Legitimite Du Roi Divin

Chapitre 1 : Le roi de France B. Le statut de la couronne b. La continuité de la couronne De l’avènement d’Hugues à Philipe auguste il n’y a pas eu de problème de continuité. Depuis le 8ème siècle, l’acte constitutif de la royauté était le sacre. Apres 1223 s’est posé le problème de continuité entre le prédécesseur et le successeur. En 1270 Philipe III fut le premier roi à dater ses actes du jour de la mort de son

En 829, le pouvoir du roi est religieux. En effet, le pouvoir est justifié par les instances ecclésiastiques pendant la période des Carolingiens qui établissent un lien direct avec les rois de l’Ancien Testament, le sacre a alors une importance primordiale. De plus, l’Empereur doit se comporter d’une manière particulière alors que son royaume est considéré comme une royauté divine légitimée par Dieu et l’obéissance de ses sujets découle de la nature de son pouvoir divin. Tandis que l’Eglise tient

Les carolingiens succèdent aux mérovingiens dans des conditions difficiles. Les carolingiens, vont réaliser un coup d’état. Ils vont ensuite s’appliquer à légitimer leur pouvoir grâce au moine ce qui va donc transformer la royauté. §1. La légitimité des carolingiens. A. Le chemin vers la royauté. Les deniers représentants des rois mérovingiens sont sans aucun pouvoir, l’autorité réelle est détenu par les maires du palais et le plus grand représentant c’est Charles Martel, mais ce n’est

de compétence du pouvoir spirituel de l’Eglise : il a le gouvernement des âmes & des consciences. Il est revient à son Eglise d’accomplir la finalité du pouvoir spirituel : celui de rechercher le salut éternel de ses membres. 2) L’origine divine du pouvoir Le christianisme considère que le pouvoir est une création de Dieu. St Paul a posé le principe selon lequel tout pouvoir vient de Dieu : « il n’est de pouvoir que de Dieu et comme toutes les choses, il a été créé par Dieu. C’est donc une

(pardonnez-moi cette métaphore) un plébiscite de tous les jours, comme l’existence de l’individu est une affirmation perpétuelle de la vie. Oh ! je le sais, cela est moins métaphysique que le droit divin, moins brutal que le droit prétendu historique. Dans l’ordre d’idées que je vous soumets, une nation n’a pas plus qu’un roi le droit de dire « Tu m’appartiens, je te prends. » Une province, pour nous, ce sont ses habitants ; si quelqu’un en cette affaire a droit d’être consulté, c’est l’habitant. Une nation n’a

regno suo imperator est” (le roi de France est empereur en son royaume). Les légistes royaux au XIII eme siecle tente de réaffirmer la souveraineté du roi de france face à l'autorité impériale. Cette formule voulait bien exprimer cette supériorité politique du roi et l’indépendance politique du roi vis-à-vis de toute autorité externe. philippe le bel : Philippe IV de France, surnommé

sur la promesse de Dieu au roi David, que sa descendance n'aurait pas de fin et régnerait sur la terre pour toujours (2 Samuel 7, 16). A l'époque de la naissance de Jésus, la ferveur messianique du peuple juif était à son apogée. Bien qu'elle se teintait parfois de nationalisme anti-romain, elle s'appuyait également sur les visions plus pacifistes et universalistes des grands prophètes : << Exulte avec force, Sion ! Crie de joie, Jérusalem ! Voici que ton roi vient à toi : il est juste et

le moins contestable. Ainsi, en 1519, Claude de Seyssel rédige son ouvrage La grand’monarchie de France qu’il dédie à François Ier, sacré roi de France en 1515 et considéré comme le premier grand souverain absolutiste. La rédaction de La grand’monarchie de France se traduit par de multiples ordonnances et réformes, mais aussi par la prise de pouvoir du roi sur l’Église puisque celui-ci conclu avec le Pape Leon X le concordat de Bologne en 1516. Cet ouvrage y définit l’absolutisme à la française

tête d’un empire = structure qu’on appel la respublica (chose publique, appartient à tout le monde). Le Roi lui est à la tête d’un peuple. Il aura plus ou moins de pouvoir selon s’il écoute son peuple. Dans un empire, le pouvoir vient aussi du peuple dont il est légitime. Mais l’empereur incarne la structure juridique. Il est locataire du pouvoir, il n’y a pas d’hérédité contrairement au roi. C’est une personne morale de droit publique. Un Etat est donc une personne morale de droit publique. L’Etat

CHAPITRE I LES RÉGIMES POLITIQUES FONDÉS SUR LA TERRE Les premiers régimes politiques grecs sont fondés sur la terre parce que la puissance revient aux propriétaires terriens. C’est la terre dans sa noblesse qui affermit le pouvoir, d’abord d’un roi en raison de ses qualités personnelles (I), puis d’une famille en raison de la naissance (II). I - LA ROYAUTÉ CONSULTATIVE VERS LE IXÈME SIÈCLE. La royauté étudiée est celle des poèmes homériques - l’Iliade et Odyssée composés par Homère - qui mélangent