Le Totalitarisme Une Notion En Debat

« Le recours à la notion fourre-tout d’autoritarisme est insuffisant pour rendre compte de la nature du régime fondé par Kim Il-sung. Comment définir alors le système politique nord coréen ? » I) Un recours à la notion « fourre-tout » d’autoritarisme pour le moins biaisée mais qui reste compréhensible en raison des ambiguïtés intrinsèques au régime mais aussi au manque d’information concernant cet Etat. Si la différence entre les termes autoritarisme et totalitarisme n’est pas toujours

* Sa dimension pratique : le racisme en actes se manifeste par des actions individuelles (violences, insultes...) ou des systèmes de domination institutionnalisés (apartheid, ségrégation, colonisation, esclavage...)14. Race et racisme Si la notion de « race humaine » et le concept du racisme sont partie liée, l’étude de leurs relations nécessite d’opérer une première distinction entre la race en tant que concept biologique et la race en tant que construction sociale que l’on peut définir comme

LA NOTION DE “RECIT EXEMPLAIRE” CHEZ TZVETAN TODOROV Jean Verrier1 Le parcours critique de Tzvetan Todorov, depuis la première publication, Littérature et signification, en 1967, jusqu’à L’homme dépaysé qui vient de paraître, convient particulièrement bien au thème : “De la narratologie à l’ethnologie” (mais on pourrait dire aussi : de la Grammaire du Décaméron, 1969, à La vie commune, essai d’anthropologie générale, 1995). J’ai essayé de montrer ailleurs2 la continuité sous l’apparente rupture

sur le présent, sur l’ère de l’acculturation des masses et du totalitarisme écrasant » affirme également Kwathar AYED8. Les contre-utopies sont donc des œuvres politiques au sens fort, puisqu’elles se veulent aussi des critiques cinglantes, « ironiques », « caricaturales »9 ou « désespérées » selon les cas, de sociétés réellement existantes, par exemple le monde plus spécifiquement « soviétique » pour ZAMIATINE ou tous les totalitarismes de son époque pour ORWELL. Comme le disait Bronislaw BACZKO

dominant de tutelle des travailleurs9 et exerce au besoin sa dictature contre eux10. La résolution du Xe Congrès sur l’unité du parti, d’ailleurs votée avec le soutien de Trotsky11, qui condamne les menées fractionnistes et met, en fait, un terme à tout débat interne, s’inscrit donc dans le cadre d’une évolution cohérente. Certains auteurs12 voient dans cette orientation de Lénine une réminiscence de ses contacts avec les Jacobins russes du début du siècle, mais une investigation sur ce point excéderait

qu'advienne un avenir moins sombre. Par ailleurs l'art de persuader utilise d'autres genres. C'est le cas de l'apologue, qui est un récit allégorique, où des idées abstraites sont sous forme concrètes. Il met en scène animaux, végétaux, humains ou notions dont le lecteur peut tirer un enseignement. La fable en fait partie avec des personnages simplifiés et symboliques. La diversité des fables permet une dérision sociale qui amène à une cause défendue. Par exemple « Le Philosophe Scythe » de LA FONTAINE

certains gouvernants et dirigeants extrémistes de tous bords, qu'ils fussent fascistes, nationaux-socialistes, marxistes-léninistes ou anarcho-libertaires, le nationalisme a parfois dévié dans l'Histoire vers des manipulations conduisant hélas au totalitarisme et à la guerre. • Le patriotisme au contraire, n'est pas une doctrine politique, mais un noble sentiment d'appartenance à un pays, à une région, un village, des valeurs communes. Le patriote est fier de défendre les intérêts de son pays et des

gauche à la modernité), il devient ensuite en 1992, directeur du centre de recherche Raymon-Aron. En 2001, il est élu professeur au Collège de France. Fondateur de la collection « La république des idées » (Seuil), son travail s’articule autour de la notion du politique qu’il définit lui-même comme « parler du pouvoir et de la loi, de l’Etat et de la nation, de l’égalité et de la justice, de l’identité et de la différence, de la citoyenneté et de la civilité, bref tout ce qui constitue une cité au-delà

si à l’origine l’aristocratie signifiait le «gouvernement des meilleurs», aujourd’hui son sens est restreint à celui de classe sociale ou politique des nobles, ce qui offre tout à fait une couleur négative à l’aristocratie et l’une positive à la notion de démocratie. Ce passage d’un sens négatif ( «despotisme du peuple») à un sens positif de la démocratie (souveraineté du peuple basée sur le respect de la liberté et l’égalité de l’Homme) est accompagné, aussi, par la création des nouvelles antonymes

collectives. Régimes politiques relevant d’une logique commune même s’ils relèvent d’institutions variées. On peut prendre comme critère la SdP. Régime parlementaire : responsabilité du gouvernement et possibilité de dissolution. Régime présidentiel. Notion d’autonomie, de l’E et du L. Elections pour désigner le CDE, pour le L. La chambre basse ne peut destituer le chef du gouvernement. Séparation rigide des pouvoirs. Modèle US. CDE élu au suffrage universel, propre source de légitimité ; mais on a un