Léon XIII

plus, l’éducation à la justice doit être faite, non pas de façon détachée et académique, mais dans le contexte d’une position de solidarité avec les personnes qui souffrent de l’injustice.   * Stabilité Sociale et Changement Social.   Du Pape Léon XIII à Vatican II, la valeur prédominante que l’Eglise a cherché à promouvoir dans la société était la stabilité et l’ordre social. L’Eglise parlait au nom des pauvres mais, en même temps, elle exhortait les pauvres à être patients et à ne pas troubler

"c'est à la dignité, à la liberté, à l'intégrité de la personne humaine qu'est subordonné l'ordre social". Il avait marqué, six ans plus tôt, par l'encyclique Quadragesimo anno, le quarantième anniversaire de l'encyclique Rerum novarum par laquelle Léon XIII avait appliqué cette doctrine à la condition des ouvriers et, le latin d'Eglise étant fidèle à l'étymologie[5], énonçait "le principe de la fonction supplétive de toute collectivité", devenu fameux sous le nom de principe de subsidiarité :

république. Les catholiques et l'église étaient méfiants envers la république et les républicains. Entre ces deux groupes, fleuves de sang depuis la révolution. Ils ont tenté de se rapprocher du personnel républicain modéré, surtout après 1892 (le pape Léon XIII invite les catholiques français à accepter le régime républicain qui est possible). Les catholiques se divisent, seule une partie d'entre eux, sous la houlette d’Albert de Mun, accepte le ralliement et la majorité républicaine de la chambre (modérés)

années 1880 et 1910, le qualificatif « intégriste » pourrait s’appliquer à de très nombreux catholiques, puisque dans leur grande majorité, ils sont défavorables au processus de modernisation contrainte auquel l’Eglise doit se soumettre. Le pape Léon XIII (pape de 1878 à 1903) encourage les croyants français à se rallier à la 3ème République, mais il reste une figure conservatrice, comme son successeur, Pie X (1903-1914). En revanche, les pontificats de Benoît XV (1914-1922) et de Pie XI (1922-1939)

nombreuses personnalités des arts, de la littérature et de la politique apportent leur appui au vin Mariani. Citons les plus prestigieuses : Thomas Edison, Jules Verne, Émile Zola, le prince de Galles, monseigneur Louis Duchesne et même le pape Léon XIII, qui ne quittait pas sa fiole. Quant au Coca-Cola, il est créé à l'origine (en 1886) pour satisfaire à la demande du marché américain pour une boisson populaire à base de cocaïne, mais ne donnant pas prise aux critiques des ligues de tempérance

l'influence de l'Eglise est rendue visible dans le milieu syndical avec la création de la Confédération Française des Travailleurs Chrétiens (CFTC) en mars 1919, s'inspirant directement de la doctrine sociale de l'encyclique Rerum Novarum du Pape Léon XIII de 1891, encourageant à l'époque le socialisme chrétien et le catholicisme social. - La renaissance du pacifisme dans la politique diplomatique : Le pacifisme est une doctrine socialiste de la fin du XIXe

de | | |l’Eglise » | | |(Pape Léon XIII, (pape de 1878-1903)) | | | |

de la France religieuse et de la France laïque. A partir de 1870, le syndicalisme traditionnel se développe dans les milieux de l’anticléricalisme, du socialisme, de l’anarchisme, milieux totalement étrangers au monde catholique. En 1892, le pape Léon XIII invite les catholiques à accepter la république mais une partie d’entre eux ont toujours le sentiment d’une certaine exclusion. La guerre de 14-18 au cours de laquelle ils font preuve d’un ardent patriotisme leur apparaît comme un élément susceptible

royaliste (qui remonte au XVIIIe siècle). La plupart des Français sont baptisés mais en majorité, ils n'acceptent plus que l’Église catholique couronne les rois, s'allie aux privilèges ou s'exprime contre la liberté des individus. Même si le pape Léon XIII a tenté de concilier le catholicisme avec le régime républicain la recette ne fait pas miracle. La Troisième République bénéficie également de l’appuies de forces organisées hors des partis politiques dont notamment la franc-maçonnerie. De toutes

est critiquée pour ses abus. En 1804, le Code civil français la modifie pour introduire des conditions restrictives au divorce par consentement mutuel, et conserve le divorce pour faute. La loi Bonald du 8 mai 1816 supprime le divorce. Le pape Léon XIII publie la première encyclique sur le mariage chrétien, Arcanum Divinæ, le 10 février 1880.[20] En 1884, Alfred Naquet fait accepter une loi sur le divorce, qui n'est autorisé qu'en cas de fautes précises (adultère, condamnation à une peine afflictive