Les Bras en croix

cette toile, Dix démontre les conséquences de la guerre mais aussi le climat politique et social de l’année 1920 en Allemagne : indifférence à la souffrance et absence de solidarité, montée du nationalisme des anciens combattants allemands (croix sur le veston) et développement de mouvements d’extrême-droite antisémites (haineux envers les juifs) (extrait de journal). Les ligues d'anciens combattants étaient en effet très sensibles à la propagande ultra-nationaliste, dont l'antisémitisme

paramilitaire nazi). Ils sont comme une masse unie derrière son chef. Ils saluent avec le bras levé (Heil Hitler). 4) Le Rhin : fait référence à la zone démilitarisée par le traité de Versailles. 5) La tenue : Hitler porte une tenue quasiment militaire (celle des SA) et il a sa croix d’ancien combattant. 6) La position : Hitler est le porte-drapeau. Il est le guide (le Führer). 7) La croix gammée (la svastika) : le symbole du parti nazi 8) Le ciel ténébreux : la situation

personnages : - La femme à l’enfant (L'enfant mort dans les bras de sa mère) et le taureau (symbole de la force brute, de la cruauté ) - Le cheval (symbole du peuple sacrifié), le plafonnier (symbole de la destruction) et la lampe à pétrole (symbole de l’espoir) - les deux femmes : la femme qui accourt vers le taureau et celle qui brandit la lampe à pétrole. - La femme bras en croix dans les flammes. [pic] 3) Les différents regards [pic]

Sont aussi représentés des chiens et des passants, dont on n'aperçoit qu'un bras ou une jambe, ce qui crée une impression de mouvement et montre que la rue est animée. INTERPRETATION - La guerre, dont l'atrocité fascinait Otto Dix, est évoquée par les corps démembrés des deux « gueules cassées ». La vitrine de prothèses rappelle aussi les mutilations des soldats morts ou blessés. La jambe de la femme, les bras des passants évoquent aussi les membres du corps que les mutilés ont perdus.

La scène est très en désordre , les jambes bras et prothèses sont dans tous les sens , comme si les personnages étaient désarticulés. L'homme de gauche n'a plus de bras. Pour jouer il se sert du seul pied qu'il lui reste. Cette manière de jouer aux cartes nous donne l'image d'un singe ce qui déshumanise cet ancien combattant. L'homme du centre est le plus mutilé des trois , on pourrait le considérer << d'homme tronc >> . En effet il est amputé des deux bras et des deux jambes de plus comme pour ses

par une lance, cela nous renvoie aux blessures du Christ : symbole du martyr. A la gauche de la jument, il y a une femme, pleurant de souffrance, criant de douleur, qui tient son enfant mort dans les bras. Cette femme peut être comparée à la vierge Marie pleurant Jésus lors de la descente de croix. L'enfant quant à lui est mort, il représente l'innocence des habitants. Derrière elle, on aperçoit un taureau stoïque, symbole de la cruauté et de la brutalité. Tous les regards sont tournés vers lui

que la toile d’Otto Dix : « Les joueurs de skat ». Otto Dix a beaucoup déformé ce thème en mettant des invalides de guerre à la place d’homme tout simples jouant aux cartes. Ces invalides de guerre n’ont plus de jambes, certains n’ont plus de bras, ce sont des gueules cassés. Il à donc remplacé des hommes d’avant la Première guerre mondiale avec des soldats de cette guerre. II Description de l’œuvre : La scène prend place dans un café. Le personnage de gauche

œil gauche et aurait un œil de verre. Il ne possède plus de bras et se sert de sa mâchoire pour prendre les cartes. Cette mâchoire est mécanique et il lui manque une partie de sa boite crânienne. Le Joueur de droite : on peut apercevoir qu’il n’a plus ses jambes et possède un bras mécanique. Il porte un cache-nez et a une mâchoire artificielle. La main qui tient les cartes semble être une pince de crabe et il porte sur sa veste une croix de fer, symbole militaire de l’armée allemande. Biographie Otto

ami de Zefiro et Vango, il est un opposant à Hitler. Mademoiselle : nourrice de Vango, excellente cuisinière. Commissaire Boulard : policiers chargé d'enquêter sur Vango, il est maladroit dans sa façon de parler et un peu « vieux jeu ». Avignon : bras droit du comissaire Boulard. Viktor : trafiquant recherché dans le monde entier, il se déguise pour ne pas être coincé par la douane, a des contacts dans tous les pays du monde, il va tendre un piège à Zefiro. Staline : dictateur de la Russie, il

heures du matin qui suit le soulèvemen[e]t et est centrée sur deux masses d'hommes : un groupe désorganisé de prisonniers tenus face un peloton d'exécution. La figure centrale de la toile est l'homme à genoux entre les corps de ceux déjà exécutes, les bras ouverts est brillamment éclairé.[10] Analyse sémiologique de l’œuvre. A. L’arrière plan : C’est un plan d’ensemble La ville est représentée comme une silhouette fantomatique détachée sur un ciel sans étoiles, qui augmente l’atmosphère