Le Théâtre Distrait

ennemi du genre humain ». Le comique est présent dans cet extrait avec l’ironie de Célimène : « Voilà des douceurs que j’admire » (vers 9) et son hypocrisie : elle fait comme si de rien n’était alors qu’Alceste découvre sa trahison. La pièce de théâtre Les Acteurs de bonne foi (1757) de Marivaux correspond à l’époque de la comédie : comme toujours dans ce genre théâtral, les personnages sont de condition moyenne ou modeste : Merlin est un valet, Lisette est une suivante, Blaise est fils de fermier

spectateur qui doit être immergé dans l'histoire sans être distrait par la technique comme avec le cut. On pense qu'il faut faire disparaître ce qui rappelle au spectateur qu'il est devant un film. Vertigo de Hitchcock. On est dans un plan cadré serré et on passe dans un espace extérieur dégagé donc on fluidifie par le fondu enchaîné. On peut le prolonger pour superposer longtemps deux images. Barton Fink des frères Cohen. C'est un auteur de théâtre à Broadway et son agent le convainc d'aller à Hollywood

voire même changer la société. Nous utiliserons pour cela l'École des femmes de Molière, pièce écrite au milieu du XVIIème siècle : l'âge d'or de la comédie. Si la comédie connut un essor si important au XVII avec la prolifération de troupes de théâtres de rue à l'image de la Commedia Dell'Arte italienne, c'est bien sûr parce que ce genre théâtral offrait -et offre encore- à tous des heures de divertissements et de rires : comment la comédie réussit elle à nous divertir ? Premièrement, le sujet

institutionnelle ‘’ . Il nomme ainsi les réunions regroupant des membres du personnel et des pensionnaires, appelé ‘’le club’’ . Marie le désigne plutôt comme « une association bringuebalante de soignants distraits et de fous taciturnes » ! Pourtant c’est bien ‘’le club’’ qui gére tout : le bar, le tabac, le théatre, la bibliothéque, les sorties… Ici les pensionnaires et le personnel vaquent chacun à leurs occupations mais font également les choses ensemble. Les fous aident à la vaisselle, le personnel soignant

Groupement de textes : Maîtres et valets de XVIIème au XIXème siècle. Question sur corpus : La relation maître-valet est souvent présente dans les œuvres entre le XVIIème et XIXème siècle. Grâce aux trois extraits de pièce de théâtre dont nous disposons, nous allons voir si le statut du valet évolue. Le premier texte mis à notre disposition est un extrait de Dom Juan écrit par Molière, le second est L’Île des Esclaves de Marivaux et le troisième est Ruy Blas de Victor Hugo. Dans ces trois extraits

en un acte dont le titre est un clin d’œil à l’Impromptu de Versailles de Molière, met en scène la troupe de Louis Jouvet en pleine répétition : comme dans la pièce de Molière, Giraudoux exploite dans cette pièce le procédé du procédé du théâtre dans le théâtre. Dans cet extrait, les acteurs engagent la discussion avec Robineau, un visiteur, à propos du public. Nous verrons comment ce passage exploite le procédé de mise en abyme pour proposer une vision originale de l’interaction qui existe entre

convertit à la vie chrétienne. Il brûla à cette époque une comédie, et fit publiquement amende honorable de ses écrits licencieux ; depuis, il n'a plus composé que des sujets religieux. Il est mort le 13 avril 1695. Dans le monde, La Fontaine était distrait, rêveur, préoccupé. Il se laissait difficilement aller à la conversation ; cependant quelquefois il s'animait, alors sa causerie était charmante de grâce, d'esprit naïf et de bonhomie. Les femmes surtout recherchaient sa société. Il travaillait beaucoup

à être à l'heure. | |élevé face à la lecture et aux contrôles. |Pour compter, a encore besoin de ses doigts ou d'autres « accessoires ». | |Doué pour les arts, le théatre, la musique, les sports, la mécanique, l'art du |Connaît la réponse mais ne sait pas la présenter par écrit. | |conte, le business, les affaires, le design, la construction ou les métiers |Sait compter mais a du mal à compter

les pièces de théâtre, les anecdotes ou les fables, présentant ces défauts à travers un bestiaire animalier ou des personnages auxquels nous pouvons nous identifier. Ainsi, dans le doublet “Le pot au lait” et “Le Curé et La Mort”, tiré du livre VII des Fables de La Fontaine, le fabuliste nous fait le portrait et la satire de deux personnages qui ont un point commun: l’avidité. La laitière pense, rêveuses, à tout ce qu’elle pourra s’acheter en vendant son lait, mais trop distraite, elle perd l’équilibre

de questions ( 4 +2 +2) - Geste prémédité et théâtralisé : Dans la 2° partie de la sc , après un « silence » (pause et pose ?), « distrait » (simulation hypocrite et cynique ?) = coup de théâtre 1 : il « tire la tablette de son manteau » p 111 ; geste fort souligné par la répétition du mot « preuve » X4, s’exprime « de façon passionnée » X2 + rire , et coup de théâtre 2 : geste fort de brûler la tablette, faisant alterner vocabulaire violent (avec l’apostrophe de « Tu vois, conspirateur !») et