Le Spectacle Verhaeren

aux cités Où. vit, travaille et se redresse encor, la Flandre ! Tu es doux ou rugueux, paisible ou arrogant Escaut des Nords - vagues pâles et verts rivages – Route du vent et du soleil, cirque sauvage Où se cabre l'étalon noir des ouragans... » (Verhaeren, XXème siècle) « Que m'importent le jet, la gerbe et la cascade … Pourvu que, faible, basse, et dans l'ombre incertaine, Du fond d'un vert bosquet, qu'elle a pris pour tombeau, J'entende longuement ta dernière fontaine, O Versailles, pleurer sur

scandalisé qu’ont reçu les poèmes de Baudelaire lors de leur publication en 1857. [On pourra, par exemple, faire référence à la poésie de l’ « horrible » que déploient également certains poètes, comme Lautréamont dans ses Chants de Maldoror, ou Verhaeren dans ses Villes tentaculaires.]  La poésie des Fleurs du Mal exhibe « l’horrible »… pour le transformer en « beauté ». Malgré son pessimisme, Baudelaire a foi dans le pouvoir transmutateur de l’art. Il conçoit la poésie comme une « alchimie

références documentaires (consulté le 29/01/2002) Portail culturel du Ministère de la Culture et de la Communication dédié à Victor Hugo http://www.victorhugo.culture.fr/ Portail culturel consacré à Victor Hugo. On y trouvera le calendrier des spectacles, parutions liés à son œuvre, des bibliographies précises, des liens sur des sites généralistes ou spécialisés. (consulté le 29/01/2002) Maisons de Victor Hugo – le site des Musées de la ville de Paris http://www.paris-france.org/musees/maison_de_victor_hugo/

privée. 2 Hernani dossier pédagogique sommaire LE PROJET ARTISTIQUE Notes d’intention Photographies des répétitions (avec costumes et décor) du 19/12/11 page 4 page 7 page 10 Photographies de la maquette pour la scénographie du spectacle HERNANI de Victor Hugo Biographie de Victor Hugo page 12 page 14 page 17 page 18 page 21 page 22 page 24 Le drame romantique L’origine d’Hernani Extraits de la pièce Charles Quint Histoire des arts Le cénacle romantique Histoire

dizain cité offre une ponctuation très forte placée sous le signe presque exclusif de l’exclamatif (v. 1, 4 et 10). On y verra bien sûr l’indice majeur d’une tonalité lyrique, exprimant ici l’admiration que le poète observateur éprouve devant le spectacle de la nature. La quasi-anaphore du « que j’aime » (v. 1 et 11) assure la continuité, à trois dizains d’intervalle, entre la première et la deuxième des strophes que nous avons choisi de citer. Toutefois, dans le deuxième dizain, l’exclamatif

simulacre de procession, la parodie de ferveur et dévotion religieuses 2, Situation tragique dépeinte : hyperboles « ruine totale » « tremblement » » se soutenant à peine » « Sermon très pathétique » ô vocatif pathétique 3, mise en scène d'un spectacle : rituel, musique, procession, cérémonie : des verbes d'action mais aucun verbe de vision !tournures impersonnelles : «  il était décidé, est un secret, on avait  » =) description partielle et partiale à fonction idéologique, polémique Donc

l’Isle Adam, et bien sûr, et surtout Mallarmé, qui dès 1880 avec ses célèbres mardis préside à l’initiation de nouveaux adeptes de la Beauté. Parmi les plus ardents défenseurs de cette nouvelle esthétique : Henri de Régnier, Rémy de Gourmont, Emile Verhaeren, Maeterlinck, Rodenbach. Edgar Poe, leur aîné américain devient l’emblème de ces jeunes poètes. Il occupera une place prépondérante dans les goûts littéraires de Viñes et Ravel. Le foisonnement, grandiose et contradictoire de cette fin de siècle

plastique nécessaire pour que nous ressentions la morsure de leur vérité, mais, et là Artaud avait totalement conscience de cette nécessité, « autour de personnages fameux, de crimes atroces, de surhumains dévouements, nous essaierons de concentrer un spectacle qui, sans LA VOIX DU REGARD N° 13, automne 2000 Monotype de François BONNELLE 125 recourir aux images expirées des Vieux Mythes, se révèle capable d’extraire les forces qui s’agitent en eux »27. C’est ce qu’accomplit semble-t-il Koltès

Cependant il serait exagéré de ne voir que les dangers et les défauts de la ville, et de parer la campagne de toutes les qualités ! Il est tout aussi évident de constater les avantages de la ville, que certains artistes ont célébrés : ainsi Émile Verhaeren au début du xxe siècle chante le modernisme des villes, leur beauté dans Les Villes tentaculaires. Le cinéaste Woody Allen célèbre lui aussi le charme et les beautés de New York ou de Paris dans plusieurs de ses films. Même si les transports sont

s'entrecroisaient. La Seine jaunie charriait ses bateaux marchands pareils à des hannetons démesurés. Sur les ponts, le vent cinglait brusquement les chapeaux, que leurs possesseurs disputaient à l'espace avec ces attitudes et ces contorsions dont le spectacle est toujours si pénible pour l'artiste. Mes idées étaient pâles et brumeuses ; la préoccupation d 'un rendez-vous d'affaires, accepté de puis la veille, me harcela l’imagination. L’heure me pressait : je résolus de m’abriter sous l'auvent d'un