Le Trou normand

d’armes, entre des étendards et des mufles de bêtes fauves, des armes de tous les temps et de toutes les nations, depuis les frondes des Amalécites et les javelots 78 des Garamantes jusqu’aux braquemarts des Sarrasins et aux cottes de mailles des Normands. La maîtresse broche de la cuisine pouvait faire tourner un bœuf ; la chapelle était somptueuse comme l’oratoire d’un roi. Il y avait même, dans un endroit écarté, une étuve à la romaine ; mais le bon seigneur s’en privait, estimant que c’est un

d'armes, entre des étendards et des mufles de bêtes fauves, des armes de tous les temps et de 39 toutes les nations, depuis les frondes des Amalécites et les javelots des Garamantes jusqu'aux braquemarts des Sarrasins et aux cottes de mailles des Normands. La maîtresse broche de la cuisine pouvait faire tourner un bœuf ; la chapelle était somptueuse comme l'oratoire d'un roi. Il y avait même, dans un endroit écarté, une étuve à la romaine ; mais le bon seigneur s'en privait, estimant que c'est un

de la France ! Cette beauté, du reste, qui ne séduit pas que les femmes, mais les circonstances ellesmêmes, – ces coquines, – n’avait pas été la seule protection qui se fût étendue sur la tête du capitaine de Brassard. Il était, je crois, de race normande, de la race de Guillaume le Conquérant, et il avait, dit-on, beaucoup conquis... Après l’abdication de l’Empereur, il était naturellement passé aux Bourbons, et, pendant les Cent-Jours, surnaturellement leur était demeuré fidèle. Aussi, quand les

directement au roman, qui fond chacune de ses audaces formelles dans le cadre plus général de la narration romanesque. La narration suppose une langue compréhensible par tous, qui permette de déployer un fil directeur. Cela n'empêche pas Queneau de trouer littéralement la trame du récit d'écarts stylistiques, de trouvailles linguistiques déstabilisantes, d'inventions lexicologiques plus ou moins limpides. On trouve dans le roman des mots-valises, comme « euréquation » (contraction d'« eurêka » et d'« équation »

l’administration de prendre une décision pour garantir l’ordre public. L’administration peut combler les vides du droit et combler la Constitution. Dans un arrêt du 11 juin 2010, Syndicat SUD/RATP, quand il y a un trou dans le droit, le pouvoir réglementaire peut intervenir pour combler se trou et amener une continuité du SP. 2. L’interprétation de la Constitution par le Conseil d’Etat. Arrêt Sarrans Levacher 30 / 10 / 1998, référendum réduit suite à des conditions de résidence pour pouvoir voter

c’est la fin, qu’il n’passera point la nuit. 22 Ils entrèrent tous deux dans la maison. Après avoir traversé la cuisine, ils pénétrèrent dans la chambre, 23 basse, noire, à peine éclairée par un carreau, devant lequel tombait une loque d’indienne normande. 24 Les grosses poutres du plafond, brunies par le temps, noires et enfumées, traversaient la pièce de 25 part en part, portant le mince plancher du grenier, où couraient, jour et nuit, des troupeaux de rats. 26 Le sol de terre, bossué, humide

Le pis fut que l'on mit en piteux équipage Le pauvre potager ; adieu planches, carreaux : Adieu chicorée et porreaux ; Adieu de quoi mettre au potage. Le Lièvre était gîté dessous un maître chou. On le quête ; on le lance, il s'enfuit par un trou, Non pas trou, mais trouée, horrible et large plaie Que l'on fit à la pauvre haie Par ordre du Seigneur ; car il eût été mal Qu'on n'eût pu du jardin sortir tout à cheval. Le bon homme disait : "Ce sont là jeux de Prince." Mais on le laissait dire ; et les

coupable et qu’on repousse ; Le vétéran vidait sa pipe sur son pouce ; Et tous deux se taisaient, songeant qu’ils étaient seuls Et que tous ces vieux morts, cousus dans leurs linceuls, Qui venaient réclamer de l’un une prière Et de l’autre un trou noir au fond du cimetière, Avaient du moins autour de leur pauvre cercueil Des femmes qui pleuraient et des enfants en deuil ; Que ces gens se faisaient répéter la promesse Que l’on n’oublierait rien, ni les fleurs, ni la messe : Et qu’eux, lorsqu’ils

maléficiants. Dans les commencements de la domination française, quand les musulmans trouvaient sur leur passage un bout de papier quelconque, ils le portaient pieusement à leurs lèvres et l’enfouissaient dans le sol ou le fourraient dans quelque trou de mur ou d’arbre. Cette coutume amena de si fréquentes et si désagréables surprises que les mahométans s’en guérirent bientôt. Autre exemple de la fourberie arabe. Dans une tribu près de Boghar, un assassinat est commis. On soupçonne

12, petite somme pour un com- plet). Les détails qui le présentent comme un beau jeune homme sont immédiatement nuancés par des précisions peu flatteuses : le blond de ses cheveux est « châtain vaguement roussi » (l. 34, p. 12), les yeux sont « troués d’une pupille toute petite » (l. 36, p. 12), et les cheveux mélangent mouvement et rigueur puisque leur frisure naturelle est cassée par la raie « au milieu du crâne » (l. 37, p. 12). – Son aspect militaire : il renforce volontairement les apparences