer clairement d’une part, la loi première qui fonde et organise la société, la Constitution et d’autre part, les lois subordonnées. La première Constitution grecque fut gravée dans la pierre et exposée afin que chacun puisse aisément la consulter. Mais c’est bien plus tard, au XVIIIème siècle, que se développe le constitutionnalisme, ce mouvement tendant à faire admettre

« par la crainte et le risque continuel d’une mort violente ». On arrive à une impasse donc les hommes ne peuvent plus rester à l’état de nature. Hobbes veut démontrer qu’il n’ait pas dans la nature de l’homme de vivre en société contrairement à Aristote (il n’est pas contractualiste). C’est une idée du 18ème siècle : la perfectibilité. L’animalité de l’homme et celle de l’animal n’est pas la même. Comme il n’y a pas de sociabilité naturelle, on n’a pas d’autre choix que de tenter de s’organiser

le platonisme. Aristote ne se limite pas à l’étude d’une seule matière : il était à la fois philosophe, littéraire, physicien, géographe et scientifique : il a, en effet, expliqué le monde et la formation du cosmos. Il est le fondateur du Lycée. C’est au cours des ses années d’enseignement à Athènes qu’il rédigea la majeure partie de ses œuvres. Celles-ci vont être les ouvrages de référence de la chrétienté.   Parmi ces œuvres figure l’Éthique à Nicomaque. Dans cet ouvrage, Aristote s’adresse à Nicomaque

Vocabulaire philosophique Bonheur : la quête ultime de notre vie, le Souverain Bien qui se traduit par une harmonie durable entre les choses elles-mêmes. sens courant : le bonheur consiste dans l’assouvissement intégral des besoins et désirs. Le bonheur est ce qui nous comble. Souverain Bien : « c’est l’inflexibilité de l’âme qui ne se brise pas, sa prudence, son élévation, sa santé, sa liberté, son harmonie, sa beauté » (Sénèque). Politique : changer le monde selon la Justice et la Liberté

1 - le constitutionnalisme Section 1 : Le constitutionnalisme Legs du constitutionnalisme ancien en Grèce, à Rome : avec des institutions précises, des règles juridiques lors de l’élection des magistrats. Pensée politique antique de Platon, Aristote. Il existait des pouvoirs puissants voulant éviter l’abus de pouvoir : proto-constitutionnalisme. Idée progressive, d’abord des critiques des hiérarchies totales, idée germe que celui qui préside doit être élu de tous : principe délibératif. Corporations