Les Caracteristiques De Passion Racinienne

chose de « sauvage et d'affreux » (v. 15) : elle s'apprête à commettre un infanticide pourtant inconcevable. Médée est indécise, partagée entre des impératifs contradictoires comme le montre très bien le chiasme aux vers 58-59. Menée par une passion vindicative. Lorsqu'on son amour maternel semble dominer sur la colère, cette dernière reprend le dessus et, vicieusement, submerge la magicienne. Elle se contredit elle-même avec l'oxymore « criminels innocents » (v. 46) en désignant ces pauvres

pense au suicide comme issue possible de ce calvaire. Sa soeur intervient et l’empèche de commettre cet act désespéré. Leur vie commune ne dure néanmoins pas très longtemps – quand Amélie se rend compte qu’elle a pour Réné un sentiment malsain, une passion qui n’est pas propre et pas digne d’une soeur, pour le fuire le pêcher elle entre au couvent. Réné de son côté est persuadé que sa façon d’agir est bonne et que ses jugements sont justes. Il ne prouve qunand même pas sa révolte intérieure contre tous

suscitée invite enfin à faire des liens avec les arts et l’analyse de l’image. • en première, par ailleurs, le contexte mythologique de l’intrigue permet d’approfondir l’analyse intertextuelle et de mettre au jour la spécificité de l’écriture racinienne. Surtout, la forme de la tragédie est une introduction à la littérature et au théâtre de l’Âge classique, c’est-à-dire au « contexte littéraire, historique et culturel » dont Phèdre est le reflet au point de paraître l’incarner. Enfin, cette

Mais son fils lui conseille au contraire de faire alliance avec les Romains, et refuse le mariage proposé. Mithridate le fait arrêter. Comme le vieux roi lui reproche son amour pour Monime, Pharnace lui révèle que Xipharès éprouve pour elle une passion qui est payée de retour. Mithridate, d’abord incrédule, consulte Monime, et comprend qu’elle l’aime aussi. Il décide de faire exécuter son fils pour cet outrage. Acte IV Mithridate fait semblant de vouloir céder Monime à Xipharès dont l'âge

l’œuvre a suscitée invite enfin à faire des liens avec les arts et l’analyse de l’image. • en première, par ailleurs, le contexte mythologique de l’intrigue permet d’approfondir l’analyse intertextuelle et de mettre au jour la spécificité de l’écriture racinienne. Surtout, la forme de la tragédie est une introduction à la littérature et au théâtre de l’Âge classique, c’est-à-dire au « contexte littéraire, historique et culturel » dont Phèdre est le reflet au point de paraître l’incarner. Enfin, cette tragédie

effet de spontanéité rappelle les mystères jouer sur le parvis des cathédrales. L’énonciation va donc dans le sens d’une théâtralisation. Cette structure qui associe un récit assez court à des parties de dialogue, la conjugaison des verbes, est caractéristique d’un genre ancien : la chanson de toile qui inscrit le poème dans une tradition lyrique venue de loin. Il faut entendre lyrisme, ici, au sens musical du terme. 2. Un poème à la manière d’un Lied Apollinaire a apporté un soin minutieux à la

sentiment qui devient le moteur du récit. Ce chef-d’œuvre de la préciosité classique relate les amours impossibles d’une femme mariée, Mme de Clèves et de Mr de Nemours, dont le conflit intérieur en est l’obstacle essentiel. Afin de décrire cette passion amoureuse, véritable sujet d’étude au cœur du XVIIe siècle, il semble se dégager une réelle transparence face aux lecteurs. Ainsi, André Gide commente cette œuvre comme n’ayant « Aucun secret, aucun retrait, aucun détour ; nulle ressource ; tout est

souffrance que lui inflige le discours de sa femme lui fait oublier sa dignité et son rang : jamais un homme de sa qualité n’aurait laissé transparaître un tel trouble –même à son épouse, cela était presque indécent pour l’époque puisqu’il trahit sa passion amoureuse pour elle (ce qu’il lui avoue d’ailleurs lignes 35-36)-, et ensuite jamais il n’aurait toléré que sa femme demeure agenouillée : le prince est galant homme, il ne peut accepter une attitude aussi humiliante, pour ne pas dire obscène. Il

La tragédie Les caractéristiques de la tragédie La tragédie est caractérisée par le rang élevé des personnages dont les tragédies grecques et françaises sont les modèles. La source de cette caractéristique vient de la Poétique d’Aristote au IVème siècle avant Jésus-Christ. Le Vème siècle avant J.C est le grand siècle de la tragédie grecque (Eschyle, Euripide, Sophocle…). On peut comparer la tragédie et la comédie :  dans la comédie, les personnages sont des bourgeois, des esclaves, des serviteurs

une vérité via son art, comme le soutient Ionesco. Dans une seconde partie, nous verrons en quoi la thèse de Ionesco présente des insuffisances dans le sens où l'auteur, en imaginant, substitue des choses aux autres et présente donc certaines caractéristiques du menteur. Puis, dans une dernière partie, nous expliquerons en quoi l'auteur peut, tout en substituant des choses aux autres, révéler une vérité par le biais de l'art. * * * Ionesco justifie son affirmation « La vérité prend ses sources