Le Sublime

Autrement dit, si l’auteur de tout ce qui est échappe aux prises de nos sens, et si son existence et ses qualités ne se présentent que de manière indirecte et imparfaite à notre intelligence, il paraît raisonnable, en vue de mieux connaître cette réalité sublime, de faire un effort pour déceler la part de divinité qu’on attribue classiquement à l’âme humaine. I. Homme et infini Il est d’expérience courante que nous reconnaissons dans nos semblables une valeur intrinsèque et absolue, qui ne

rang de bizarrerie, est le fruit d'un travail littéraire plus que d'une réalité. En effet, il s'inscrit aux antipodes des normes de la représentation Classique, dans le but de créer un effet sublime, qui apparait, pour le XIXème siècle comme un « effet de sublimité paradoxale ». Nous sommes face au « sublime romantique », c'est à dire à un élément qui surgit dans le sensible avec une violence telle qu'elle provoque un saisissement, une émotion paradoxale, faite de plaisir et d'horreur mêlés : le

de vue omniscient) 1°) Un narrateur subjectif (il sublime la scène) • Tous les substituts nominaux permettent de faire l’éloge de Gavroche. • Adjectifs subjectifs : « épouvantable et charmant » ; l’auteur porte bien un jugement personnel. • Une vision romantique de la scène : Hugo allie l’horrible (champ lexical de la guerre, présence de nombreux morts, détail effroyable : « un long filet de sang rayait son visage ») et le sublime (c’est un héros). Ceci est mis en valeur par l’antithèse

laisser aller au bonheur d’être soi-même, à l’abri du regard des hommes. D’inspiration romantique, cette attitude se rattache au beylisme, axiome stendhalien, et se caractérise par le culte du moi, la quête du bonheur, la passion, l’aspiration au sublime et le refus des bassesses. Cet épisode révèle un passage romantique et beyliste. a. Une scène d’introspection lyrique  Ce que l’épisode de la grotte révèle c’est l’intériorité de Julien. On entre progressivement dans une introspection qui révélera

Le sublime Photo d'un typhon sur Hong Kong. Le spectacle des catastrophes naturelles les plus destructrices peut provoquer une émotion esthétique puissante, et très différente de celle née de la contemplation de la beauté classique. Burke et Kant parlent de sublime. Article détaillé : Sublime. Edmund Burke, dans Recherche philosophique sur l'origine de nos idées du sublime et du beau (1757), distingue le beau du sublime. Pour lui, le beau est harmonieux et attirant, le sublime disproportionné

« Le sous- sol humain »II. « l’alchimie »III. « Les limites de l’alchimie »A. mal moral (« l’odieux y coudoie l’ignoble », poème sur les femmesB. mal physique (les aveugles, les petites vieilles)C. poète triste (citation qu’il est dépressif « « Le sublime est en bas »C’est tout un projet poétique A- Alchimie poétiqueOn peut parler -->du titre-->le projet de l’épilogue« Tu m’as donné ta boue j’en ai fait de l’or »Le soleil : « quand ainsi qu’un poète, il descend dans les villes/ il ennoblit le

différence entre l’expérience de la beauté et celle du sublime , la beauté suscite l’accord subjective de la représentation idéale ou contemplatif et toute contemplation se fait dans une certaine sérénité . En revanche dans l’expérience du sublime c’est la discorde qui est éprouvée un certain écrasement ou une certaine frayeur. Pour Kant il y’a deux expériences du sublime : 1) sublime mathématique (ex : être écrasé par la grandeur des pyramides) 2) le sublime dynamique : ex la frayeur provoquée par le déchainement

comme le philosophe du XVIIIe siècle, le bonheur, mais il veut un bonheur absolu, sublime, qui naisse non pas de la modération des impulsions ou de l’élimination des contrastes, mais de l’ivresse de leur dépassement, même à travers l’expérience de la douleur (pour le romantique, le malheur n’est pas représenté par la douleur, mais par l’ennui). Le romantique aime les gestes sublimes et les expériences exceptionnelles. Il se sent comme un solitaire et un exilé au milieu

tristesse ressenti par le jeune homme. Enfin nous pouvons noter la présence du registre lyrique souvent associé au romantisme. En effet dans ce passage nous retrouvons certains procédés caractéristiques du lyrisme comme l’hyperbole ligne 10 « sainte et sublime » évoquant l’amour entre deux êtres. Puis nous relevons également des procédés rythmiques notamment des parallélismes très représentés dans le passage : ligne 1 et 2 « tu voulais revoir ni ce bois, ni cette pauvre petite fontaine » ou ligne 11 « 

les yeux au ciel » , « tombe ». Ces didascalies comportent le champ lexicale de la mort. Certe Ruy Blas meurt, mais il meurt d’une manière sublime. Il y a dimension sublime et héroïque du sacrifice de Ruy Blas qui va jusqu'au bout de son destin pour sauver la reine (l39/40 : « Fuyez d'ici ! - Tout restera secret - »). Pour mettre en valeur cette mort sublime, Victor Hugo ne repecte pas la règle de la bienséance (une mort en direct sur scène et une scène d'amour très démonstrative). En conclusion