Les Caracteres De La Mode Bruyere

d'abord étudier le recours fréquent aux comparaisons et aux métaphores, dans les textes de La Bruyère, de Victor Hugo, de Rimbaud et de Zola. Le texte de La Bruyère est bâti essentiellement sur la métaphore filée de l'animal. L'assimilation des êtres humains à des animaux ménage un effet de surprise produit sur le lecteur. C'est seulement au milieu de la longue phrase que le lecteur découvre que La Bruyère décrit des humains : « ils montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes. ». Les

maximes dans le théâtre : la aussi on utilise très souvent des maximes : par exemple dans Le Cid, Rodrigue résume ce qu’il veut dire en un seul vers. Dans les fables, La Fontaine utilise des maximes pour la morale. Les maximes sont des genres a la mode, pratiquées dans les salons mondains. Il s’agit de rencontres ou l’on fait la lecture de ce que l’on a écrit et que l’on discute. Par exemple, dans la scene des précieuses ridicules, un poète ridicule a fait un sonnet dont les participants font une

de la Fontaine. C’est la moralité, elle-même qui donne son sens. Elle peut s’appliquer à des situations et à des domaines différents. De là vient sa richesse. On reconnaît trois grands poètes durant ce siècle : Jean de la Bruyère, La Rochefoucauld et Pascal. Jean de la Bruyère écrit un recueil de 420 « remarques » sous forme de maximes, de réflexion et de portrait. Il s’est beaucoup inspiré d’Erasme, en faisant des remarques sur la société qui l’entoure. Blaise Pascal est un moraliste chrétien. Il

et rien de parfaitement beau, rien qui enlève, point de ces tirades de Corneille qui font frissonner. Ma fille, gardons-nous bien de lui comparer Racine, sentons-en la différence.» Cette confrontation que s'interdit la marquise devint pourtant une mode. En 1685, Bayle célèbre Suréna et Le Cid comme les chefs-d'œuvre d'un auteur qui refusa toujours de sacrifier au goût du temps, ne voulant point «sortir de sa noblesse ordinaire ni de la grandeur romaine». Quelques mois plus tard, Longepierre publie

Pour une définition de « moraliste », voir l’en- trée du Dictionnaire du littéraire (PUF, 2002). Dans cette troisième partie, l’en- jeu est de rattacher Mercier à la tradition des moralistes classiques – au premier rang desquels se trouve La Bruyère. a) Le ton de la conversation : la dynamique de l’essai Singularité de cet extrait : souplesse de l’écriture, apparente discontinuité du propos. Analyser pour illustrer cette idée de la figure de l’épanor- those présente dans le texte (« disons mieux

. Les caractéristiques de la mode 1) Le domaine féminin Les femmes sont régies par la mode. Nous le voyons dans différents domaines : Les coiffures : « montent » « descendre » verbes d’opposition. Les chaussures : « piédestal » « tenir en l’air » = répétitions Le maquillage : « les mouches » La taille et les dents 2) Le changement La mode varie selon les saisons « été et hiver » Exemples excessifs : - La femme qui part à la campagne et qui revient six mois après démodée. -

Ecriture d’invention : En imitant au plus près le style de La Bruyère, rédigez le portrait ou la caricature d’un « caractère » en le transportant à notre époque (portrait en action ou série de sketchs). William est un beau jeune homme débarquant tout fraîchement de sa campagne natale dans la jungle parisienne, très vite il se mélange au beau monde parisien dont il fréquente les soirées les plus branchées et les plus chics. A l’entendre parler celui-ci a tout lu, a tout vu et a tout fait. Afin

(comme vous le ferez au brouillon à l’examen). On veillera à rédiger lors de l’étape finale de mise en forme de la synthèse. 0187 C03 – 1/14 – Analyse du document 1 : « Iphis », extrait des Caractères de Labruyère Document 1 Idée 1 : qui est le personnage ? Un homme du XVIIe siècle à la mode. Idée 2 : pour quelle raison est-il la cible ? Iphis est un personnage efféminé. Idée 3 : quelle est la mise en scène ? Iphis manque de naturel, est ridicule mais pas dangereux. À l’église, en société

théâtre classique. C'est de Sénèque que sortira toute la tragédie classique en France (BRASILLACH, Pierre Corneille, 1938, p. 44) : 3. Il est vrai, répondit le comte d'Erfeuil, que nous avons en ce genre les véritables autorités classiques; Bossuet, La Bruyère, Montesquieu, Buffon, ne peuvent être surpassés; surtout les deux premiers, qui appartiennent à ce siècle de Louis XIV, qu'on ne saurait trop louer, et dont il faut imiter, autant qu'on le peut, les parfaits modèles. Mme DE STAËL, Corinne, t. 1, 1807

cesse de se poser. Texte réinterprété au fil de l’histoire. Texte en rapport avec nous ! Critique Laurent Barthes, « La vie de Rencé ». Contre sens. Les textes survivent. La bruyère : Perspective satirique, « Les caractères » 1687, deuxième moitié du XVIIème Première édition « des caractères », 1687, critique de la société On le classe parmi les grand moraliste (La satire) on parle aussi d’un moraliste. Autre moraliste : La Rochefoucauld, les maximes, 1665. Le regard moraliste