Le Sublime Et Le Grotesque

Contrairement au théâtre classique qui prône la séparation des genres et des registres, Victor Hugo, comme il l’énonce dans la préface de Cromwell, prône une diversité du genre dans une même pièce, pouvant passer « de la tragédie à la comédie, du sublime au grotesque ». Ce mélange de registres se remarque également dans cette scène : Une scène tragique : Ruys Blas est un héros tragique, c’est la fatalité, il n’est pas maître de ses sentiments qui le pousse à des actions irrévocables. Le héros ne peut échapper

qu’il réussit à mettre à distance grâce à sa maîtrise de l’écriture. Bertrand insuffle tout d’abord une certaine ironie dans son œuvre par l’utilisation d’un autre procédé cher aux romantiques : l’intrusion du grotesque. Le grotesque dont l’utilisation, alliée avec le sublime, est prônée par Hugo dans la préface de Cromwell en 1827, apparaît surtout dans les personnages de nains grimaçants et ricanant représentés superbement par Scarbo ici. Mais c’est le personnage de Jacquemart, dont il est

la maladie. -on y retrouve l'expression des sentiments : avec le lyrisme. -le « moi » permet une réflexion sur ses origines et sa destinée. -le drame est le genre le plus souvent utilisé dans le romantisme : il est composé du grotesque (rire, laideur) et du sublime (grandeur des situations et des sentiments). -il est en opposition avec l'idéal classique. c. Les principaux représentants Théâtre : Alfred de Musset : lorenzaccio (1834) Victor Hugo : Hernani (1830) Alfred de Vigny : Chatterton

dominants tel que le drame romantique. Ce thème se trouve notamment dans les pièces de théâtre, un genre où se mêlent différents styles, le tragique, le pathétique, mais aussi le comique afin de représenter le monde dans sa totalité, à la fois grotesque et sublime. L’effet dramatique vise à émouvoir le spectateur, en faisant appel à sa sensibilité. C’est le cas dans la scène proposé, tiré de Lorenzaccio , pièce publiée en 1834. Par le biais d’un échange pathétique entre deux

« remplissage » plus que de véritable valeur dans l'action. Maffio fait partie de ces personnages, il apparaît au début de la pièce à deux reprises. Quelle importance revêt-il alors ? Il est, tout d'abord, l'incarnation d'un personnage romantique entre sublime et grotesque et deuxièment, l'illustration d'un peuple crédule et impuissant. Maffio est un personnage romantique qui contribue dès la première scène à installer le cadre du drame romantique. Alors qu'il croit à un rêve, sa sœur est enlevée par le duc

est heureux. - la tragédie : pièce de théâtre qui met en scène des personnages de milieu social noble. Le dénouement est souvent marqué par la mort d’un personnage. - le drame romantique: rejet des règles classiques, mélange de sublime et de grotesque. argumentatif l’essai : réflexion personnelle de l’auteur sur un thème. - le discours : texte didactique proche de l’essai. - le traité : texte didactique à valeur démonstrative. - le dialogue : échange d’idées à valeur

espèces de plaisir.. Il ferait passer à chaque instant l’auditoire du sérieux au rire, des excitations bouffonnes aux émotions déchirantes, du grave au doux, du plaisant au sévère. Car, ainsi que nous l’avons déjà établi, le drame, c’est le grotesque avec le sublime, l’âme sous le corps, c’est une tragédie sous une comédie. Ne voit-on pas que, vous reposant ainsi d’une impression par une autre, aiguisant tour à tour le tragique sur le comique, le gai sur le terrible, s’associant même au besoin les fascinations

respect du classicisme et en réaction contre le retrait du « je » dans la littérature, les auteurs romantiques français, influencés par le romantisme anglais et allemand, revendiquent une sensibilité lyrique. Écrivains déchirés entre le sublime et le grotesque, entre rêve et réalité, ils font de la poésie romantique leur genre de prédilection et n'hésitent pas à s'engager dans l'histoire pour défendre leurs idéaux. Des grands écrivains représentatifs comme Victor Hugo qui a écrit Cromwell, Lamartine

et a pour origine le terme latin verruca (= « verrue ; défaut ; tâche »). Le « baroque » a pris un sens littéraire, culturel, esthétique fin XVIe, début XVIIe siècle. Les objectifs du baroque : Refuser la codification des genres, mêler sublime et grotesque Revendiquer la liberté et l’imagination Exprimer l’intensité des sensations Formes privilégiées : Le théâtre, le roman, la poésie Thèmes essentiels : On retrouve la prédominance des sentiments d'instabilité, d'inquiétude et de

zone intermédiaire qui n'est ni théâtre, ni littérature, c'est le restituer à son cadre propre, à ses limites naturelles. Il fallait non pas cacher les ficelles, mais les rendre plus visibles encore, délibérément évidentes, aller à fond dans le grotesque, la caricature, au-delà de la pâle ironie des spirituelles comédies de salon. Pas de comédies de salon, mais la farce, la charge parodique extrême. Humour, oui, mais avec les moyens du burlesque. Un comique dur, sans finesse, excessif. Pas de comédies