Les Bonnes Le Tragique

le mythe, il conduit également à réfléchir au principe même de l'écriture dramatique. I. Une scène d'exposition tragique 1. présentation des lieux, des personnages et de l'action Il s'agit d'une sorte de rappel de l'arrière-plan mythique de la pièce. Tous les spectateurs, quelle que soit leur culture, disposent ainsi des mêmes informations. 2. le registre tragique La Voix, qui est celle de Cocteau lui-même lors des premières représentations, crée un lien direct entre auteur et spectateur

Littérature française L'«anti-exposition» des Bonnes: une audacieuse innovation. Commentaire composé sur un extrait des Bonnes, de Jean Genet Québec, 22 novembre 1994 Solange et Claire sont deux soeurs, domestiques de Madame et de Monsieur. Au début de la pièce, elles se livrent à un jeu alors que Madame n'est pas là: Claire joue le rôle de la maîtresse de maison et Solange, celui de sa domestique. Elles extériorisent ainsi leurs propres sentiments: un mélange de haine et de fascination

personnages principaux y sont représentés : - Colombine => une séductrice frivole qui n'attache aucune importance aux cœurs qu'elle brise. Elle est poursuivie par Léandre, Pierrot, Cassandre et Arlequin. - Pierrot est candide et a une certaine dose de bon sens. Son vêtement est blanc. Dans ce poème, Pierrot saute avec légèreté l'obstacle, peut-être => la dentale [d] qui lui donne de l'élan. - Au contraire, Léandre, semble, => alourdit par son épithète homérique, Léandre le sot => type même du jeune

à côté son dédain embrasse toute la caste des laquais comme le montre la formule généralisante : vous autres La cruauté est portée à son comble par la feinte amabilité d’un ton odieusement condescendant : je veux bien tout vous dire / mais ayez le bon sens de comprendre aussi, vous mon cher ou soyez donc raisonnable Ruy Blas est non seulement remis à sa place mais aussi infantilisé et même ravalé au rang de sous-homme. [...] [...] Après avoir connu la gloire d’un grand homme d’Etat (III, et

douloureux : les différentes formes de fatalités tragiques. Le Cid : L’ensemble des stances du monologue du Cid, révèle la difficile situation à laquelle est confronté Rodrigue : choisir entre son honneur et son amour. Il est tiraillé entre la volonté de venger l’honneur de son père qui a subi un affront venant du Comte, père de Chimène ; et entre le souhait de préserver l’amour de sa maitresse Chimène en ne provoquant pas son père en duel. Ici la fatalité tragique se présente donc sous la forme d’un dilemme

l’amour de ses maîtresses par ses belles paroles et se pare d’une haute et lointaine origine, aussi invérifiable que mensongère. Mais ce dupeur rusé et agile n’échappe pas lui-même à la duperie. Ainsi, dans la scène 7 de l'acte 4, il croit pour de bon que son heure est venue : prisonnier dans un cachot pour avoir tué son rival le seigneur Adraste qui l’avait surpris lors d’une rencontre amoureuse avec sa femme Isabelle, il est condamné à mort. Le voilà alors confronté à l’angoisse de la mort, de

ainsi que par le vocabulaire technique « distinguos », « arguties », « baux » (l.28). Mais Hamlet utilise aussi du vocabulaire familier : « caboche » (l.9), « gaillard » (l.31), « couvercle » (l.17). Cela crée un effet disparate. ___● Le registre tragique : il se traduit par l'omniprésence de la mort (les crânes, les os, les fossoyeurs, le __.__cimetière, le thème des chansons, les paroles d'Hamlet...), et montre une certaine fatalité. __.__La fatalité est le caractère de ce qui est inéluctable.

Tragique : Lorsque Arlequin a pour objectif de se moquer de son patron (scène 6), il le dénonce l’attitude méprisante de son maître envers sa personne et pareil pour Cléanthis. L'intervention d'Euphrosine en position d'esclave dans le dialogue avec Arlequin à ce moment dans la position maître, qui tente de la séduire et de l'obliger à l'aimer, relève de la tragédie. Ce passage se situe scène 8 à la fin de la scène.  Nous pouvons voire que cette pièce est a la fois comique et tragique. Le comique

est comme un lieu blanc, neutre, vide où l'homme semble dénudé, démuni = atmosphère angoissante = forme de théâtre minimal = lieu sans repères réels = sans projet = un espace de l'ennui, de l'attente, du divertissement tragique 2) Une attente des genres (mélange tragique et comique) didascalie : nouveau phénomène de répétition, d'insistance par rapport à la didascalie initiale, accentuée par la loc.adv. "à nouveau" ; situation burlesque (souligne désespoir et absurdité de la vie) - 1° réplique

conviction. La Bruyère, Les Caractères 1. Un être suffisant 2. Dans une société policée 3. L’habilité du portraitiste La Bruyère nous donne son idée des convenances à respecter dans une société polissée. Il présente les règles de savoir vivre, de bonnes manières et dresse un portrait du type même du causeur pervertit par l’orgueil et la fatuité. Le dénouement donne raison à la discrétion et à l’authenticité contre le paraître. Arrias est pris à son propre piège qui est celui du langage. La force